Voilà la théorie sur le cycle de l'évolution professionnelle

Où en êtes-vous, dans votre évolution professionnelle ?

On ne peut pas s’empêcher d’évoluer… Comme dans une spirale, on passe plusieurs fois par le même cycle.

L’analyse transactionnelle –théorie de la personnalité et de la communication— distingue 4 phases dans le cycle de l’évolution :

1. la dépendance

2. la contre-dépendance

3. l’indépendance

4. l’interdépendance

Ici, vous pouvez visionner la vidéo que j’ai tournée pour expliquer ce cycle.

Il est intéressant de comprendre dans quelle phase on se trouve pour faire le point, et comprendre quelles vont être les prochaines étapes et comment s’y préparer.

Il arrive aussi qu’on se retrouve coincée dans une phase sans savoir comment en sortir. 

Je vais vous aider à dénouer vos blocages et ainsi reprendre un cycle fluide et retrouver votre confiance, votre leadership et votre puissance.

Et évoluer vers la personne que vous souhaitez devenir.

Afin que vos meilleures année professionnelles soient à venir.

 

Dans quelle étape professionnelle êtes-vous aujourd'hui ?

L’étape dont le score est le plus élevé est celle dans laquelle vous êtes en ce moment au travail.

1. La dépendance

Cliquez pour visionner la vidéo que j’ai enregistrée sur la dépendance.

Si vous êtes dans cette première phase du cycle, et que vous venez de démarrer une nouvelle étape de votre vie professionnelle, c’est tout à fait normal. 

C’est le début du cycle, la phase d’apprentissage.

Imaginez un nouveau-né : il dépend des autres pour survivre.

Quand vous démarrez un nouveau projet ou un nouveau travail, vous êtes en état de dépendance. C’est une phase d’apprentissage inévitable.

Et en même temps, ce n’est pas toujours agréable à vivre, car beaucoup ont tendance à se dévaloriser lors de cette première étape.

  • Je suis nulle.
  • Je ne suis pas capable.
  • Je ne vais jamais y arriver…

Vous retrouvez l’« enfant soumis », qui se vit comme inférieur aux autres… qui a peur et se soumet aux figures d’autorité.

Les personnes qui disent « on » quand elles parlent d’elles sont à priori en train de vivre une « dépendance », car le « on » marque une symbiose avec l’entourage. Il n’y a pas encore de « je », de « moi », pas de séparation, comme un nourrisson qui pense faire un tout avec les autres.

Le fait de savoir qu’il est normal de passer par ce stade de dépendance peut vous rassurer, vous aider à relâcher la pression et même vous revaloriser : « Bon, je débute et je vais prendre le temps d’y arriver, c’est normal de me sentir un peu mal, ce n’est pas grave, cela va passer, ça fait partie du processus du cycle de l’évolution professionnelle ».

Si vous avez entamé une nouvelle étape professionnelle il y a longtemps déjà, que vous êtes coincée dans cette phase de dépendance et que vous en souffrez –dévalorisation, manque de confiance en vous, pas assez d’indépendance—alors, il serait bénéfique de vous faire accompagner pour en sortir. En effet, si c’était facile, vous l’auriez déjà fait toute seule. Il est absolument possible de sortir de cette phase de dépendance, mais si vous y êtes coincée, vous pouvez vous faire accompagner.

Pour passer à l’étape suivante, il faut faire le “deuil de la sécurité”, être prête à prendre des risques.

2. La contre-dépendance

Ici, vous pouvez visionner la vidéo que j’ai tournée sur la contre-dépendance.

Si vous êtes dans cette étape, vous passez par une phase de rébellion : dans la contre-dépendance, rien ne va plus.

La contre-dépendance, c’est l’enfant de deux ans et demi qui dit « non », c’est l’adolescent qui claque la porte en insultant ses parents… Ils ne se sentent pas bien, et accusent les autres de leur malheur – en particulier leurs parents et les personnes qui s’occupent d’eux. Leurs besoins de grandir et d’individuation sont si forts qu’ils préfèrent perdre l’amour de leurs proches plutôt que de rester petits et dépendants.

Vous avez reconnu l’« enfant rebelle » : il prend le contre-pied de tout.

Le rebelle dit « tu » au lieu de dire « je » : il accuse l’autre.

– C’est de ta faute.

– A cause de toi, je ne vais pas bien.

– Tu es vraiment nul ! et moi aussi…

Après la découverte d’un nouvel environnement de travail et la phase de dépendance que cela induit avec l’apprentissage de nouvelles règles, une nouvelle période s’ouvre où vous trouvez que vos managers ne sont pas à la hauteur, et qu’à cause d’eux, vous n’allez pas bien. Pour certains le stade de contre-dépendance ne dure que cinq minutes, ou trois jours… pour d’autres il perdure plus longtemps, voire des années… et certains même y restent toute leur vie.

Ce profil de rebelle à vie, peut se traduire, en entreprise, par des personnes qui ne travaillent pas, boudent, font la tête, s’insurgent dès que leur chef leur demande de remplir leur contrat de travail. Ce sont souvent des gens qui mettent beaucoup d’énergie à s’opposer à leurs supérieurs hiérarchiques.

Le rebelle a envie d’être chef, mais n’en a pas l’énergie. En revanche, il a l’énergie lorsqu’il s’agit d’embêter le chef…

La contre-dépendance est la période la plus difficile à vivre. Mais c’est aussi une étape indispensable pour grandir et devenir autonome.

Si vous êtes dans cette phase depuis peu, cela fait sens : vous passez de la dépendance, l’étape précédente, à l’indépendance, la prochaine étape.

En revanche, si vous êtes bloquée dans cette phase de contre-dépendance depuis longtemps, vous endurez probablement une véritable souffrance professionnelle. Si tel est le cas, c’est qu’il vous est certainement difficile de lâcher la colère, de prendre la responsabilité de ce que vous vivez, et de vous occuper de vous et de vos besoins. Il se peut aussi qu’un de vos supérieurs vous maintienne en état de “dépendance” et, tandis que vous tentez d’en sortir, vous arrivez seulement à l’étape de “contre-dépendance” sans parvenir à l’”indépendance”.

Pour passer au stade suivant, vous allez devoir faire le “deuil de l’irresponsabilité”, c’est-à-dire qu’il vous faudra prendre la responsabilité de votre vie, de vos choix, de vos actions.

Si vous n’y arrivez pas seule, car cela peut être extrêmement inconfortable et difficile, faites-vous accompagner.

3. L’indépendance

Pendant l’étape de l’indépendance, vous êtes la reine du monde et regonflez votre estime de vous.

Enfin ! Voilà l’indépendance tant méritée après les deux premières phases difficiles à vivre.

Imaginez un jeune adulte qui vient d’obtenir son premier boulot, son premier appartement. Il est heureux ! Et il est au top ! Il saura faire différemment, bien mieux que ses parents, bien mieux que la génération précédente !

Vous souvenez-vous de cette période, et du sentiment de puissance que vous avez pu ressentir ?

Il est essentiel de regonfler son estime de soi après avoir été en position de faiblesse lors des étapes de dépendance et contre-dépendance. Le moment est venu de s’occuper de soi, de ses propres besoins, et c’est positif : valorisation, reconnaissance, confiance en soi, estime de soi, affirmation de soi…

Dans l’indépendance, les personnes ont tendance à dire « Moi, je » :

– Moi, j’assure !

– Moi, je vais réussir !

– Moi, je suis mieux que les autres !

Dans l’indépendance, nous nous sentons puissants pour la première fois du cycle de l’évolution professionnelle, mais nous pensons que nous valons mieux que les autres… Vous reconnaissez là la position du parent toxique : moi je sais, les autres ne savent pas…

Cela peut nous mettre dans une période « exécrable » pour les autres. Tant pis. Vivre ses propres besoins est important pour se revaloriser et pouvoir basculer vers l’interdépendance.

Si vous êtes dans cette phase d’indépendance après avoir passé du temps en dépendance et en contre-dépendance, super, profitez-en ! Regonflez-vous à bloc !

Mais si vous en avez assez de travailler seule, de penser que les autres sont moins bons que vous, si vous avez envie de collaborer, de vous associer, de collectif, et que vous n’y arrivez pas, eh bien, faites-vous accompagner en coaching.

Car pour passer à l’étape suivante, vous allez devoir faire le “deuil du narcissisme”.

4. L’inter-dépendance

Cliquez-ici pour visionner la vidéo que j’ai tournée sur l’interdépendance

Formidable, vous arrivez à vivre en interdépendance, tout va bien !

L’interdépendance, c’est l’aboutissement du cycle. Vous vivez comme un “adulte intégré” : un adulte assumé, avec la puissance de l’enfant libre, la permission et la protection de deux parents positifs.

Avez-vous déjà travaillé dans cet état d’esprit ? C’est un sentiment fantastique, je vous le souhaite.

Quoi que je fasse, je suis OK, et quoi qu’il fasse, l’autre aussi est OK.

Je m’affirme calmement. Je dis ce que j’ai à dire. Je cadre et recadre. J’aide quand on me le demande et si j’en ai envie, le temps, les moyens.

Je me valorise et je valorise les autres.

La position idéale !

Après avoir vécu dans le « on », puis le « tu » et le « moi, je », j’arrive au « nous » :

– Nous formons une équipe.

– Nous sommes capables.

– Nous réussissons ensemble.

Tout va bien, c’est super… Mais, au bout d’un moment, le confort ronronne… je m’ennuis… et je change de travail, ou je prends une nouvelle mission et hop, je rebascule dans la dépendance, et le cycle recommence.

Le cycle de l’évolution professionnelle se vit comme une spirale. Il n’y a jamais de fin…

Certaines personnes se sentent coupables de rester travailler dans ce confort de l’interdépendance. C’est souvent le cas des jeunes mères qui viennent d’avoir leur vie bouleversée par la maternité et qui, en plus, souhaitent évoluer dans leur job et démarrer une nouvelle activité. Pourquoi pas, bien sûr, et c’est possible. Mais il est aussi possible d’attendre un peu pour ne pas voir tous les aspects de sa vie chamboulés en même temps.

Vous avez le droit de travailler dans le confort ! D’en profiter ! Avant de redémarrer un nouveau cycle professionnel.

Pour rebasculer à la première étape, vous allez faire le deuil du confort.

Je vous souhaite plus de clarté sur où vous en êtes...

Si vous avez besoin d’aide pour passer à l’étape suivante, je suis là pour vous.

Contactez-moi pour en discuter.

Vous souhaitez mieux me connaître ? Je suis Chine Lanzmann, coach depuis 2004.

Je suis experte pour aider les femmes leaders à maximiser leurs talents.

J’ai écrit plusieurs livres, dont le best-seller, le Guide de l’Auto-Coaching pour les Femmes, ouvrage pratique sur le sujet du leadership au féminin.

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