Réussir un entretien, c’est montrer votre valeur, vos talents et votre motivation.
Vous préparez un entretien d’embauche et vous sentez la pression monter ? Comme beaucoup de femmes, vous pouvez avoir tendance à perdre vos moyens face au recruteur… Pourtant, réussir un entretien, ce n’est pas réciter son CV comme une petite fille à l’école : c’est montrer votre valeur, vos talents et votre motivation.
Comment réussir ses entretiens d’embauche quand on est une femme leader, manager ou entrepreneuse à la recherche d’un nouveau poste ? J’accompagne régulièrement des femmes ambitieuses qui veulent évoluer dans leur carrière, changer de poste ou retrouver un environnement de travail plus aligné avec leurs valeurs.
De plus en plus de cadres féminins cherchent aujourd’hui à travailler dans leur “zone de génie” et à trouver un poste qui favorise leur développement professionnel. Mais face à un recruteur, beaucoup tombent dans le piège classique : se mettre en position d’infériorité, perdre confiance, et parfois même redevenir cette “petite fille craintive” qui a peur d’être jugée.
Dans cette vidéo, je vous partage des clés concrètes afin d’améliorer vos entretiens d’embauche, affirmer votre leadership et décrocher le poste qui vous correspond.
Comment améliorer vos entretiens d’embauche ?
J’ai coaché beaucoup de femmes pour les aider à mettre toutes les chances de leur côté lors de leurs entretiens d’embauche. Et encore plus depuis un an !
- Est-ce dû à un grand mouvement de mobilité en ce moment chez les cadres ?
- Particulièrement chez les femmes ?
- Qui ont encore plus qu’avant envie de changer de boulot pour s’épanouir encore plus dans leur vie pro ?
Quand on a de plus en plus envie travailler dans sa “zone de génie”, et que l’on réalise que notre travail actuel ne favorise pas notre développement professionnel ni notre épanouissement, alors, oui, c’est le bon moment pour chercher un autre poste : un endroit où s’épanouir en travaillant encore plus dans notre zone de génie.
L’erreur la plus fréquente chez les femmes lors d’un entretien d’embauche
J’étais en séance de coaching avec une participante du programme d’un an de coaching Woman Impact : elle revient de congé maternité, envisage déjà un deuxième enfant, mais ne sait pas si c’est le moment de changer de poste .
En réfléchissant avec elle, elle se rend compte qu’elle peut absolument changer de travail, car, de toute façon, elle saura s’adapter à l’arrivée de ce deuxième enfant…
Pour changer de poste, elle passait justement un entretien dans une entreprise qui lui irait super bien: une start-up internationale, un environnement plus dynamique pour elle où elle a plus de chance de s’épanouir et de faire briller ses talents.
Pour l’aider dans cette séance de coaching individuel, je lui ai proposé un “jeu de rôles”. Je “jouais” son recruteur, tandis qu’elle jouait son propre rôle. Et, en tant que recruteuse, je lui ai posé des questions classiques, comme : « Dites-moi ce qui fait que vous êtes la meilleure personne à ce poste».
Quand on a peur d’être jugées, on redevient une petite fille craintive, surtout pendant les entretiens d’embauche
Et là, en face de moi, la femme réussissante et pleine de confiance qu’elle était s’est transformée en petite fille timide qui me récitait son CV comme on récite un poème à l’école primaire en ayant peur de se faire taper sur les doigts si on fait une erreur.
C’est malheureusement fréquent, en coaching d’entretien d’embauche, en tout cas, chez les femmes que je coache : face à un “recruteur”, c’est à dire une personne en position d’autorité, on a tendance à se mettre en position d’infériorité et même, et là, c’était le cas, à redevenir une petite fille craintive. Quel dommage !
Elle m’explique qu’elle pense répondre très mal et être très mauvaise dans ce genre d’entretien.
Je lui réponds alors : Ce n’est pas le banc des accusées ! Le recruteur n’est ni un juge, ni un policier. Tu n’as pas non plus à répondre exactement aux questions. La personne cherche à se faire un avis – qui est d’ailleurs souvent déjà décidé dans les 2 premières minutes… Elle ne veut pas une petite fille timide devant elle : elle souhaite une personne motivée, compétente, qui a envie de se donner à fond pour ce poste !
La bonne posture pour réussir les entretiens d’embauche
Je lui ai donc proposé de répondre à la première question par cette phrase :
“Comme beaucoup, je suis très mauvaise en entretien quand je dois parler de moi. Mais par contre, dans mon travail, je suis excellente”.
En disant cela, déjà, elle a pu reprendre de l’énergie.
Et même, si elle le sentait, de pouvoir exprimer :
“Comme beaucoup de femmes françaises, j’ai le syndrome de l’imposteur et j’ai moins confiance en moi quand je dois parler de moi. Mais dans mon travail, j’assure, je suis compétente et motivée”.
Se donner la liberté de parler de cette particularité que j’imagine plus française qu’anglo-saxonne, met des mots sur la réalité. Et cela fait du bien à tout le monde : aussi bien au recruteur qu’à mes clientes.
Une clé pour réussir son entretien d’embauche est d’affirmer sa motivation et son intérêt à chaque question
En fait, l’objectif du recruteur en questionnant – sauf si c’est pour juger des situations précises de business – est de voir s’il y a bien un fit, une alliance possible, avec la personne, et si elle va pouvoir prendre sa place à ce poste, au sein de l’équipe… Bref, dans 90% des cas, il se moque de la réponse, il cherche à cerner la personne, il se base surtout sur sa posture.
Alors aux questions qui vous renvoie dans le passé – où il y a peu d’énergie – comme :
- Parlez-moi de vous…
- Que faisiez-vous exactement dans votre poste actuel…
- Donnez-moi un exemple de moments où vous avez exercé votre leadership…
Je vous conseille de répondre rapidement à la question et d’en profiter pour rebondir et revenir sur le présent, sur vos motivations, sur vos forces et vos talents (si vous ne les connaissez pas, je propose une séance de coaching pour vous aider à les déterminer).
- … et c’est justement pour cela que j’ai besoin d’un nouveau challenge…
- … et maintenant, je cherche à rejoindre une nouvelle entreprise, pour pouvoir être totalement impliquée…
- … donc, aujourd’hui, mon ambition est d’avoir tel poste pour déployer mon talent de leadership…
Et enchaîner, comme une discussion, en posant des questions car vous aussi avez besoin d’information pour vérifier si ce poste / cette nouvelle entreprise vous correspond :
- ..”… et justement, quelle est votre priorité, cette année ?”
- “… je suis curieuse de savoir comment vous allez vous développer ?”
- “… et oui ! Comment voyez-vous ce développement en France, en Europe… ?”
Oui, en tant que femmes,on a tendance à perdre notre confiance quand on est jugée, nous sommes particulièrement sensibles aux entretiens d’embauche.
Il est possible de laisser la petite fille craintive de côté pour faire la place à la femme confiante, réussissante, pleine de talents que vous êtes.
Je vous souhaite de passer des supers entretiens pour avoir le poste qui vous correspond totalement !
Avez-vous assez confiance en vous ?
C’est une expérience que beaucoup de femmes partagent. Dès qu’on est face à une personne en position d’autorité – le recruteur, le manager ou le dirigeant – on peut avoir tendance à se sentir jugée et à adopter une posture d’infériorité. En coaching, j’observe souvent ce phénomène : la femme leader, compétente et confiante, se transforme soudain en “petite fille” qui récite son CV par peur de mal faire. Reconnaître ce mécanisme est déjà un premier pas pour le dépasser.
Un entretien d’embauche, ce n’est pas un tribunal où chaque réponse doit être parfaite. Le recruteur cherche surtout à sentir votre énergie, votre motivation et votre adéquation avec le poste. Au lieu de rester bloquée sur le passé (“Parlez-moi de vos expériences…”), vous pouvez répondre brièvement et enchaîner avec le présent : ce que vous voulez maintenant, ce qui vous enthousiasme, et comment vous voyez votre contribution future dans l’entreprise.
Oui, et beaucoup de femmes le vivent. Le syndrome de l’imposteur, c’est cette voix intérieure qui nous dit qu’on n’est pas assez compétente, même quand on l’est. Vous pouvez même l’évoquer de façon honnête et décomplexée : “Comme beaucoup de femmes, j’ai parfois moins confiance en moi quand je parle de moi, mais dans mon travail je sais que je suis compétente et motivée.” Cela remet la discussion sur vos talents réels, et cela crée souvent une connexion plus authentique avec le recruteur.
L’une des erreurs principales est de réciter son parcours comme une leçon apprise par cœur, au lieu de raconter ses réussites et ses envies.
Une autre est de rester dans une posture défensive, comme si l’on passait un examen.
Enfin, beaucoup oublient qu’un entretien est une rencontre à double sens : vous évaluez aussi l’entreprise. Poser des questions est un signe de leadership et montre que vous cherchez une vraie alliance professionnelle.
La confiance ne vient pas d’une posture parfaite, mais de l’énergie que vous incarnez.
Avant l’entretien, respirez, rappelez-vous vos réussites et imaginez-vous déjà à l’aise dans ce nouveau poste.
Pendant l’entretien, n’hésitez pas à dire les choses simplement : “Je suis plus à l’aise dans l’action que dans l’auto-promotion, mais je suis quelqu’un de motivée et compétente.”
Cette sincérité est souvent perçue comme une force.
Parce qu’un recruteur ne cherche pas seulement un CV, il cherche une personne qui saura s’intégrer et contribuer au futur de l’entreprise. Les motivations, les valeurs et l’envie d’évoluer comptent souvent plus que la description détaillée du poste précédent. Dire “et c’est justement pour cela que je cherche un nouveau challenge” met l’accent sur votre énergie et votre vision, pas uniquement sur votre passé.
Poser des questions est essentiel. Vous pouvez demander : “Quelles sont vos priorités cette année ?” ou “Comment l’entreprise envisage son développement en France ou en Europe ?”. Cela montre que vous êtes déjà en train de vous projeter dans l’avenir de l’entreprise et que vous réfléchissez en termes de collaboration. C’est aussi une manière de vérifier si cette culture correspond à vos valeurs et à votre leadership.
Beaucoup de femmes hésitent à bouger professionnellement parce qu’elles ont un projet personnel en cours ou à venir, comme une maternité. Pourtant, changer de poste et accueillir un enfant ne sont pas incompatibles. En coaching, j’ai vu des femmes prendre un nouveau poste et s’adapter ensuite avec succès à leur vie familiale. L’important est de ne pas renoncer à vos ambitions professionnelles par peur d’être jugée.
Absolument. Jouer la scène avec quelqu’un en se mettant dans la peau du recruteur permet d’identifier vos faiblesses, vos hésitations, mais aussi vos points forts. Cela vous prépare à répondre avec plus de fluidité et à garder une posture de femme leader. Ce type d’exercice en coaching aide souvent à transformer le stress en énergie positive.
Plutôt que de la cacher, vous pouvez la reconnaître et l’utiliser. Dire “Comme beaucoup, je ne suis pas toujours à l’aise pour parler de moi, mais dans mon travail je suis excellente” montre une lucidité et une authenticité qui peuvent rassurer un recruteur. La peur est humaine, mais votre motivation, vos talents et votre envie de contribuer sont ce qui fait la différence.
Les points clés à retenir
⭐ Le recruteur ne cherche pas une récitation parfaite du CV mais à sentir la motivation, l’énergie et l’adéquation avec le poste.
⭐ Il est utile de répondre brièvement aux questions sur le passé pour ramener la discussion vers le présent et les motivations actuelles.
⭐ Poser des questions au recruteur montre du leadership et permet aussi d’évaluer si le poste correspond réellement.
⭐ L’entretien n’est pas un tribunal : il ne s’agit pas de se justifier mais de créer une rencontre professionnelle équilibrée.
⭐ Le “jeu de rôles” est un bon outil de préparation pour apprendre à répondre avec confiance.
⭐ Reconnaître et exprimer ses difficultés à parler de soi peut devenir une force si on met en avant ses talents et ses réussites.
⭐ Les projets personnels (comme une maternité) ne sont pas incompatibles avec un changement de poste.
⭐ L’entretien est l’occasion de laisser la place à la femme leader, compétente et motivée, plutôt qu’à la “petite fille craintive”.
