Crise pro, fatigue mentale, sentiment d'impuissance ? Quand tout vacille autour de vous, comment garder confiance sans s'effondrer ?
Ces périodes d’instabilité remettent tout en question. Et pourtant, il est possible de garder son cap. Pas en niant la réalité, mais en cultivant une forme de résilience lucide, ancrée, et profondément féminine.
Dans cette vidéo, je réponds aux doutes que vous pouvez traverser quand tout semble flou ou injuste. J’y partage les pratiques concrètes que j’utilise en coaching : exercices simples, prises de conscience, ajustements mentaux. Que vous soyez entrepreneure, salariée, ou en transition, vous y trouverez des repères utiles pour retrouver de la clarté et une énergie plus stable.
Car oui, même en pleine crise, le leadership au féminin se construit. Et parfois, c’est justement dans les turbulences que naissent les plus grands virages de vie.
Comment rester positive pendant les périodes de crise ?
Comment être positive sans être naïve ?
Comment, quand c’est la crise, ne pas tomber dans la peur et en même temps pouvoir s’informer ?
Il faut savoir qu’en cas d’énorme crise économique, si tout s’effondre, tout le monde est dans le même bateau. Là, il faudra de la chance et beaucoup de stratégie pour arriver à s’en sortir. Mais avant d’en arriver là, c’est plutôt la crise économique qui peut nous préoccuper…
Certaines de mes coachées ont des activités qui marchent moins une année que la précédente. Quand vous êtes dans un secteur économique qui va moins bien, comment réagir ? Comment faire ?
Rester positive et réaliste pendant les crises
Une des choses qu’il ne faut pas faire est de rentrer dans les jeux psychologiques du style :
😱 Cette crise est horrible ! Il y a moins de chiffres d’affaires, moins de clients, moins de développement, moins de boulot… Je risque d’être licenciée, la boîte risque de fermer… Je vais déposer le bilan…
Et quand on est dans cet état d’esprit où on se plaint, où on a peur, on rentre automatiquement dans un jeu psychologique, on en souffre et c’est très dur de récupérer nos neurones pour en sortir.
Donc évitez les discussions stériles de négativité et de peur.
- Si quelqu’un vous dit – ah là là le coaching en ce moment, c’est la crise, c’est horrible
- Répondre – bah écoute oui effectivement il y a des personnes pour qui c’est difficile, maintenant qu’est-ce que toi tu vas faire ? – Et les brancher sur leurs ressources et dans l’action.

Ateliers à Paris
Toujours avoir un plan B pour se sécuriser en cas de crise
Le monde du travail n’arrête pas d’évoluer, le monde en général n’arrête pas d’évoluer, nous-mêmes en tant qu’êtres humains, n’arrêtons pas d’évoluer non plus, alors comment vivre dans cette incertitude ?
C’est en ayant confiance fondamentalement, peut-être aussi en notre bonne étoile, et :
- en ayant des plans B,
- en réfléchissant à des stratégies,
- et en allant se former,
- en diversifiant ses centres d’intérêt,
- en allant explorer, papillonner : aller regarder ce qui nous intéresse, ce qui peut nous aider à développer notre activité, ce qui peut nous aider à nous développer nous, de quoi les personnes ont besoin, de quoi le monde a besoin, comment orienter notre travail dans ce qui va marcher demain …
C’est être dans la réflexion, dans de l’action pour aller explorer, et après décider de ce que vous allez faire.
S’entourer de personnes positives
Fréquentez des personnes pour qui ce n’est pas la crise, ou qui arrivent à gérer la crise, à passer entre les crises.
Le pouvoir de s’adapter
Changez la façon dont vous travaillez, voire votre mode de vie. Si effectivement il y a moins d’argent, comment vous allez vous adapter, et pourquoi pas ne pas en profiter pour changer de vie, se former et vous entourer de personnes positives.
Mettre des mots sur vos craintes
Si vous êtes entrepreneuse ou si vous gérez le business d’une entreprise, il est important d’en parler, de mettre des mots dessus, et surtout ne pas cacher à vos équipes que c’est la crise ou qu’il y a moins de chiffre d’affaires, ou que les résultats ne sont pas ce que vous espériez, parce que si vous ne le dites pas, ça peut créer du malaise dans vos équipes. Donc, être transparente, et pouvoir dire : ce n’est pas ce qui était prévu, avez-vous des idées ? Que pourrait-on faire ?…
Certaines personnes se montrent extrêmement fortes en cas de crise, et se révèlent dans leur zone de génie face aux problèmes. Elles arrivent à trouver des solutions. Vous êtes peut-être entourée de ce genre de personnes, et dans ce cas, il faut oser être transparente, en parler sans céder à la peur, et en disant : on va réagir, mais effectivement les choses sont différentes, et je vais avoir besoin de vous, de votre aide pour passer cette étape, pour passer cette crise…
Savoir qu’après la crise, c’est le beau temps, que les crises, les périodes de changement, sont toujours dures à vivre, mais qu’après il peut y avoir de nouvelles opportunités.
C’est tout ce que je vous souhaite, pouvoir passer les crises pour continuer à évoluer et vraiment aller dans le sens de ce qui vous convient le plus possible professionnellement.

A faire chaque semaine : un rendez-vous avec vous-même
Quand tout semble s’effondrer au travail – un poste supprimé, un chef toxique, un projet annulé – il est naturel de ressentir du découragement.
Dans ces moments-là, je me demande : Qu’est-ce que je peux encore faire ? Me reconnecter à ce qui dépend de moi m’aide à sortir du sentiment d’impuissance.
Dans mon métier de coach, je travaille souvent avec des femmes qui, malgré la tempête, retrouvent leur puissance d’agir. Le simple fait de nommer la crise permet déjà de l’appréhender.
Parce qu’on cherche des repères là où il n’y en a plus. J’observe que beaucoup de femmes leaders sont déstabilisées quand leurs routines éclatent. Or, rester alignée, ce n’est pas résister, c’est s’adapter sans se perdre. Cela passe souvent par un retour à soi : quels sont mes besoins réels ? Mes valeurs ? Mon énergie du moment ? C’est un travail de développement personnel précieux pour les femmes actives, particulièrement en période de changement.
Je commence par respirer. Ensuite, je m’autorise à faire des choses qui me nourrissent : marcher, écrire, appeler une amie. Un outil puissant que j’utilise en coaching : faire une liste de ce qui va bien, même dans le chaos. Cela aide à ne pas laisser le mental tout noircir. Dans les crises, ce sont les micro-victoires qui me reconnectent à la vie.
Je me rappelle que la culpabilité n’aide pas, elle alourdit. Se sentir dépassée ne veut pas dire que je suis faible, juste que je suis humaine. Dans mes accompagnements, je dis souvent : La vraie force, c’est d’accepter de traverser une zone de turbulence sans chercher à performer . Il ne s’agit pas d’être parfaite, mais d’être présente à soi.
Quand tout s’embrouille, je me concentre sur la prochaine petite action possible, une seule. Prendre une grande décision dans un moment de crise, c’est comme essayer de naviguer sans visibilité. Mieux vaut attendre un peu, clarifier ce que je sens, et avancer pas à pas.
J’ai choisi consciemment mes sources d’information, mes fréquentations et mes pensées. Ce n’est pas du déni, c’est un acte de protection mentale. Me répéter des phrases ressources comme « Je suis capable » , ou « Je vais trouver une issue » , me permet de ne pas sombrer dans l’apathie. Ce sont des ancrages puissants pour rester debout quand tout tangue.
Pas du tout. Prendre soin de moi, c’est justement ce qui me permet de rester en lien avec les autres, sans me dissoudre. C’est un acte de responsabilité. Et non, ce n’est pas de l’égoïsme. C’est de l’écologie intérieure.
Je me raccroche à mes ressources invisibles : mon intuition, mes valeurs, ma capacité de transformation. Une phrase qui m’accompagne : « Je ne sais pas comment, mais une issue va se présenter. » Cela ne veut pas dire attendre sans rien faire, mais rester disponible à l’inattendu. L’espoir, ce n’est pas naïf. C’est un moteur pour traverser.
Oui, même si sur le moment, on ne voit que le chaos. Beaucoup de femmes que j’accompagne ont changé de trajectoire suite à une crise. C’est souvent le moment où on arrête de faire semblant, où on se reconnecte à l’essentiel. Ça fait peur, mais c’est fertile. Une crise bien traversée ouvre des portes qu’on n’aurait jamais osé pousser avant.
Je me répète que je fais de mon mieux avec ce que j’ai. Me juger ajoute une deuxième souffrance à une situation déjà difficile. En coaching, je propose souvent un exercice simple : parler à soi-même comme à une amie chère. Se donner de la douceur, c’est ce qui permet de garder le cap et d’oser continuer, même à tout petit pas.

Les points clés à retenir
1. La crise n’est pas une faiblesse, c’est un passage
Ressentir un mal-être, un découragement ou une perte de repères dans une période instable est normal et légitime. Il ne faut pas culpabiliser de ne pas aller bien.
2. Se reconnecter à ce qu’on peut encore choisir
Quand tout semble nous échapper, le premier geste utile est de revenir à soi et de reprendre le pouvoir sur ce qui dépend encore de nous : un mot, une décision, une respiration.
3. Le leadership commence dans la tempête
Ce sont les périodes de crise qui révèlent notre vraie force intérieure. Pour une femme leader, c’est une opportunité d’incarner un nouveau type de puissance : lucide, vulnérable et ancrée.
4. Ce sont les petits gestes qui changent tout
Marcher, écrire, respirer, parler à une amie… Ces actions simples sont de véritables leviers de stabilité émotionnelle. Elles permettent de ne pas se laisser emporter par le chaos mental.
5. Sortir du “tout ou rien”
En crise, on a tendance à dramatiser ou à se figer. Il est essentiel d’apprendre à avancer à petits pas, sans chercher la solution parfaite tout de suite.
6. Se parler à soi-même avec douceur
Arrêter de se juger. Adopter un ton intérieur bienveillant. Se traiter comme on traiterait une amie. Cela change la façon dont on traverse les moments difficiles.
7. La résilience est un choix quotidien
Ce n’est pas une posture héroïque, mais un entraînement émotionnel régulier, qui passe par l’acceptation, la clarté et des rituels simples pour garder le cap.
8. Une crise bien traversée peut devenir une opportunité
Beaucoup de femmes trouvent leur vraie voie après une rupture, un burn-out, une transition forcée. La crise pousse à faire tomber les masques et à revenir à l’essentiel.