13ème cadeau
Des conseils

Ces conseils sont extraits d’un chapitre du livre 

“Pour Quoi Je suis Fait” que j’ai écrit avec 2 amis.

Vous trouverez ici des conseils « de bon sens » car ils aident et ont aidé des centaines de personnes.
Prenez ici ceux qui vous parlent, notez-les quelque part pour pouvoir vous les remémorer et surtout complétez cette liste de vos propres conseils. 
Vous savez, ces phrases que l’on se dit un jour, en pensant « il faudra que je m’en rappelle pour la prochaine fois », mais que l’on oublie inévitablement ensuite. 

Prenez le temps de les noter ! 

Souvenez-vous : on ne travaille pas pour gagner sa vie, on travaille pour gagner de l’argent.

La croyance générale est que si on ne gagne pas d’argent, on ne gagne pas sa vie. 

Or, la vie c’est d’être vivant ! 

Après, c’est un fait : on a besoin de gagner de l’argent pour financier son quotidien. 

Mais en aucun cas notre vie ne dépend de l’entreprise pour laquelle on travaille, ni de nos clients.

 

Au travail, on n’est pas là pour plaire ou qu’on nous trouve sympa, on est là pour être professionnel.

On a signé un contrat, le but est de le respecter. 

L’envie d’être sympa est une croyance héritée de l’enfance : on pense qu’être gentil, c’est faire ce qu’on nous demande, comme on le faisait avec nos parents. 

Or au travail, le fait d’être sympa ne remplacera jamais le fait de faire son boulot ! 

Être sympa, c’est un plus. 

Vous n’êtes pas là pour faire plaisir à votre patron ou votre client, vous êtes là pour faire ce qu’il vous demande.

Considérez votre N+1 (votre supérieur hiérarchique) comme votre client, c’est lui que vous devez satisfaire en premier.

On a tendance à considérer que la personne qui achète, à savoir le client, est LA personne à satisfaire. C’est vrai, mais il vaut mieux satisfaire d’abord son supérieur hiérarchique. C’est lui qui vous donne vos objectifs, qui vous paie contre un service, c’est lui votre premier client. Quand il vous demande quelque chose, même si vous n’êtes pas d’accord, traitez-le comme un client, c’est-à-dire ne dites pas non directement, mais négociez, utilisez le « oui, si… »

Si vous voulez être prise au sérieux, mettez une veste ou au moins une chemise.

La tenue vestimentaire compte beaucoup plus que vous ne pourriez le penser : l’habit fait le moine.

La première impression que l’on se fait d’une personne est forcément visuelle, et les impressions du quotidien comptent aussi. Concernant la veste, choisissez-la bien structurée, pour qu’elle vous donne les épaules « carrées » : cela envoie un signe de confiance en soi (pour les autres comme pour vous). 

Quant à la chemise (ou un polo avec un col qui se tient), elle indique que vous prenez soin de votre apparence et de la relation. 

Veste et chemise disent : je sais me tenir et je connais les codes. Même si la culture est en train de changer, ne vous méprenez pas, l’image inconsciente que l’on a d’un bon professionnel est encore là.

Le but n’est pas qu’on vous aime, mais que votre travail soit apprécié. 

Dans les stéréotypes qui parasitent particulièrement les femmes, il y a l’idée que l’on doit toujours être souriante… Or cela donne aux autres l’impression qu’on est bien gentille et pas forcément qu’on travaille bien.

Souriez quand cela vous est naturel, mais ne vous forcez pas.

Si vous avez une chose importante à dire, mettez-vous debout.

Debout, on est plus dynamique, la colonne d’air est mécaniquement mieux posée car notre corps est fait pour être debout, pas assis. 

On est plus en contact avec nos capacités physiques, le corps est dans un endroit plus tranquille et du coup, on a plus d’impact. 

Même sur Zoom.

Pour les femmes : quand vous avez une chose importante ou difficile à dire, serrez votre périnée.

Même le serrer un tout petit peu, cela vous redresse, vous recentre et vous donne une assise. 

Testez, vous allez voir la puissance tranquille que cela vous apporte.

Ne monopolisez pas la parole plus de cinq minutes d’affilée, sauf en présentation, sauf si les autres insistent.

C’est une politesse et le fait de l’avoir en tête vous évite l’écueil de trop prendre de place et vous rappelle qu’il est important de s’intéresser aux autres aussi.

Prenez conscience de la première impression que vous faites et sachez la contrebalancer si besoin.

Pour savoir quelle impression vous donnez, demandez-le simplement aux personnes que vous aimez bien ou à d’anciens collègues avec qui vous vous entendez bien : 

« J’ai besoin de feedback, pouvez-vous me dire ce que vous vous êtes dit sur moi quand vous m’avez vu pour la première fois ? »

Si vous savez qu’en général vous paraissez trop froide et distante, efforcez-vous de sourire plus et rapprochez-vous des personnes que vous rencontrez pour la première fois. S

i au contraire vous avez tendance à paraître trop proche et trop sympa, pensez à avoir une discussion plus professionnelle que personnelle lors des premières rencontres.

Quand il y a un malaise, mettez les pieds dans le plat, dites ce qui n’est pas dit, car plus vous attendrez plus ce sera difficile.

S’il y a un malaise, c’est qu’il y a quelque chose de différent entre ce qui est dit et ce qui est induit. Il y a un loup quelque part. 

Le fait d’en parler sans détours permet de clarifier la situation pour repartir sur de bonnes bases. Fiez-vous à votre ressenti : si vous ressentez un malaise, c’est qu’il y a un problème dans la relation. 

Penser que cela va se régler tout seul est un mécanisme hérité de l’enfance qui ne marche pas du tout.

Si vous voulez changer quelque chose, proposez un test.

Pour faire accepter une idée, pour changer de façon de travailler, pour voir si quelque chose vous va, pour convaincre les autres, proposez-leur un test de trois semaines ou trois mois. 

Par exemple : « pendant trois semaines, testons le fait que je passe deux jours sur cinq en télétravail, et voyons ce que cela donne ». 

C’est rare que quelqu’un refuse un test. 

Cela vous permet à la fois de vérifier si ça va pour vous et si ça fonctionne pour les autres. 

Si cela ne marche pas, ce n’est pas grave, ce n’était qu’un test et le test est réussi de toute façon.

En revanche si le résultat est concluant, ce test vous aura aussi permis d’habituer les autres à la nouvelle situation et de réduire les résistances.

Quand vous démarrez un nouveau job, ne vous justifiez pas.

Vous n’avez pas à justifier votre poste, vous avez été choisie. 

Ceux qui travaillent déjà dans cette entreprise trouvent cela normal d’y travailler, donc normal de vous y voir aussi.

Lors d’une prise de poste : sauf si on vous l’a demandé expressément, vous n’avez pas à tout changer quand vous arrivez.

Quand on arrive dans une entreprise, il est toujours bénéfique de prendre le temps d’une période d’observation, de demander aux autres comment ça se passe, etc., pour comprendre le contexte dans lequel vous allez désormais évoluer. 

Ne vous liez pas non plus trop vite à une personne ou à un groupe : restez courtoise mais prenez le temps d’explorer et de connaître tout le monde avant d’afficher vos préférences…

Intéressez-vous aux autres, à ce qu’ils font, faites-les parler d’eux et de leur travail.

Profitez de votre arrivée dans l’entreprise pour rencontrer les autres, c’est plus facile en tant que nouveau. 

En vous intéressant à eux, vous apprendrez des choses intéressantes et grâce au lien créé, vous serez apprécié ; il sera ainsi plus agréable de travailler. 

Sachez que lorsqu’on arrive dans une grande entreprise, on peut contacter qui on veut pour lui proposer un déjeuner. 

En général, les gens acceptent et cela permet d’obtenir plein d’informations.

Si vous n’avez pas le temps de faire quelque chose, dites-le.

Les patrons et clients ne sont pas là pour prendre soin de vous, c’est à vous de dire si vous ne pouvez pas traiter tel dossier parce que vous n’en avez pas le temps. 

C’est à vous de gérer votre temps et, de manière générale, vos limites.

Bloquez deux demi-journées dans la semaine pour les urgences.

Les urgences et imprévus, c’est 20 % du travail. 

Si vous n’avez pas anticipé cela, les urgences s’ajouteront à votre liste de tâches à faire et vous devrez travailler plus. 

Bloquez dans votre agenda deux demi-journées toutes les semaines, en testant les jours pertinents pour vous. 

D’expérience, cela fonctionne plutôt bien les mercredi matin et vendredi après-midi. 

Et s’il n’y a pas d’urgence cette semaine-là, vous pourrez soit travailler sur des projets de fond soit partir plus tôt.

Si vous le pouvez, choisissez de rester tard au bureau, un ou deux soirs par semaine.

Cela a plein d’avantages : d’abord, les big boss restent souvent tard aussi… et vous aurez ainsi l’occasion d’être en lien avec eux. 

Cela permet aussi de vous reposer : c’est peut-être moins fatiguant de rester travailler que de rentrer s’occuper des courses, des enfants, du dîner… 

Cela peut aussi servir de soupape en permettant d’abattre énormément de travail. 

Et puis, souvent les décisions importantes ne peuvent se prendre que tard, parce qu’il n’y a plus personne pour vous déranger.

Quand c’est possible, ne prenez rien d’important le lundi pour avoir le temps d’organiser votre semaine et ne pas avoir le blues du dimanche soir.

Plus vous reprendrez le contrôle de votre emploi du temps, mieux vous travaillerez. 

Le lundi, il est bon d’arriver au travail sans être stressée par une tâche importante à faire et d’avoir ainsi le temps d’organiser tranquillement sa semaine. 

Si vous suivez cette règle 80 % du temps, ce sera déjà super et vous en verrez l’effet positif.

Démarrez la journée par le truc le plus important.

Quand on commence par les broutilles, on a moins le temps de traiter les sujets les plus importants

Si vous démarrez par le plus important, vous aurez toujours le temps de faire le reste plus tard.

Quand vous avez des enfants et que votre conjoint·e travaille aussi, organisez-vous pour décider qui sera « d’astreinte » pour être appelé en cas de besoin pour les enfants.

Si vous n’avez pas décidé qui s’occupera de votre fils si l’école appelle pour dire qu’il est malade et qu’il faut venir le chercher, vous aurez toujours l’esprit en veille. 

Alors que si vous savez que tout est prévu, que votre conjoint·e pourra se libérer en cas de besoin cette semaine, vous serez plus tranquille, plus disposée, plus créative dans votre travail. 

Et pour les femmes, cela évitera l’écueil fréquent selon lequel c’est la mère qui gère quand il y a un problème d’école ou de médecin.

Si vous êtes parents, prenez le temps de discuter ensemble de l’organisation de la famille, par exemple en vous appelant tous les jours le matin sur le chemin du boulot.

Réguler, c’est discuter ensemble de ce qui va et de ce qui ne va pas, réfléchir à qui va faire quoi, quand, comment. 

La régulation est essentielle quand on vit ensemble ou quand on travaille ensemble. Plus vous prenez le temps de réguler, plus vous en gagnez.

Entrepreneuses : multipliez par trois tous les temps que vous estimez pour vous reconvertir, lancer un business, trouver des clients, etc.

Quand on entreprend, on est optimiste et la réalité nous rattrape souvent.

Le fait de multiplier d’emblée par trois le temps estimé vous permettra de tenir la distance et si vous allez plus vite, de vous réjouir de ce temps gagné au lieu de vous épuiser et de perdre espoir.

Entrepreneuses : mettez la gestion de votre propre énergie en priorité.

Quand on est entrepreneuse, la ressource fondamentale c’est notre propre énergie. Donc quand vous organisez votre semaine, mettez dans cette semaine au moins une activité qui vous donne de l’énergie. Que celle-ci soit rentable ou non, en lien avec le travail ou non. 

Votre énergie, personne d’autre que vous ne peut vous la donner, et c’est votre carburant essentiel.

Le boulot idéal n’existe pas, on a le droit d’essayer quelque chose puis de changer de direction.

Si on veut absolument ne pas se tromper, on est absolument bloqué. 

Essayer c’est sortir du diktat de l’idéal pour explorer ce qui nous va et ce qui ne nous va pas.

Si vous êtes dans l’idée que vous ne pouvez pas changer d’entreprise, regardez les petites annonces, contactez des chasseurs de têtes, postulez, même pour ne pas prendre le travail.

À force de travailler dans la même entreprise, on se met souvent à penser qu’en partir serait dangereux. C’est faux, bien sûr. 

Le but est ici de se souvenir que le monde extérieur existe et de s’entraîner, se réhabituer à être en contact avec lui. 

On donne ainsi le signal qu’on est là, qu’on est intéressée, on se remet au goût du jour.

Si vous êtes bien dans cette entreprise, dans ce travail, vous pouvez être bien aussi ailleurs.

Sortez-vous de la tête qu’« un bon tiens vaut mieux que deux tu l’auras » et que si c’est bien ici, ça ne peut pas être mieux ailleurs. 

Alors que c’est l’inverse : si vous avez réussi à être bien à un endroit, c’est que vous avez développé des compétences pour être à l’aise dans un travail, dans une entreprise… 

Et ces compétences vous pouvez les transférer ailleurs, si vous le souhaitez.

Si vous quittez votre poste, faites en sorte de partir en bons termes.

On croit souvent que pour quitter son job, il faut se fâcher, en être à un point où on ne peut pas faire autrement. Cela peut mener à des disputes violentes, des burnouts… 

Or on n’est pas obligée de se mettre en colère pour avoir l’énergie de partir.

Et professionnellement, il est préférable de garder de bonnes relations partout.

Si vous êtes au chômage, accordez-vous une demi-journée de pause par semaine, et n’oubliez pas de prendre des vacances.

Chercher du travail est un travail, et c’est fatigant. Cela peut même être usant parce que les interactions sont faibles, on n’a plus de collègues, on reçoit des réponses négatives et stéréotypées qui donnent très peu de retours authentiques. 

On a donc besoin d’avoir un espace où l’on vit autre chose que l’inquiétude de ne pas avoir de travail. Cela permet de mettre le cerveau en pause.

Quand on est au chômage depuis longtemps, on peut avoir tendance à chercher « plus bas », et c’est exactement le contraire qu’il faut faire : chercher « plus haut ».

Diminuer ses exigences quand on est inquiète, ça n’envoie pas le bon signal. Parce que les gens se rendront bien compte que vous êtes trop qualifiée pour le poste et ils vont se dire que vous n’y resterez pas longtemps. 

Et puis, les gens n’aiment pas recruter une collaboratrice qui risque de leur piquer la place parce qu’elle est plus compétente qu’eux. 

Alors que viser plus haut, c’est se reconnaître à soi-même des compétences, une expertise, et accepter de les mettre en avant et d’être choisi pour la professionnelle que l’on est.

Lors d’un entretien d’embauche, souvenez-vous que si vous faites une erreur, la plupart du temps cela vous rendra plus sympathique et plus humain.

On n’a pas envie d’embaucher quelqu’un de trop parfait : ça peut faire peur, on se dit qu’il va être trop contrôlant, trop emmerdant, et qu’il va voir tous nos défauts et nous embêter avec. 

En tant que recruteur, on va se demander où est le problème si l’entretien est trop parfait. Alors que bégayer à un moment, faire tomber son stylo, tirer la porte plutôt que de la pousser… montre que vous êtes humaine.

Durant un entretien d’embauche, souvenez-vous que le recruteur cherche quelqu’un, qu’il a besoin de quelqu’un.

On a tendance à considérer que l’entreprise fait un cadeau au candidat en lui « offrant » un travail. Alors que la réalité est qu’elle a besoin de quelqu’un, de la même manière que vous, vous avez besoin de travail. 

L’entretien d’embauche sert donc à déterminer si les deux professionnels que vous êtes vont pouvoir faire affaire ensemble. Il permet de poser des questions et de négocier les conditions pour que l’affaire se passe bien. 

Vous avez donc aussi le droit de refuser le job qui vous est proposé si ces conditions ne vous conviennent pas.

En entretien d’embauche, prenez le risque de jouer franc jeu.

N’essayez pas de suivre tel ou tel conseil pour correspondre aux attentes des recruteurs, car au final ce ne sera pas vous. Si vous êtes autoritaire, assumez de l’être. Si vous êtes enthousiaste, n’essayez pas de vous limiter, de vous éteindre. 

Jouer franc jeu, cela permet à chacun de se positionner clairement, l’entreprise ne sera pas déçue après vous avoir embauché, et surtout vous n’aurez pas à vous « tordre » pour ressembler à ce qu’on attend de vous.

Si vous n’êtes pas recrutée, ce n’est pas que vous êtes mauvaise. C’est que le recruteur a une autre image de la personne qui doit occuper le poste.

C’est comme pour la sélection des acteurs dans un casting : si le réalisateur s’est fait, en lisant le scénario, une idée de la personne qui va jouer le rôle mais qu’il n’arrive pas à exprimer clairement « je veux tel type de personne », c’est en voyant les acteurs qu’il se rendra compte si untel ou untelle correspond ou non à ce qu’il a dans la tête.

Soyez vigilante lors de la négociation de votre contrat de travail (ou bon de commande pour les indépendantes), parce qu’une fois posé, il sera difficile de le renégocier ensuite.

Réfléchissez bien pour trouver ce qui vous va et ne vous limitez pas à l’argent. 

Si vous n’avez pas le salaire que vous voulez, alors demandez un avantage en nature (voiture, ordinateur, jours de RTT en plus, des formations, du coaching, etc.) et pour les indépendants : délais, périmètre de la mission, prise en charge des frais, soutien en interne…

Assumez que vous fonctionnez comme ci ou comme ça pour bien travailler.

On a tous besoin de certaines conditions pour bien travailler. Les repérer, c’est se donner le moyen de les annoncer tranquillement aux autres. Gardez tout de même de la souplesse : tant que vos conditions sont remplies à 80 % du temps, c’est déjà super et vous avez les moyens de bien travailler.

Profitez d’un nouveau poste pour poser tranquillement votre cadre et ainsi informer les autres : « eh bien moi pour bien travailler, je vais à la gym un jour sur deux » ; « moi pour bien travailler, je ne vais pas à plus de x réunions par jour ». Vous pouvez aussi changer de fonctionnement à l’occasion d’un changement d’année, de poste, de périmètre… et annoncer : « pour bien travailler, je vous informe que je vais… ». Les mots « bien travailler » permettent de faire alliance autour de ce but qui fédère tout le monde et qui est trop souvent oublié.

Faites de votre lieu de travail un lieu agréable pour vous, qui vous ressemble et dans lequel vous vous sentez bien.

Fauteuil confortable, éclairage agréable, décoration qui vous va, ordinateur qui vous plaît, plantes vertes, rehausseur d’ordinateur portable… Que vous soyez indépendant, salarié, avec votre propre lieu, au bureau, à la maison ou dans un coworking… Le lieu de travail est le lieu dans lequel on passe le plus de temps réveillé. En prendre soin, c’est aussi se donner les

moyens de bien travailler, c’est se mettre dans des conditions qui nous sont favorables. Même pour ceux qui ont la croyance qu’il faut en baver au boulot, y mettre du confort, ça change la vie immédiatement et améliore la qualité de votre travail.

Choisissez les moments pour ouvrir ou fermer la porte de votre bureau.

La porte ouverte signifie que vous êtes disponible et la porte fermée que vous ne l’êtes pas. Rappelez-vous qu’il n’est approprié ni de l’avoir toujours ouverte – ce qui signifierait que vous êtes tout le temps disponible –, ni tout le temps fermée – ce qui voudrait dire que vous ne l’êtes jamais. 

Si vous n’avez pas de bureau ni de porte, sachez que c’est la même chose si vous portez tout le temps le casque sur les oreilles, ou si votre messagerie instantanée est toujours en mode disponible ou indisponible…

Identifiez si vous êtes meilleure le matin ou le soir et adaptez autant que possible votre manière de travailler pour être en phase avec ces horaires.

Plus on se connaît, plus on assume son mode de fonctionnement et mieux on travaille. 

Si vous savez que vous êtes plus efficace le matin, organisez-vous pour que les moments où vous devez réfléchir et vous concentrer soient calés le matin. 

On est souvent plus libre de son emploi du temps qu’on ne le pense, et savoir que l’on peut jouer sur le moment où l’on réalise une tâche est une vraie aide.

Si vous êtes portée et passionnée par un sujet, donc prêt à le travailler pour développer votre compétence, formez-vous jusqu’à devenir bonne et même très bonne, même si tout le monde dit que le secteur est bouché…

Se former est souvent la clé pour ouvrir la porte de la réussite professionnelle. 

C’est la «théorie de la connaissance» avec sa hiérarchisation en 5/50/500/5000/50000heures passées à s’améliorer sur un seul et même thème : 

– en 5 heures, on entre dans une connaissance ; 

– en 50 heures on peut la pratiquer ; 

– en 500 heures (3 mois, tous les jours, 8 heures par jour), on peut commencer à l’enseigner ; 

– en 5 000 heures, on devient un expert reconnu ; 

– en 50 000 heures, on est ce qui s’appelle « un trésor de l’humanité », à savoir qu’on est capable de faire des choses que les autres ne sont même pas capables d’imaginer.

Rappelez-vous la finalité de votre travail, afin de remettre du sens.

On est bien plus motivée, impliquée, quand on perçoit le sens des choses que l’on fait, car c’est lui qui nous donne l’élan d’avancer. 

Souvenez-vous que le sens, c’est à nous de le donner, ce n’est pas quelque chose que l’on «trouve».

 Donc, quel sens mettez-vous dans votre travail ? 

Que ce soit le fait de gagner de l’argent pour avoir une sécurité financière ou de contribuer à un monde meilleur, eh bien, vous le rappeler vous redonnera de l’énergie.

Ayez en tête de quoi vous êtes responsable et de quoi vous n’êtes pas responsable.

Vous êtes responsable de votre travail et si vous gérez une équipe, du fait de donner à chacun le temps et les moyens de bien travailler. 

Vous n’êtes pas responsable du bonheur des autres, ni de l’économie… 

Faites de temps en temps la liste de ce qui est de votre responsabilité au travail et de ce qui ne l’est pas, cela vous permettra de gagner de la clarté sur votre mission et ainsi du temps et de l’énergie.

Pour vous aider, il est plus facile de faire cette liste avec une autre personne, cela apporte de la distance et vous évite de porter le poids du monde sur vos épaules…

Quand vous vous faites du souci pour quelque chose, posez-vous la question : est-ce qu’il y a un problème ? Si oui : est-ce que vous y pouvez quelque chose ?

Si vous n’y pouvez rien, alors il n’y a rien faire, du coup pas de souci à se faire.

Si vous y pouvez quelque chose, alors faites-le, et vous n’aurez plus de souci à vous faire.

On confond souvent le fait de se faire du souci et le fait d’avoir un problème. 

Cet exercice sépare les deux et permet de ne plus être inquiet.

Il faut toujours avoir un plan B, et même un plan C… et on peut même aller jusqu’au plan Z.

Pour augmenter les chances de réussite de votre plan A, il est aidant d’avoir des alternatives : cela fait baisser la pression (la nécessité de réussir selon un chemin unique). 

Et dans le cas où le plan A serait un échec, vous y seriez déjà préparée, ce qui est très rassurant.

Pour avoir plus d’impact en visioconférence, placez une bonne lumière face à vous pour que les autres puissent voir clairement votre visage.

Quand on n’a qu’une image plate pour appréhender l’autre en visioconférence, il faut que cette image soit nickel. 

Le gros plan permet de voir les expressions du visage, nécessaires pour la relation entre humains.

En visioconférence, pour être en lien avec l’autre, cachez votre propre image ou minimisez-la.

On n’a pas l’habitude de se voir en permanence et c’est perturbant.

Inévitablement cette image de nous-même est dans le champ et elle accapare une partie de notre attention, soit parce qu’on se trouve super bien et qu’on se regarde narcissiquement, soit parce qu’on se trouve vraiment pas top et qu’on se dénigre. 

Dans tous les cas, on est moins en contact avec ses interlocuteurs et ils le sentent.

En visioconférence, faites en sorte de fixer la durée des réunions à 30 ou 45 minutes, comme cela vous aurez au moins 15 minutes avant que la suivante ne démarre.

La fatigue liée à l’utilisation de Zoom est à prendre en compte. 

On n’est pas habituée à voir tous ces visages en même temps devant soi sur un écran aussi longtemps. 

Comme les réunions sont fixées en général à l’heure pile, cela vous fera un break pour vous étirer, faire quelques pas… et regarder autre chose que votre écran.

Allez voir ce que font les concurrents une fois par an pour vous tenir informé, mais pas plus.

Le risque avec la concurrence, c’est de la regarder tout le temps et de se positionner par rapport à elle au lieu de faire ce qui nous correspond (et qu’il n’y a que nous pour faire ainsi). 

S’y intéresser une fois par an permet de se maintenir informée, ce qui est nécessaire, voire de s’inspirer, mais sans en être obsédée.

Face à un changement professionnel difficile, regardez ce qui est arrivé à vos parents au même âge pour écarter la corrélation éventuelle.

Cela peut arriver, dans certains cas, que l’on vive les mêmes situations au même âge que ses parents ou d’autres personnes de sa famille. 

Période de chômage… Restructuration… Hésitations… 

Le fait d’en prendre conscience donne la possibilité de faire autrement : non, vous n’avez pas la même vie professionnelle que votre père/mère. 

`Vous êtes une personne différente, avec des ressources différentes, dans un monde différent. 

Et ce n’est pas parce qu’il ou elle a vécu quelque chose de difficile au même âge que vous, que vous ne pouvez pas être bien.

Rappelez-vous que ce n’est qu’un travail, ce n’est pas vous. Et que vous avez plein d’autres possibilités.

Vous êtes une personne multifacettes, comme un diamant. 

Même si l’activité professionnelle prend énormément de place dans notre société, et dans votre vie, ce n’est qu’une facette de vous. 

Et elle peut s’exprimer à travers toutes sortes de métiers.

J'ai écrit cet ouvrage avec 2 amis psy et coach.

Isabelle Constant est psychothérapeute, superviseuse et formatrice de superviseurs. Ses outils principaux sont l’Analyse Transactionnelle, la Gestalt, les constellations familiales, l’intervention systémique paradoxale de Palo Alto et l’hypnose. Elle a créé le TEDx « Le problème du désir de couple ».

Stéphane Roger est thérapeute, executive coach et superviseur. Il a fondé TEDxVaugirardRoad, conférence TEDx de premier plan en France aux 6 millions de vues. Son but : révéler la puissance de chacun à travers son authenticité. Ses outils principaux sont l’Analyse Transactionnelle, l’intervention systémique paradoxale de Palo Alto et les constellations systémiques.