Comment networker dans un grand événement, dans une grande conférence ?
J’ai traité ce sujet avec une de mes clientes en coaching individuel, dirigeante au Comex d’une PME en plein développement. C’est un nouveau poste et un nouveau secteur pour elle.
La semaine prochaine, elle assistera à une conférence internationale qui dure trois jours, avec tous les dirigeants de cet écosystème.
Et en pensant à cet événement, elle touche une partie d’elle super timide :
- Elle a peur que les gens se demandent ce qu’elle fait là.
- Elle a peur que les gens la prennent pour une quiche.
Et pourtant, elle n’a rien d’une quiche ! Elle est puissante, elle a énormément de talent, et elle est totalement à sa place. Heureusement, en coaching, nous pouvons rassurer la petite fille en elle qui a peur.
C’est vraiment important de rassurer cette petite fille intérieure et de lui donner les permissions qu’elle n’a pas reçu enfant :
- Elle a le droit de ne pas savoir et d’apprendre.
- Elle a le droit d’être nouvelle dans un environnement sans se dévaloriser.
Elle démarre un nouveau cycle, comme dans le cycle de l’évolution, quand on est dans cette première case qui est la case de la dépendance.
- Elle arrive dans une nouvelle entreprise,
- Elle prend un nouveau poste,
- Elle arrive dans un nouveau secteur,
- Elle fait ce travail pour la première fois.
Oui, au début, c’est normal qu’il y ait cette partie de “dépendance”.
Pour vivre cette étape de dépendance sans se dévaloriser, elle comprend qu’il y a quelque chose d’archaïque, qu’il faut rassurer cette petite fille. Et là, elle arrête de se dévaloriser. C’est déjà très efficace.
Comment faire dans les networkings quand on n’est pas physionomiste ?
Comme elle n’est pas physionomiste, elle a la crainte de croiser des personnes importantes sans les reconnaître.
Dans le cas, pour moi, ce qui fonctionne, c’est d’assumer qu’on n’est pas physionomiste !
Même, de pouvoir aller vers la personne en disant :
- “Tiens, il me semble qu’on se connaît.” Même si on ne sait pas.
Ou, juste :
- “Tiens, j’ai l’impression qu’on s’est déjà rencontré ?”
La majorité des gens ne sont pas physionomistes non plus !
Ils répondront :
- “Mais oui bien sûr, je suis tartempion, et on s’est vu là…”
- “Ah oui, il me semble qu’on se connaît, mais moi non plus je ne sais pas très bien d’où. Je suis tartempion. Et vous, qui êtes-vous ?”
Linkedin peut remplacer la carte de visite lors des conférences
Pour tirer un maximum de bénéfice de ces rencontres “au sommet”, je lui recommande d’utiliser Linkedin :
- Pour envoyer un message aux personnes importantes qu’elle a envie de rencontrer, ou qu’elle a déjà rencontrées,
- Soit juste avant : “J’espère vous revoir lors de cet événement, y serez-vous ?”
- Soit pendant la rencontre : “Êtes-vous sur Linkedin ? Ah super, je vous envoie une demande de connexion pour rester en lien aussi sur le réseau !”
- Ou juste après la rencontre :”On vient de faire connaissance, restons en lien sur Linkedin.”
Linkedin vous permet d’en savoir plus sur les personnes que vous venez de croiser. Cela leur permet aussi d’aller voir votre profil afin de mieux vous connaître.
Petite astuce pour retenir les prénoms
Quand quelqu’un se présente en indiquant son prénom, pour le retenir, 2 astuces qui marchent pour moi :
- se répéter le prénom,
- et chercher à faire une association dans ma tête :
- Benoît, Benoît… Ah oui, j’allais à l’école primaire rue Saint Benoît !
Moi non plus je ne suis pas très physionomiste. Par contre, je suis kinesthésique.
Donc quand je croise une personne, je sais que l’on se connaît, mais je ne m’en souviens plus trop… Je me souviens par contre si c’était sympa ou pas, et si j’ai envie d’être en lien ou pas.
Et parfois, ça m’arrive de dire :
- “Je sais qu’on se connaît. Je ne me souviens plus très bien qui vous êtes, ni quand on s’est vu, mais je sais que je vous trouve sympa.”
Quand on ne connaît personne, s’accoler à une personne qui connaît du monde
Comme dans les fêtes, quand on ne connaît personne, c’est bien d’être à côté de quelqu’un qui connaît tout le monde. Et qui peut nous présenter !
Réfléchir en amont au message clé à faire passer pendant cet événement
Lors de ces grands networkings, on peut aussi être un peu stratégique.
Et réfléchir au message important que l’on veut faire passer.
Un message important qui dure 30 secondes et que toute l’équipe peut aussi diffuser.
- Votre entreprise est en développement ?
- Vous venez de lever des fonds ?
- Vous avez un super projet en cours ?
Prenez le temps de trouver le message le plus important : celui que vous allez pouvoir répéter à chaque personne que vous croisez.
Quand vous êtes en équipe, avec vos associés, vous pouvez aussi avoir chacun un message plus “personnel” à diffuser.
Ma cliente qui leade la structuration de la boîte et la relation avec les banquiers et les investisseurs va pouvoir dire :
- “En ce moment, ça se passe super bien. On ne cherche pas de nouvel investisseur, parce que nos investisseurs continuent d’investir. Dans deux ans, on fera un nouveau tour de table.”
Chacun peut avoir son message important à déployer. Et quand vous rencontrez de nouvelles personnes, ensemble, chacun aura un message unique et complémentaire.
Cela donnera une super image de l’entreprise : claire et visionnaire.
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Se donner la permission de ne pas tout connaître
Il est absolument possible de décider d’assumer d’être nouvelle et de ne pas connaître un environnement.
Cela donne de la puissance d’assumer et de pouvoir exprimer, tranquillement :
- “Je viens d’arriver, je n’y connais pas grand chose dans ce système. Par contre, je suis super bonne en organisation et en optimisation”.
Et quand quelqu’un parle de quelque chose que l’on ne connaît pas, d’assumer aussi :
- “Pouvez-vous me resituer… cette personne… ? Je suis une petite nouvelle !”
Il y a aussi la possibilité de ne rien dire. De faire comme si on savait.
Comme dans les salons littéraires, quand on parle de Duchmol :
- “Ah, Duchmol, le peintre ?”
- “Non, Duchmol, le poète.”
On n’y connait rien, mais on fait comme si on y connaissait.
Ou bien on ne dit rien du tout. C’est absolument possible.
Vous avez le droit de pouvoir choisir quelle posture vous avez envie d’adopter :
- Assumer et dire qu’on ne connaît pas,
- Ou faire comme si on connaissait.
Faire parler les autres, c’est super dans les networkings
Prenez le temps de questionner les autres.
Tout le monde adore parler de soi. C’est super sympa d’avoir quelqu’un intéressé par ce qu’on fait, par ce qu’on dit.
Vous pouvez poser des questions très ouvertes :
- Comment ça se passe en ce moment pour vous ?
- Quels sont vos challenges ?
- Qu’est-ce qui marche bien ?
- Est-ce qu’il y a des choses que vous craignez ?
Ces questions très ouvertes font que les personnes ont plutôt envie de parler.
Vous, vous apprenez plein de choses, et créez une relation super sympa.
On n’est pas obligée d’être présente durant toute la conférence
Enfin, j’ai terminé avec un point de vigilance, en l’autorisant à être attentive à sa satiété.
Les conférences de 3 jours peuvent être fatigantes !
Quand je vais dans mes masterminds d’entrepreneurs, qui durent 2, 3 jours, en général, je saute le deuxième dîner. Sinon, je fais une overload d’informations et j’ai besoin de me recentrer avant une nouvelle journée de conférences et d’échanges intenses.
C’est important d’être attentive à cette satiété, et de se donner la permission d’aller se balader, d’aller dans sa chambre, ou de faire autre chose pour se ressourcer et être sûre d’être en forme quand on est en lien avec les autres.
Et vous ? Comment vivez-vous les grands événements professionnels ?
Pour vous aider à vous sentir légitime, à travailler encore plus dans votre zone de génie, j’ai créé le programme de coaching Woman Impact. Objectif : vous accompagner pour que vos plus belles années professionnelles soient les prochaines. Tentée ? Alors lisez bien la page où je décris le programme et s’il vous convient, prenez rendez-vous avec moi directement par internet pour en discuter. Nous regarderons votre situation et je vous dirai si et comment je peux vous aider.