Quand vous venez de perdre un parent ou un proche, comment faites-vous ?
- Vous continuez de travailler ?
- Ou vous arrêtez ?
Ma mère est morte il y a 10 jours. Elle avait 85 ans. Elle était dépendante depuis 3 ans, et son état de santé s’est brusquement aggravé suite à une chute 2 jours auparavant.
J’étais en pleine journée de coaching collectif avec quelques participantes de Woman Impact, quand j’ai reçu un message de la personne qui s’occupait d’elle me disant qu’elle était à moitié consciente et qu’elle allait être hospitalisée. Le SAMU était là, et ils attendaient une place à l’hôpital …
L’été est la période idéale pour prendre du recul sur votre situation au travail.
Chaque jour, je vous offre une “carte postale” de coaching professionnel.
- Des conseils d’une coach experte en leadership au féminin
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J’ai eu du mal à interrompre mon travail
Ça a fait “freeze” … On était en plein boulot.
Une partie de moi se disait : je vais continuer.
Le “soit forte” quand tu me tiens ! Je résiste.
En fait, non … Je n’avais pas les neurones, je n’avais pas l’énergie nécessaire pour continuer.
Heureusement que mes clientes se sont occupées de moi.
Elles m’ont toutes dit : “Mais non, on arrête là ! Va voir ta mère.”
Et vraiment, j’ai eu du mal à accepter de stopper la journée.
Comme je suis à la tête de mon propre travail, c’est plus facile pour moi. J’ai même pu annuler les journées de coaching collectif et de formation au leadership qui suivaient.
J’ai donc retrouvé ma mère dans le camion de l’ambulance. Elle avait arrêté de boire et de manger depuis deux jours. C’est “l’effet de glissement” des personnes âgées qui refusent de se nourrir et qui vont vers la mort. Elle a été admise à l’hôpital Saint Joseph. Ils l’ont accompagné dans le confort, on a pu aller la voir, lui dire au revoir même si elle était inconsciente. Et elle est partie jeudi soir.
Vous connaissez le programme Woman Impact ?
Apprendre à s’arrêter et de prendre soin de soi pendant les moments difficiles
Mon père est mort quand il avait 80 ans, c’était en 2006.
Je venais d’avoir mon deuxième enfant, Vidal, qui avait un an.
Quand j’ai appris son décès, j’ai passé la matinée en famille… Et l’après-midi, je suis retournée à ma formation à l’Ecole du paradoxe.
Je n’arrivais plus à penser. J’ai passé la moitié du temps à faire la sieste par terre, tellement, finalement, c’est épuisant.
Résultat … je n’ai rien retenu de cet enseignement.
Comment ça se passe pour vous, si vous avez déjà perdu un parent, ou un proche ?
Vous continuez de travailler ?
Vous vous arrêtez ? Vous faites une pause ?
Evidemment, maintenant, je vous recommande de vous arrêter et de prendre soin de vous.
Je vous remercie pour tous vos mots et toutes vos pensées. Ça me fait beaucoup de bien.
Et si vous aussi, vous êtes en deuil, toutes mes condoléances, je pense à vous aussi.
