Je suis devenue coach à 38 ans, après un échec professionnel. J’avais quitté Canal + où tout allait super bien : j’y avais travaillé pendant 9 ans et où j’y produisais et animais le magazine CyberCulture, pour partir à l’aventure en créant la start-up Newsfam (un magazine féminin en ligne). Mon associée et moi avions levé 3 millions d’euros auprès d’un fond de capital risque. Et bim ! La bulle internet a éclaté, et je suis passée de dirigeante de 40 personnes à rien du tout.
J’avais perdu toute confiance en moi. Lors d’un voyage pour chercher ma prochaine idée de business, j’ai découvert le coaching en Californie. Une révélation ! Je me suis formée à fond et me suis installée coach, enceinte de mon 2ème enfant.
J’ai aussi proposé des ateliers de formation de leadership au féminin dans des réseaux féminins comme HEC au Féminin. Les participantes étaient enthousiastes et j’ai commencé à coacher et former des banquières, avocates, consultantes de firmes internationales, tout en aidant aussi les entrepreneuses.
Mais c’est devenu too much ! Le soir, après une journée de coaching, je donnais des conférences, avant et après une journée de formation, je coachais mes clientes en urgence… et le week-end, je continuais à me former. A cela s’ajoutait l’écriture du Guide de l’auto-coaching pour les femmes qui m’a pris plusieurs années. J’étais au bord du burnout. J’ai mis quelques mois à poser mes limites et à retrouver du temps pour moi, pour jouer, danser, et me former à des outils plus corporels, plus énergétiques. Ouf, ça fait du bien !
Depuis, je reste vigilante à bien équilibrer ma vie. Je continue à me former pour apprendre et transmettre le meilleur.
Si vous êtes entrepreneuse, je vous aiderai à éviter toutes les erreurs qu’une entrepreneuse peut faire, vous pourrez ainsi développer votre business dans le confort et la joie.
Si vous travaillez en entreprise, je vous apprendrai à améliorer votre stratégie afin de travailler dans votre zone de génie et d’avoir davantage d’influence et d’impact pour, enfin, obtenir la vie professionnelle dont vous rêvez.
Chaque femme possède une base solide de forces et de talents, trop souvent méconnue et inexploitée.
Et vous ? Connaissez-vous vos forces et vos talents ?
Travaillez-vous actuellement au moins 80% de votre temps dans votre zone de génie ?
Le manque de recul et la solitude pénalisent encore aujourd’hui les femmes leaders…
Elles s’épuisent, stagnent ou même s’arrêtent au lieu d’évoluer dans un environnement encourageant et stimulant, tout en maximisant leurs talents.
Je peux être la coach qui vous amène à l’étape d’après.
Je peux être celle qui vous révèle et vous accompagne vers vos meilleures années professionnelles.
Mon talent est de maximiser les vôtres. Je suis là pour vous.
Ma première force est de déceler le potentiel des femmes et voir leurs leviers de développement. Aussi, je suis positive : je vous aide à voir le côté positif de votre situation et de votre futur et passionnée par mon travail de coach.
Je saurai vous guider pour que votre avenir professionnel soit à la mesure de vos attentes. Mon travail est reconnu et recommandé depuis près de 20 ans par des centaines de femmes, en entreprise et entrepreneuses.
Votre vie professionnelle peut être formidable !
J’ai coaché des centaines de femmes de grandes entreprises internationales ainsi que dans les principaux réseaux féminins. Je suis reconnue consultante formatrice experte auprès de l’organisme de certification ICPF-PSI.
Auteure de plusieurs best-sellers, je suis régulièrement interviewée dans la presse : Elle, Figaro Madame, Psychologie Magazine, Les Echos…
J’ai été l’une des premières coachs françaises à donner une conférence TEDx.
On me demande souvent : d’où vient ton prénom ? Alors, je vous réponds…
Le prénom Chine est un vieux prénom français qui n’a rien à voir avec le pays mais avec Chione, une demi-déesse grecque.
C’est peut-être grâce à cette ascendance étymologique que j’ai l’impression de devenir une (demi) déesse quand je suis en Grèce 🙂
Mes parents m’ont appelée Chine en hommage à Victor Segalen, l’un de mes arrières grand-père, sinologue.
Et aussi, ils voulaient un prénom qui soit, sic, “original mais pas snob”.
Et depuis quelques années, je me rends compte qu’il y a aussi un biais inconscient qui était peut-être présent à ma naissance : la lettre “shin” est une lettre de nombreux langages sémitiques (dixit Wikipédia), donc, peut-être ? sûrement ? un hommage – secret – au judaïsme.
Car à ma naissance, en 1966, pour mes parents, des intellectuels laïcs, c’était encore dangereux d’être juif, et j’ai été baptisée dans une chapelle, à la pointe ouest du Finistère breton !
Aussi – et il y a toujours plein de raisons conscientes et inconscientes, la soeur de mon père était Evelyne, et Chine, ça rime avec Evelyne… Avez-vous remarqué comme les prénoms d’une famille peuvent se ressembler ?
“Chine” est officiellement mon 3e prénom, car, à l’époque, on ne pouvait nommer qu’à partir du calendrier. C’est quand même mon prénom usuel.
C’est un prénom très agréable à porter – et j’ai traité avec mépris les quelques “Chine-Toc” et “Salut Japon” de la cour de récré de l’école primaire. Mais j’aimais bien quand on m’apellait “Ma Chine” avec tendresse 🙂
Et vous, quelle est l’origine, l’histoire de votre prénom ?
J’ai écrit mon premier roman à 17 ans car j’étais en échec scolaire. Après mon Bac C, en première année d’histoire de l’art, je lâchais un cours par mois.
Ma mère a certains principes d’éducation formidables, dont :
“Soit tu fais des études, soit tu travailles, soit tu as un projet créatif qui marche”.
Pourquoi je n’écrirai pas un roman ?
Sur quoi ?
Sur ma vie, une autobiographie romancée…
La vie d’une fille en terminale dans un lycée catholique de filles : les sorties, les garçons, les pétards et l’amour… Ma vie, les années précédentes.
Le lundi suivant, j’étais prête à commencer.
Écrire un roman me paraissait tout à fait normal.
Les enfants de boulangers savent faire du pain, les enfants d’auteurs savent écrire des livres.
Mon père Jacques Lanzmann, autodidacte, a écrit plus de 40 livres. Ma mère, Anne Segalen, licence de lettres, a écrit les biographies, en tant que “ghost writer” de personnes plus ou moins célèbres… Son grand-père, Victor Segalen, a, lui, écrit des poèmes, des romans.
J’ai suivi les conseils coaching en écriture de ma mère que j’ai retrouvés ensuite dans le guide Writing de Stephen King :
– Se mettre à écrire à la même heure, tous les jours, pour que le cerveau s’habitue à l’exercice (pas de week-end ni de vacances)
– Décider si on écrit un nombre de pages ou pendant une certaine durée : 5 pages ou 3 heures. Pas + de 3 heures par jour pour un premier jet et ne pas s’arrêter avant.
– Ne jamais se relire, toujours avancern sinon, on est tout le temps en train de se corriger)
– Aller le plus vite possible à la fin du livre pour avoir une première version : la Chartreuse de Parme de Stendhal a bien été écrite en 10 jours me disait-elle… Je n’ai jamais si c’était vrai, mais c’était inspirant !
– Laisser reposer 3 semaines – c’est là où les angoisses sont remontées…
– Tout relire d’un coup pour noter ce qui ne va pas et supprimer au moins 30% du texte
– Écrire une 2e version
Ah ah, on est loin de l’inspiration et de la muse…
J’allais écrire le matin au café, à la main. L’après-midi, ma mère lisait mon travail de la matinée pour le taper “au propre” sur sa machine à écrire.
Elle effectuait un travail d’éditrice :
– Je ne comprends pas ce que tu veux dire par là. Comment tu expliques ça ?
– Ici, il manque une description, comment était-elle habillée ?
– C’est trop long, tu veux couper quoi ?
Du fond de mon canapé, je lui répondais et elle tapait…
Elle était très encourageante aussi :
– Là ! c’est superbe, tu as un vrai ton !
– On dirait ton père ! Ah les Lanzmann !
– Belle métaphore ! Tu devrais en faire encore plus…
Et je rougissais de bonheur…
21 jours plus tard, mon roman était terminé.
Après l’avoir lu, mon père, au lieu de reconnaitre enfin mon talent, m’a répondu, furieux :
Ce qui fait que je leur ai parlé de toi
J’évoque souvent que je suis des séances de coaching et de formation avec une super coach de vie professionnelle et que cela me permet de grandir, m’apaiser dans le travail et gérer des situations difficiles avec calme.
Lorsque quelqu’un me demande qui est ma coach je lui dis que c’est toi. Je précise aussi que tu as un site internet + un ouvrage à consulter pour en savoir plus puis que l’on peut te contacter directement.
De toutes les personnes que j’aurais pu leur recommander, pourquoi toi spécialement ?
Parce qu’elles me demandent qui est ma coach et si je leur recommande. Donc je leur réponds Chine Lanzmann et oui je recommande vivement de la consulter, quoique je précise toujours que c’est comme tout prestataire, avec moi ça « matche » parfaitement mais ça peut ne pas marcher pour d’autres, auquel cas, d’autres coachs sont disponibles et le bouche à oreille est efficace pour trouver celui qui convient.
Je leur dis aussi que pour moi ce qui marche avec toi c’est : tes outils, ta longue expérience de coaching et d’entrepreneuriat, ton intelligence, ta posture très constructive et responsabilisante.
Je pense que les personnes qui m’interrogent voient en moi quelqu’un d’affirmée et bien dans ses baskets : quand je leur dis que c’est grâce à toi que je construis ces qualités depuis plusieurs années, elles me demandent plus de détails. D’ailleurs, parfois je leur dis aussi comment se passent les séances en 1-to-1 ou en collectif en précisant le type de sujet qui a été clé pour moi. Et je dis aussi que contrairement à une psy tu ne soignes pas les blessures d’enfance (je te cite !), tu permets de faire un travail pour s’en émanciper, avancer et construire sa vie comme on en a envie.
Après l’avoir lu, mon père, au lieu de reconnaitre enfin mon talent, m’a répondu, furieux :
– Il n’y a qu’un seul écrivain dans la famille, c’est moi !
Il s’est fâché ensuite plusieurs années.
Grâce au réseau de ma mère dans l’édition, mon manuscrit a circulé et plusieurs éditeurs voulaient le publier.
“L’Année Câline” est sorti juste après mes 18 ans, en septembre 1984, édité par Jean-Jacques Pauvert et Claude Carrère.
Il a été un best-seller. C’était mon histoire en 1ère et terminale, très romancée.
J’ai touché 200.000 francs d’avance et ai donné 20% à ma mère pour son travail. Il parait que c’était l’avance la plus importante jamais donnée pour un premier roman.
J’ai tout dépensé et me suis offert l’un des premiers Mac : 40 000 francs.
J’ai écrit 2 autres romans dans la foulée mais ils ont moins bien marché.