Quelle est votre zone d’influence ?

Conseil Coaching professionnel de Chine Lanzmann, mastercoach certifiée experte en leadership au féminin : Quelle est votre zone d'influence ?

Et si vous arrêtiez de perdre votre énergie là où vous n’avez aucun pouvoir ?

Le leadership commence par un choix simple : concentrer votre attention là où vous avez de l’impact.

Dans mes accompagnements, je constate souvent la même chose : trop de femmes ultra-compétentes se noient dans des préoccupations sur lesquelles elles n’ont aucun pouvoir. Ce phénomène, largement observé en développement personnel et professionnel, freine votre progression, mine votre énergie, et vous empêche de vous positionner clairement.

Aujourd’hui, je vous partage un outil essentiel en coaching de leadership, inspiré de Stephen Covey : le cercle de préoccupation vs le cercle d’influence. Cette distinction change tout. Car une posture proactive, ancrée dans votre zone d’influence, c’est l’un des leviers les plus puissants pour renforcer votre assertivité, votre impact et votre alignement en tant que femme dirigeante, entrepreneure ou consultante.

Dans cet article, je vous explique comment faire cette bascule, avec des exemples concrets tirés de la vie professionnelle, pour vous aider à passer à l’action et (re)prendre le pouvoir là où vous en avez vraiment.

Distinguer la zone de préoccupation et la zone d’influence

En coaching collectif, j’ai transmis cet outil qui vient de Stephen Covey, l’auteur de l’un des premiers best-seller de développement personnel : Les 7 habitudes de ceux qui réussissent, et ça a plu à mes coachées, alors je vous le transmets aujourd’hui. 

C’est ce fameux “Cercle de préoccupation” avec, au milieu, le “Cercle de mon influence”. 

Le cercle des préoccupations, c’est sur ce en quoi je ne n’ai aucune influence. Je n’y peux rien, et ça ne sert à rien de s’inquiéter. Comme la météo… L’humeur des autres… Les crises économiques…

Le cercle d’influence, c’est sur quoi je peux agir, sur quoi j’ai vraiment de l’influence. Plus je vais m’occuper de mon cercle d’influence, plus il va grandir.



Se préoccuper de la “zone de préoccupation” ne sert à rien

  • C’est par exemple la météo : je n’y peux rien s’il y a du vent, s’il pleut… 
  • Je n’y peux rien si mon patron est en colère, ou si j’ai un collaborateur qui boude. 

 

Se préoccuper de ce dont on n’y peut rien peut nous prendre la tête, nous empêcher de dormir et occuper jusqu’à 80% de notre mental, nous fait perdre du temps, de l’énergie et cela n’a aucune efficacité.

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Agir sur la zone d’influence pour avoir plus d’impact

Ma zone d’influence, c’est tout cet espace entre ce qui se passe et comment je réagis, comment je décide, comment je choisis d’être proactive et non réactive à cet environnement, et comment je vais me concentrer sur moi.

Je n’ai pas d’influence sur la météo, mais j’ai de l’influence sur comment je réagis à la situation. 

Si je suis coincée dans les embouteillages, je n’ai aucune influence sur les embouteillages, par contre, j’ai de l’influence sur comment je réagis : 

– Me*de, ça fait ch*er, je vais être coincée, je vais être en retard… et je peux râler pendant deux heures et ça ne changera rien à la situation.

– Ou : “Ah, super ! Je préviens que je serai en retard, je repousse la réunion et j’en profite pour écouter de la musique, écouter un podcast, passer des appels pros ou persos… Ou je gare ma voiture, j’y vais à pied et je profite pour faire mes 10.000 pas par jour. Là, j’ai de l’influence. 

 

Plus mon cercle d’influence grandit et plus j’ai de l’influence sur toute ma vie

Si mon patron me gronde ou si un client n’est pas content, comment je réagis ? Je ne peux rien contre leur colère. 

Ma zone d’influence, c’est comment je réagis à cette colère : 

  • Je peux me protéger : vivre avec mon armure, ma bulle de protection, puis sa colère finira par glisser, même si ce n’est jamais agréable d’être grondé…
  • Je peux aussi me mettre en métaposition et dire : écoutez, vous êtes en colère, ce n’est pas le bon moment pour discuter, prévenez-moi quand vous serez calmé. 

 

Être proactive plutôt que réactive face aux situations

Là où on a le plus d’influence dans notre vie, c’est quand on est proactive.

Proactive face aux situations plutôt que réactive aux situations. 

Si votre situation professionnelle ne vous convient pas, arrêtez de râler, arrêtez de la subir. 

Branchez-vous plutôt sur comment vous pouvez réagir. Et là, vous avez beaucoup plus d’espace que vous pouvez imaginer. Et c’est là où vous allez vraiment vous développer, développer votre leadership. Et toute votre influence. C’est ce que je vous souhaite !

Photo en portrait de la coach Chine Lanzmann, coaching pour les femmes leaders

Vous connaissez le programme Woman Impact ?

Il s’agit d’un programme de coaching qui permet aux femmes leaders de vivre leurs meilleures années professionnelles.

La zone de préoccupation, c’est tout ce qui m’affecte mais sur lequel je n’ai aucun pouvoir d’action : la météo, les décisions politiques, l’humeur d’un collègue, le comportement de mon patron…


La zone d’influence, c’est ce que je peux modifier, ajuster ou transformer : ma réaction, mes décisions, ma posture, ma manière de répondre. En tant que femme, leader ou non, c’est un virage intérieur puissant que de revenir à cette zone d’impact personnel. C’est un outil-clé en coaching de leadership féminin, que j’utilise régulièrement en atelier.

Parce que sinon, je m’épuise à vouloir contrôler ce qui ne dépend pas de moi. Or, dans le cadre du développement personnel et professionnel, ce recentrage change tout : je reprends de l’énergie, je gagne en clarté, et je reprends les rênes. C’est particulièrement crucial dans un environnement professionnel exigeant.

Posez-vous cette question simple : “Est-ce que j’ai un pouvoir d’action ici et maintenant ?”

Si la réponse est non, vous êtes sûrement dans votre zone de préoccupation.

Si la réponse est oui, même un tout petit peu, alors vous êtes dans votre cercle d’influence. Et c’est là que tout devient possible.

Oui. Et c’est l’un des points les plus puissants que j’ai observés en coaching. Plus je m’occupe de ce sur quoi j’ai du pouvoir, plus ma capacité d’influence grandit. Ce n’est pas magique, c’est mécanique : je développe ma confiance, j’ose poser mes limites, je gagne en leadership. C’est ainsi que se transforme une posture subie en posture choisie.

Pas du tout. Ce n’est pas une invitation à l’indifférence ou au déni. C’est un appel à la lucidité : reconnaître ce qui m’affecte, oui, mais ne pas y consacrer toute mon énergie si je ne peux rien y changer. C’est ce que j’explique souvent lors de mes ateliers de coaching : la question n’est pas “est-ce que ça m’énerve ?”, mais “qu’est-ce que j’en fais ?”.

C’est un entraînement. La première étape, c’est l’observation : “Est-ce que là, je rumine sur quelque chose que je ne contrôle pas ?”.

Ensuite, je peux choisir une autre posture : respirer, poser une action, dire non, demander de l’aide…

Le leadership féminin ne se construit pas sur le contrôle mais sur la conscience. Quand je sais où j’ai de l’impact, je deviens plus stratégique, plus calme, plus alignée. Je choisis où je mets mon énergie. Cette lucidité, cette posture d’autorité intérieure, est à la base de toute prise de leadership authentique, que ce soit dans une équipe, un projet, ou ma propre vie.

Absolument. Cette grille de lecture s’applique autant à mes relations amoureuses qu’à la gestion de mon temps ou à mes enfants. Je ne peux pas forcer quelqu’un à changer. En revanche, je peux choisir comment je réagis, comment je m’exprime, ou quelles limites je pose. C’est ce que j’appelle “habiter ma puissance tranquille”.

Non, ce n’est pas une baguette magique. Mais c’est une première étape pour regagner de la marge de manœuvre. Dans un environnement professionnel toxique, par exemple, je peux commencer par observer mes réactions, mes ressources, mes appuis. Ensuite, je peux prendre des décisions plus éclairées, poser des actions concrètes. Ce n’est pas un chemin facile, mais c’est un chemin possible.

Oui, et je le recommande vivement. Que vous dirigiez une équipe ou une entreprise, cette distinction est précieuse pour ne pas vous épuiser. Elle vous aide à garder le cap, à faire la différence entre ce qui mérite votre attention et ce qui n’en vaut pas la peine. C’est un outil fondamental dans le coaching de leadership au féminin, notamment pour celles qui veulent créer un impact durable.

Les points clés à retenir

1. Deux cercles à distinguer pour mieux se positionner

  • Zone de préoccupation : ce qui m’inquiète mais sur quoi je n’ai aucun pouvoir d’action (la météo, les émotions des autres, les décisions externes…).

  • Zone d’influence : ce sur quoi j’ai un impact direct, même limité (mes réactions, mes décisions, ma posture, mes mots…).


 

2. Se concentrer sur sa zone d’influence est un acte de leadership

  • Plus je m’engage dans ce que je contrôle, plus je développe ma puissance personnelle.

  • Cela me permet de passer d’une posture réactive à une posture proactive.

  • Ce recentrage est une clé du développement professionnel, notamment pour les femmes en quête d’alignement et d’impact.


 

3. Se focaliser sur la zone de préoccupation est énergivore et stérile

  • Cela épuise mentalement, sans générer aucun changement concret.

  • Cela crée une illusion d’impuissance qui freine la prise d’initiative et mine la confiance en soi.


 

4. Le pouvoir est dans la réaction, pas dans la situation

  • Ce n’est pas la situation en soi qui détermine notre expérience, mais notre manière d’y répondre.

  • Même dans les cas où je n’ai aucun pouvoir sur le contexte, j’ai toujours une liberté intérieure dans ma manière d’agir, de penser, de ressentir.


 

5. Agrandir sa zone d’influence, c’est agrandir son leadership

  • Plus je travaille dans ma zone d’influence, plus elle s’élargit.

  • Ce mouvement me permet de transformer des blocages en opportunités.

  • C’est ce que j’observe au quotidien dans mes sessions de coaching : ce changement de perspective transforme l’impact professionnel et personnel.

Chine Lanzmann, la coach en leadership au féminin, vous parle de la "toute puissance"

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