Je crois que ce n’est pas une question de force de caractère ou de volonté pure, c’est plutôt une question d’alignement intérieur. Quand une résolution est dictée par la société, par le regard des autres ou par la pression extérieure (comme rentrer dans un vêtement plus petit ou avoir un poste plus prestigieux), la motivation finit par s’effriter. Mais quand elle est connectée à quelque chose d’important pour moi – ma santé, mon confort, mon épanouissement professionnel –, alors elle devient solide et durable.

Je me pose cette question simple : “Est-ce que je le fais pour moi, ou pour les autres ?”. Quand mon intention est sincère, elle me donne de l’énergie au lieu de m’en enlever. Par exemple :

• Perdre du poids pour préserver ma santé, oui.
• Le faire pour correspondre aux standards imposés par la société, non.

C’est pareil dans le travail :

• Vouloir un poste qui me fait vibrer, oui.
• Le choisir juste pour le prestige, non.

En tant que femme leader, mes résolutions ne concernent pas seulement ma vie personnelle, mais aussi ma carrière. Choisir de travailler dans ma zone de génie, d’oser être plus visible, de prendre soin de mon temps, ce sont des bonnes résolutions qui transforment ma vie professionnelle. C’est ainsi que beaucoup de femmes que j’accompagne arrivent, en quelques mois, à changer leur relation au travail et à se sentir enfin à leur place.

Je remarque que la motivation s’effrite surtout quand elle repose sur des objectifs superficiels ou extérieurs. Au début, l’idée séduit, mais elle ne nourrit pas profondément. À l’inverse, quand je sais pourquoi je fais les choses et que c’est lié à mes valeurs, alors l’énergie tient, même dans les moments plus difficiles.

Oui, totalement. Certaines intentions portent leurs fruits très vite, d’autres demandent plusieurs mois, parfois une année entière. Ce qui compte, c’est de garder le cap. 

Ma zone de génie, c’est l’espace où je suis à la fois performante, alignée et heureuse. Quand je choisis des résolutions en lien direct avec cette zone de génie, je les tiens beaucoup plus facilement.

Par exemple : déléguer ce qui ne me convient pas, accepter de dire non, travailler dans le confort. Cela me permet de garder de l’énergie et de l’enthousiasme sur le long terme.

Le regard extérieur est toujours présent, surtout pour les femmes. Mais si je base mes décisions uniquement sur ce que la société attend de moi, je me perds. Ce qui compte, c’est mon propre regard, ma propre vérité. En coaching, j’ai constaté que plus une femme apprend à s’appuyer sur son ressenti intérieur, plus elle gagne en force et en sérénité, même dans un environnement exigeant.

Une résolution extérieure, c’est “il faut que je fasse ceci pour paraître mieux, être acceptée ou correspondre aux attentes”.

Une intention intérieure, c’est “je choisis cela parce que c’est essentiel pour moi”.

La première crée de la pression et finit par s’écrouler.

La seconde nourrit, inspire et tient dans le temps.

Je me rappelle toujours pourquoi j’ai commencé. J’accepte que le chemin prenne du temps, et je célèbre chaque petite avancée. La patience est une alliée. Quand une résolution est vraiment importante pour moi – comme prendre soin de ma santé ou construire une carrière alignée –, je sais que chaque pas compte.

Je me demande :

• Qu’est-ce qui part de moi ?
• Qu’est-ce qui me donne de l’énergie ?
• De quoi ai-je vraiment envie pour cette année ?

Ces questions simples m’aident à distinguer les résolutions superficielles de celles qui vont transformer ma vie professionnelle et personnelle sur le long terme.