Comment ça se passe, pour vous, les séparations ?
Démission, fin de contrat, licenciement… ?
Trop souvent, quand on se sépare, on se met en colère.
Et on part fâché.
Regardez la vidéo, je vous explique comment faire autrement.
Je le sais bien, car j’ai fonctionné ainsi trop longtemps.
Ça vous est sûrement arrivée de quitter un travail, de quitter un poste, de quitter une entreprise, de vous séparer de personnes avec lesquelles vous travaillez.
- Est-ce que c’est vous qui partez ?
- Est-ce que c’est elles qui partent ?
- Est-ce que vous les licenciez ?
- Est-ce que vous êtes licenciée ?
Bon, c’est la vie.
À chaque séparation, il y a beaucoup de tristesse. Ça peut être douloureux à vivre sur le moment, mais peut-être que ça vous est aussi arrivée, pour ne pas ressentir cette tristesse, d’être en colère.
J’ai beaucoup de clientes, et à moi aussi, ça m’est arrivée, quand c’était difficile, finalement, de se séparer, d’être dans de la colère et d’en vouloir à l’autre.
On est en colère, parce qu’on ne veut pas ressentir cette tristesse. Bien sûr, c’est inconscient. On ne sait pas qu’on est triste. Pour ne pas ressentir cette tristesse, je vais me mettre en colère, je vais en vouloir à l’autre. Je vais me dire :
“Heureusement que je pars, parce que quand même, mon patron, mon manager, il n’est pas top. Oui, c’est à cause de lui. Il faut que je parte !”
Avez-vous assez confiance en vous ?
Je pensais à une séance, cette semaine, avec plusieurs clientes qui sont dans des comités de direction, sur le point d’y rentrer ou qui sont à la tête de leur entreprise. Cela a été vraiment important pour elles de comprendre. Il y en avait une, notamment, qui était tout le temps en train de se fâcher et de souffrir, en colère contre l’autre ou contre elle. Elle disait :
“Oui, je ne peux pas faire autrement ! Il faut que la situation soit devenue impossible, que la relation soit devenue vraiment toxique et là, je suis obligée de partir !”
Ça fait enfler la situation avec beaucoup de souffrance, alors qu’en fait, le but, c’est de partir. Donc, quand on reconnaît la tristesse de la séparation, on n’est pas obligée d’aller dans de la colère.
Oui, c’est douloureux, mais ce qui est formidable avec la tristesse, c’est que, quand on plonge dans la tristesse, on touche le fond et on remonte.
Souvent, on n’ose pas plonger parce qu’on se dit :
“Oui, si je plonge, je vais rester au fond de la tristesse pour la vie.”
Pas du tout ! Alors quand on ne se permet pas de plonger, on reste en surface et on est tout le temps un peu tristou, ce qui n’est pas génial non plus. C’est assez fréquent.
Quand c’est le moment de se séparer de quelqu’un ou d’un travail ou d’une entreprise, afin de pouvoir faire ce travail de deuil, je propose souvent à mes clientes :
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- De reconnaître tout ce que l’autre a apporté
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- Tout ce que ce poste a apporté,
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- Tout ce que cette fonction a apporté
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- Tout ce que cette personne a apporté,
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- D’être vraiment dans de la gratitude, tout ce que cette entreprise a apporté.
C’est tout ce que je vous souhaite. Pouvoir partir et ressentir cette tristesse du départ pour vous épanouir totalement dans votre vie professionnelle.
Si vous y arrivez, bravo !
Formidable !
Si vous n’y arrivez pas, je suis là pour vous.