Marre d’être présente mais invisible ? D’avoir un siège autour de la table, sans réelle influence sur les décisions ?
En tant que coach en leadership féminin, j’accompagne chaque semaine des femmes brillantes qui veulent renforcer leur impact au sein du comité de direction — sans devoir renier qui elles sont.
Dans cette vidéo, je vous partage un levier puissant et souvent négligé : votre capacité à changer la dynamique de pouvoir, sans en avoir l’air.
Vouloir à tout prix être la meilleure n’est pas efficace pour réussir professionnellement
Vouloir être la meilleure, la plus intelligente ou la plus importante du CODIR, la préférée du N+1, ou du DG n’est pas une place géniale.
Au contraire, cette place est fragile, instable. Car il suffit qu’une autre personne devienne la préférée ou qu’elle devienne plus intelligente, et bim, on perd cette place tant convoitée.
Une de mes coachées a fait une métaphore intéressante. Elle me dit : Oui, j’ai vraiment envie d’être la personne “clé” du comité de direction.
Tout est OK pour moi dans l’objectif d’être importante, de montrer sa valeur ajoutée, d’être appréciée pour ses talents et tout ce qu’elle apporte.
Mais le moyen par lequel est souhaite y arriver, en étant LA personne clé, au dessus des autres, n’est pas le bon pour son épanouissement professionnel.
Dans son enfance difficile, elle s’en est sortie en montrant à quel point elle était intelligente. C’est ainsi qu’elle a eu du soutien, qu’elle a pu vivre, s’épanouir, et avoir de la reconnaissance.
A l’école, quand ça lui arrivait de n’être que la deuxième et non plus la première, elle était frustrée, en colère et perdait toute confiance en elle.
C’est le passé. Aujourd’hui, elle a d’autres atouts !

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Etre au top parmi les autres, c’est ça, la réussite
En coaching, nous avons réfléchi ensemble à cette situation de l’enfance qui resurgissait au travail aujourd’hui. Je lui ai proposé de changer de moyen pour atteindre son objectif : de souhaiter être l’une des personnes clés de son entreprise au lieu de la seule et unique personne clé…
Au début, cela ne lui allait pas. Elle tenait absolument à être LA personne clé. La seule.
J’ai un peu insisté ! Et puis en réfléchissant, elle a compris qu’il était bien plus stable d’être l’une des clés du trousseau du DG plutôt qu’être LA seule clé qui allait ouvrir toutes les portes.
Ainsi, elle a son rôle au comité de direction et elle va être une des clés qui va ouvrir la porte de son expertise et juste être là parmi ses pairs.
Comment gérer ses pairs au comité de direction
Les pairs, ces autres personnes aussi au comité de direction, sont importants, et avoir de bonnes relations avec eux, c’est essentiel pour réussir et s’épanouir au travail.
Mais quand on veut montrer qu’on est meilleure qu’eux, cela ne favorise pas les relations saines et sympathiques !
- Cela mène à de la jalousie, de la compétition…
- Et en plus, c’est un jeu perdant…
Ma coachée est repartie de notre séance en voulant maintenant être l’une des clés du trousseau de clés et ça lui convient très bien. Trop top !
Je vous souhaite à toutes :
- d’être une belle clé unique qui ouvre la porte de votre expertise,
- et aussi, d’assumer de n’être qu’une clé des clés du trousseau, pour vous apporter de la stabilité, de la confiance et des super relations avec les autres clés !
C’est une situation fréquente que beaucoup de femmes me décrivent en coaching. Ce n’est pas une question de légitimité, mais souvent de dynamique implicite de pouvoir. Les comités de direction sont encore structurés selon des codes masculins. Pour être entendue, il ne suffit pas d’être compétente : il faut aussi apprendre à déployer son leadership féminin avec justesse, clarté… et parfois stratégie.
Je le dis souvent en session : la bonne élève ne dirige pas, elle exécute. Or, beaucoup d’entre nous ont été conditionnées à briller par la conformité. Il ne s’agit pas de devenir quelqu’un d’autre, mais de choisir où mettre son énergie pour être vue comme une personne stratégique, et pas seulement fiable.
Ce n’est pas toujours une question de quantité. Je vous encourage à observer quand et comment vous prenez la parole. Est-ce que vous intervenez en réaction, ou en anticipation ? Est-ce que vos interventions sont structurées, synthétiques, portées par une vision ?
Le coaching professionnel féminin aide à poser une voix claire, à s’exercer à des prises de parole à fort impact — notamment dans les environnements exigeants comme les comités de direction en entreprise.
Oui, et c’est une peur profondément genrée. De nombreuses femmes que j’accompagne me confient ce frein. On attend des femmes qu’elles soient à l’écoute, mais pas directives. Pourtant, un leadership affirmé, ancré, incarné, peut être tout à fait compatible avec de la douceur. L’enjeu est de trouver votre style de présence. C’est ce qu’on explore ensemble en coaching.
Il faut d’abord poser vos propres repères internes : qu’est-ce qui est OK ou non pour vous dans les échanges, les décisions, les répartitions ? Ensuite, je vous aide à formuler vos limites avec calme, simplicité et fermeté. C’est un apprentissage. Ce n’est pas du “savoir-faire”, c’est du “savoir-être”. Et dans les environnements masculins, c’est une compétence-clé.
Oui. Mais ce n’est pas une confiance “générique”. C’est une confiance construite sur l’alignement entre vos valeurs, votre posture et vos actes. En tant que coach, je vois souvent que les femmes doutent moins de leur valeur que de leur capacité à se faire entendre sans se trahir. C’est là que le coaching individuel fait toute la différence.
C’est toute la force du développement professionnel et personnel pour femmes : il ne s’agit pas de vous formater, mais de vous reconnecter à une version de vous-même plus puissante, plus claire, plus présente. En travaillant sur votre présence, votre écoute, votre langage non verbal, vous devenez à la fois plus stratégique… et plus vous-même.
Oui. J’ai accompagné des femmes de 35 à 60 ans, dans des secteurs très variés : tech, banque, culture, service public… Ce n’est pas une question d’âge, ni même de niveau hiérarchique. C’est une question de désir de transformation. Si vous sentez que vous êtes “en surface” dans vos réunions stratégiques, il est temps de plonger plus profondément dans votre pouvoir personnel.
C’est dur, je ne vais pas le nier. Mais c’est aussi une position stratégique puissante si vous osez en faire un levier. Cela demande un vrai travail de fond sur vos croyances, vos réflexes, vos émotions. En coaching, j’enseigne des outils pour ne plus subir cette solitude comme une marginalisation, mais pour en faire un atout différenciant, qui marque votre signature.
Posez-vous une seule question : est-ce que ce que je fais aujourd’hui est à la hauteur de qui je suis ? Si la réponse est non — ou pas tout à fait — alors oui, vous êtes prête. Et je suis là pour vous accompagner à chaque étape.
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Les points clés à retenir
La compétence ne suffit pas à être influente.
Même en étant brillante, une femme peut être ignorée ou sous-estimée en comité de direction si elle ne travaille pas sa posture stratégique.
L’ancienne stratégie d’adaptation ne fonctionne plus.
Essayer de se conformer aux codes masculins pour “entrer dans le moule” conduit souvent à l’effacement. Le vrai impact passe par l’alignement.
Il ne suffit pas d’être présente, il faut occuper l’espace.
Prendre la parole avec intention, incarner son propos, savoir quand intervenir : tout cela s’apprend et se travaille.
Le langage d’influence est un levier clé.
Le choix des mots, le ton, la structure du discours et même le non-verbal influencent la manière dont on est perçue dans les instances de pouvoir.
Le comité de direction est un théâtre de pouvoir, pas un lieu de validation.
C’est un espace où l’on joue des rôles, où l’intelligence politique compte autant que la rigueur professionnelle.
Changer la dynamique sans s’imposer de force, c’est possible.
C’est ce que permet un coaching ciblé : apprendre à influencer subtilement, sans renier son identité ni tomber dans la surcompensation.
Le pouvoir ne se donne pas, il se prend.
Mais il peut se prendre avec grâce, lucidité, présence et stratégie — sans violence ni imitation.