Se donner la permission d’explorer après 25 ans dans la même entreprise
Une de mes coachées, la cinquantaine, a quitté l’entreprise dans laquelle travaillait depuis plus de 25 ans. Pour elle, c’était une libération ! Même si elle aimait son job, il n’y avait pas de possibilité d’évolution. Et elle avait envie de challenge, de stimulation, d’évolution.
Elle vient me voir pour l’aider à choisir : rester ? ou partir ? Le classique “Should I stay or should I go” professionnel.
Dès notre première séance de coaching, mon constat est qu’elle a le profil pour faire les deux !
- Elle peut rester en étant bien : même si ce n’est pas parfait, elle bénéficie de plein d’avantages : son travail l’intéresse, son salaire est top et elle a la confiance de ses leaders…
- Elle peut aussi partir car, en regardant sa zone de génie, elle fait partie de ces personnes qui peuvent réussir dans plusieurs situations :
- S’installer à son compte, être consultante ou créer une entreprise,
- Ou retrouver un poste salarié : même si c’est plus dur après 50 ans, à cet âge, elle est au top de ses compétences, de sa maîtrise, et de ses capacités.
Prendre le temps de réfléchir avant de quitter son poste
Elle choisit finalement de partir. Il y a un super plan social, elle souhaite en profiter pour changer de vie professionnelle.
J’oriente alors le coaching en “coaching de départ” et je lui propose le processus de dire au revoir à son poste. C’était hyper émouvant. Elle était mûre pour faire le deuil de ses 25 ans. Ça y est, elle était prête pour de nouvelles aventures.
Une fois sa décision intégrée, arrive la peur du vide !
Cette crainte du vite la pousse à envisager de reprendre en franchise une agence immobilière dans le sud de la France, où elle pense déménager.
Elle me demande d’explorer si c’est une bonne idée ou pas.
Quand je lui pose la question : “Que s’est-il passé avec la franchise qui existait avant ?”
Elle répond : “Elle a fait faillite.”
Je réplique : “Que s’est-il passé ?”
Elle me répond : “Il y avait une vingtaine de salariés et cela n’a plus fonctionné.”
A ce moment, elle réalise qu’elle n’est pas faite pour gérer 20 salariés. Elle n’a jamais diriger d’entreprise et changer de lieu, de secteur, et avoir une équipe sur les bras, avec les charges mensuelles.. Ca, ce n’est pas du tout sa zone de génie.
La peur du vide l’incite à se précipiter. Elle voulait juste se remplir. Et ça a été intéressant de travailler avec elle sur cette peur du vide.
Ateliers à Paris
La peur du vide nous protège professionnellement
La plupart des femmes leaders, ma coachée y compris :
- ont de l’élan,
- ont envie de réussir,
- ont beaucoup d’énergie,
- sont motivées par l’action,
- et gagnent de l’énergie en travaillant.
Le vide n’est pas du tout fait pour ces personnes-là.
Dans la réalité, quand elle regarde sa situation financière :
- l’argent de son départ,
- l’argent du chômage,
- l’argent de côté
- et l’argent dont elle va hériter,
Elle est en sécurité pendant trois à cinq ans : c’est le temps moyen pour une reconversion professionnelle réussie.
Alors elle peut se donner la permission d’aller explorer, et d’aller dans les réseaux.
Les réseaux sociaux sont faits pour créer des liens
Nous avons fait une séance de coaching sur l’exploration et les réseaux. Elle pensait être”nulle dans les réseaux.”
En regardant à nouveau sa zone de génie, je pointe tous ses talents relationnels et je lui donne l’information :
“Dans les réseaux, on n’y va pas pour chercher du travail, ni pour vendre ses produits. On y va pour créer des liens, pour faire des rencontres. Oui, les rencontres peuvent un jour déboucher sur un travail, sur une opportunité ou sur des clients, mais ce n’est pas le premier objectif, sinon, ça met trop de pression et personne ne veut nous parler !”
Se donner la permission d’explorer pour vivre ses prochaines années dans le confort
Super, elle s’est donnée la permission d’aller explorer la façon dont elle a envie de vivre et travailler dans les prochaines années :
- Aller vivre au bord de la mer,
- et s’installer consultante.
Elle va pouvoir :
- Poser son cadre,
- Choisir ses clients,
- Choisir la façon dont elle va travailler,
- Être maîtresse de sa nouvelle façon de vivre dans le confort.
C’est tout ce que je vous souhaite : pouvoir vivre le plus possible dans le confort, dans votre zone de génie !