La paralysie de la perfection se manifeste souvent par l’inaction. Vous avez un objectif clair, mais vous repoussez sans cesse le moment de vous lancer, en attendant que tout soit idéal. Cela peut aussi se traduire par une peur excessive de l’échec, une tendance à sur-analyser chaque détail, ou à vouloir que tout soit irréprochable avant de passer à l’action. En coaching, je vois souvent que ce blocage n’est pas un manque de compétence, mais un excès d’exigence envers soi-même.

Parce que la perfection est une illusion. Chercher à tout maîtriser avant d’agir peut vous empêcher de saisir des opportunités, retarder vos décisions et limiter votre progression. Les leaders et entrepreneures qui réussissent sont celles qui osent avancer avec des plans imparfaits, tout en les ajustant en chemin. L’action, même imparfaite, génère bien plus de résultats que l’attente d’un idéal.

Un plan B est une stratégie alternative prête à être activée si votre plan principal ne fonctionne pas comme prévu. Cela peut être un autre produit à lancer, une nouvelle cible à explorer, une façon différente d’atteindre vos objectifs ou un partenariat inattendu. Avoir un plan B (et même un plan C ou D) sécurise vos projets et renforce votre résilience face aux imprévus.

L’idée n’est pas de se disperser, mais d’anticiper. Votre plan B doit rester aligné avec votre vision et vos valeurs. Il s’agit de se demander : Si ce chemin ne fonctionne pas, quelle autre voie puis-je emprunter pour arriver au même résultat ou à un objectif proche ? Ce travail se fait souvent plus facilement en étant accompagnée, car un regard extérieur aide à voir des options que l’on ne perçoit pas seule.

Savoir que vous avez plusieurs options rend la prise de décision plus sereine. Vous n’êtes plus dans l’idée du « tout ou rien », ce qui diminue la pression. J’observe que les femmes leaders qui travaillent avec des plans alternatifs osent davantage expérimenter et innover, car elles savent qu’elles peuvent rebondir.

Listez toutes les ressources dont vous disposez (compétences, réseau, expériences passées, financements possibles).

Demandez-vous : Quelles autres actions pourrais-je entreprendre si mon plan A ne donnait pas les résultats espérés ?

Parfois, un échange avec des collègues, un mentor ou un groupe de pairs permet de générer des idées nouvelles et pragmatiques.

Absolument pas. Prévoir un plan B, c’est faire preuve de lucidité et de stratégie. Les plus grands leaders, entrepreneures et sportives de haut niveau ont toujours plusieurs scénarios en tête. Ce n’est pas un signe de faiblesse, mais de préparation. Cela prouve que vous êtes prête à agir quelles que soient les circonstances.

C’est là que l’importance d’un plan C, D ou même E entre en jeu. L’idée n’est pas de multiplier les stratégies de manière désordonnée, mais de rester flexible et créative. Chaque échec apporte des informations précieuses pour ajuster la suite. En coaching, je rappelle souvent que chaque option testée est un pas vers la solution qui fonctionnera réellement.

Cela commence par accepter que tout ne se passera pas comme prévu. Plus vous intégrez cette idée, plus vous serez capable d’agir vite et d’adapter vos plans. Développer un état d’esprit orienté solution, plutôt que contrôle absolu, permet de mieux vivre les imprévus et d’en tirer parti.

Souvent, elles ont en réalité des alternatives en tête, même si elles ne les nomment pas ainsi. Certaines ont développé une telle capacité d’adaptation qu’elles improvisent sur le moment. Mais cette agilité se construit avec l’expérience… et se renforce en ayant toujours au moins une piste de rechange prête à être explorée.