Vous sentez que certaines choses ne vous conviennent plus au travail ?
C’est l’été !
Vous êtes peut-être déjà en pause, ou bientôt…
J’entends souvent des femmes que j’accompagne me dire : “Je ne veux plus de ça dans ma vie professionnelle.” Trop de pression, trop de silences, trop de compromis… Ce ras-le-bol est souvent le premier signal d’un véritable tournant.
Et la pause estivale, peut être un super moment pour prendre du recul sur votre vie professionnelle.
Dans cette vidéo, je vous invite à écouter ce que vous ne voulez plus pour que vos prochaines années soient les meilleures.
Prendre le temps de réfléchir à ce qui ne vous convient plus pour avancer
Quand vous pensez à votre vie professionnelle, comment c’est ?
- Ressentez-vous de la frustration ?
- Avez-vous des agacements ?
- Y a-t-il quelques ruminations ?
C’est peut-être le signe qu’il y a quelque chose ou des choses qui ne vous vont plus.
Je vous propose de profiter de votre pause estivale pour réfléchir à ce dont vous ne voulez plus professionnellement.
Peut-être qu’avant ça vous allait, mais qu’aujourd’hui c’est fini, ça ne vous convient plus, ça ne vous va plus. Basta ! Vous n’en voulez plus. Prenez le temps d’y réfléchir, il y a peut-être une chose, il y a peut-être plein de choses.
Vraiment, je vous encourage. Parce qu’avant d’aller de l’avant, avant de savoir ce qui va vous convenir, avant d’avoir l’énergie pour de nouveaux projets ou de prendre un nouveau virage professionnel, ou une évolution, ou de grimper, c’est hyper important de savoir ce dont on ne veut plus.
Avez-vous assez confiance en vous ?
Quand je n’arrive plus à faire taire ce que je ressens. Quand mon corps me parle : fatigue, tension, agacement. Quand je sens que ce que je tolère au travail est devenu trop lourd, injuste ou absurde. Ce sont souvent des signaux forts que j’ai besoin d’un changement, ou d’un recentrage. En coaching, c’est souvent là que tout commence.
Oui, c’est même très sain. Mon regard évolue, mes priorités changent. Ce que je tolérais avant peut devenir inacceptable aujourd’hui. Ce n’est pas une régression, c’est un signe de maturité personnelle et de leadership. C’est une étape fréquente dans le développement professionnel des femmes que j’accompagne.
Parce qu’on a souvent appris à faire plaisir, à être conciliantes, à ne pas déranger. Et aussi parce que poser ses limites peut faire peur : peur d’être mal vue, de créer du conflit, ou même de perdre une place. En coaching, j’apprends à dire non sans culpabilité, avec clarté et fermeté.
Je peux le dire simplement, sans attaque : « Ce fonctionnement ne me convient plus », « Ce n’est plus juste pour moi », « J’ai besoin de faire autrement ». Ce n’est pas une plainte, c’est une posture. Nommer ce que je ne veux plus, c’est poser les fondations de ce que je veux vraiment.
La première erreur, c’est d’attendre trop longtemps, jusqu’au débordement.
La deuxième, c’est d’être floue ou passive-agressive.
Et la troisième, c’est de s’excuser de trop.
En coaching leadership, je travaille à poser un cadre clair, sans justification excessive ni agressivité.
Pas forcément. Parfois, dire ce que je ne veux plus suffit à faire bouger les lignes. D’autres fois, oui, une rupture devient nécessaire. Mais je peux d’abord clarifier, tester, explorer. Le coaching m’aide à prendre des décisions alignées, pas juste réactives.
La colère est souvent un moteur, elle me montre qu’un besoin n’est pas respecté. Plutôt que de la refouler ou de l’exploser, je peux m’asseoir avec elle. En coaching, on explore ce qu’elle révèle : ce qui me manque, ce que je veux préserver, et où je peux reprendre du pouvoir.
Je peux commencer petit. Par exemple, dire « J’ai besoin d’un délai », ou « Je ne peux pas prendre cette réunion à la dernière minute ». Le respect commence par soi. Même dans des contextes hiérarchiques ou figés, je peux exister autrement.
Oui. Dire ce que je ne veux plus, c’est aussi affirmer ce que je veux. C’est être cohérente et fiable. Les femmes qui posent un cadre sont souvent perçues comme plus solides et plus crédibles. C’est un levier fort pour mon développement professionnel, même si cela demande parfois du courage au départ.
Les points clés à retenir
⭐ Identifier ce que je ne veux plus est une première étape de transformation
Nommer ce que je rejette ou ce qui ne me convient plus me permet de clarifier ce que je veux vraiment dans ma vie professionnelle.
⭐ Ce que je supportais hier peut devenir inacceptable aujourd’hui
Mon évolution personnelle et professionnelle me rend plus lucide et plus exigeante. C’est plutôt un signe de maturité que de faiblesse.
⭐ Dire non ou poser ses limites est un signe de leadership
Exprimer clairement mes limites est un acte de prise de pouvoir et un moteur de changement, en particulier pour les femmes en responsabilité.
⭐ Le ras-le-bol est souvent un signal d’alerte légitime
Il peut indiquer un désalignement entre mes valeurs profondes et la réalité de mon quotidien professionnel.
⭐ Poser un cadre personnel permet de se faire respecter
Quand je commence à exprimer ce qui n’est plus acceptable pour moi, je crée les conditions d’une relation plus juste et équilibrée avec les autres.
⭐ Refuser certains comportements me permet d’affirmer ma place
Je n’ai pas besoin d’attendre l’explosion ou la rupture pour faire entendre ma voix.
⭐ C’est souvent à partir d’un malaise que naît un vrai désir de changement
Ce moment où « je n’en peux plus » peut devenir un point de bascule positif, si je m’en saisis.
⭐ Ce que je ne veux plus devient la boussole vers ce que je veux
Clarifier mes « non » me donne accès à des « oui » plus justes, plus alignés.
⭐ Le coaching m’aide à transformer l’inconfort en stratégie
En étant accompagnée, je peux sortir du flou, poser des mots, décider et passer à l’action.
⭐ Ce chemin est personnel, mais il inspire aussi les autres femmes autour de moi
Assumer ce que je ne veux plus, c’est aussi ouvrir la voie à une nouvelle manière de vivre mon leadership.
