Êtes-vous une bonne manager ?

Conseil Coaching professionnel de Chine Lanzmann, mastercoach certifiée experte en leadership au féminin : Êtes-vous une bonne manager ?

Être une bonne manager, c’est quoi ?

Je sors d’une séance de coaching avec une femme de plus de 40 ans, qui vient de devenir manager dans son entreprise internationale. Elle était considérée comme une “experte”, ce qui lui convenait tout à fait, et depuis quelque temps, elle avait envie de challenge, d’essayer de nouvelles choses.

En coaching, elle avait besoin de se préparer à cette étape : comment être une bonne manager ? C’était intéressant de voir que pour elle, être un bon manager, c’était quand tout le monde de l’équipe travaillait super bien, que tout le monde était super motivé et travaillait le mieux possible…

Ça c’est l’idéal ! Dans la réalité, c’est impossible à atteindre, quand on a une grande équipe ou quand on n’a pas choisi les personnes avec lesquelles on travaille – et encore !

 

Comment gérer un contre-leader dans son équipe?

Il se trouve que dans son équipe, il y a une personne en position de rebelle : un “contre-leader” : 

  • Il disait qu’il allait faire, mais il ne faisait pas, 
  • Il s’opposait constamment à ce qu’elle disait. 

 

Comme elle débutait, elle pensait que s’il ne faisait pas ce qu’elle demandait, c’était parce qu’elle n’était pas une assez bonne manager.

Elle était dans une posture où elle perdait beaucoup d’énergie, elle y pensait beaucoup, et ça l’empêchait même de dormir, alors que ça se passait bien avec les autres membres de son équipe. C’est juste avec cette personne que ça bloquait et ça la perturbait énormément, occupant 80% de ses pensées !

C’est super qu’elle se soit rendue compte que quelque chose n’allait pas, donc elle décide d’en parler en coaching.

Je lui ai donné le mode d’emploi pour agir avec un contre-leader, cette personne qui ne fait pas, qui ne travaille pas. 

Photo en portrait de la coach Chine Lanzmann, coaching pour les femmes leaders

Vous connaissez le programme Woman Impact ?

Il s’agit d’un programme de coaching qui permet aux femmes leaders de vivre leurs meilleures années professionnelles.

Comprendre pourquoi une personne se rebelle

Quand une personne ne fait pas ce qui lui est assigné, on peut lui demander : qu’est-ce qui fait que tu ne fais pas ton travail ? 

En posant cette question, la réponse qu’elle avait obtenue était : “Je trouve que ce n’est pas ça qu’il faut faire”.

 

Demander à ce contre-leader de proposer un plan d’action

Il faut savoir qu’un contre-leader, c’est quelqu’un qui a envie d’être leader mais qui n’a pas l’énergie pour cela, il a plutôt l’énergie pour embêter le leader.

En lui demandant ce qu’il pense vraiment : 

  • Soit ça le coince parce qu’il n’a aucune idée et tant pis, du coup il arrête parce qu’il n’a rien à proposer. 
  • Soit justement, ça réveille en lui plein d’idées et il est, peut-être, un super bon stratège. Donc tenir compte de ses idées, réfléchir avec lui…
  • Ou encore lui confier quelque chose de pas important : s’il le fait, tant mieux, mais s’il ne le fait pas, ce n’est pas grave, ça ne ralentit personne et ça ne gêne pas le reste de l’équipe. Le mettre donc sur un sujet, “nice to have” et pas “must have” : s’il le fait, super ! Mais s’il ne le fait pas, pas grave. 



Embarquer avec vous au moins 70% de votre équipe

La posture principale d’un bon leader, je trouve, c’est de vouloir embarquer 70% de son équipe et plus, et les 30% – ou moins – qui restent, ce n’est pas vous. Si une personne décide de ne pas travailler, vous n’y êtes pas pour grand-chose. 

Par contre, si plus de 30% de l’équipe ne travaille pas, le problème peut venir de vous. Après, ça dépend si c’est une équipe de personnes que vous avez choisie ou dont vous héritez, avec tout un passif contextuel, et quelle est la culture de l’entreprise. S’il n’y a que des rebelles et des contre-leaders dans l’équipe, évidemment ça ne marche pas. 

Mais en général, dans une équipe, si vous embarquez déjà 70% de l’équipe, c’est super. 70%, c’est vraiment super, vous êtes une bonne manager.

Grâce à ces conseils, ma coachée a pu changer sa posture : 

  • En passant de : “je veux qu’il travaille parce que sinon, je ne suis pas une bonne manager !“
  • À : “s’il travaille, tant mieux pour lui et s’il ne travaille pas, tant pis pour lui, je vais faire autrement.” 

 

Une fois qu’elle a lâché le fait de vouloir plus que lui qu’il travaille, elle a pu réfléchir à des options s’il ne s’y met pas : comment s’organiser, comment se débrouiller, sans lui.

Je vous souhaite d’être une très bonne manager ! Enfin, une “assez bonne manager” 🙂