On attend souvent de la reconnaissance, du succès, ou un “retour” proportionnel à nos efforts
Et quand ça n’arrive pas, la frustration s’installe, la posture “Calimero” pointe le bout de son nez… et notre épanouissement pro en prend un sacré coup.
Je croise régulièrement des femmes brillantes, compétentes, investies… mais profondément frustrées, pas parce qu’elles manquent de talent, mais parce qu’elles ont l’impression que la vie, leur entreprise ou leur entourage ne leur donne pas ce qu’elles “méritent”. Comme si quelque chose leur était dû — un poste, une reconnaissance, une réussite légitime.
Mais cette posture-là, que j’appelle la posture Calimero, peut devenir un vrai piège. Elle mine la confiance, l’action, et le leadership. Heureusement, il est tout à fait possible d’en sortir.
Dans cette vidéo, je vous dévoile la posture à adopter pour favoriser votre vie professionnelle.
Quand on pense que la vie nous “doit” quelque chose…
J’appelle cela “la posture Calimero”. C’est une des postures qui ne favorisent pas du tout notre leadership, ni notre épanouissement professionnel. C’est quand on se demande :
- Pourquoi je n’ai pas ce que je devrais avoir ?
- Pourquoi je n’ai pas la reconnaissance que je devrais avoir ?
- Pourquoi les gens ne se rendent pas compte que je suis une femme formidable ?
- Pourquoi je n’ai pas un poste / un chiffre d’affaires à la hauteur de ma valeur ?
Comme si la vie me devait quelque chose, comme si je n’avais pas ce que je mérite.
C’est cette posture de :
- Je mérite quelque chose de grand et je ne l’ai pas… je suis hyper frustrée et je me plains et ma vie est foutue, ma vie est très difficile à vivre.
Comment sortir de cette posture “Calimero”
C’est vraiment dommage de rester coincée dans cette posture là, car non seulement, elle nous rend misérable, mais en plus, elle fait que l’on reste passive, à se plaindre de ne pas avoir ce que l’on croit mériter au lieu de faire en sorte de s’en sortir pour réussir, vraiment !
Et il est tout à fait possible d’en sortir !
Accepter que vous êtes dans cette posture
La première piste est déjà de vous rendre compte que vous êtes dans cette posture et que c’est de l’orgueil très mal placé, qui vient d’une position très haute. Vous vous mettez au dessus des autres, au dessus de votre vie alors qu’en fait ça vous rend très malheureuse.
Reconnaître et apprécier ce que vous avez
Apprécier ce que vous avez déjà : votre travail, vos coachés, vos clients…, puis prendre le temps de regarder tous les besoins déjà satisfaits dans votre vie professionnelle en ce moment. Et si vous êtes en transition, c’est aussi de vous dire que c’est un vide à remplir et ça peut être une nouvelle opportunité, une future tranche de vie professionnelle.
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Utiliser cette frustration pour avancer
Quand on se plaint de ce qu’on n’a pas et de ce qu’on pense mériter, c’est qu’il y a de la frustration. On peut utiliser cette frustration comme un moteur plutôt que chercher à comprendre le “pourquoi” – ce qui ne sert à rien pour réussir.
C’est plutôt :
- ok, je suis frustrée parce que je n’ai pas ce que j’ai “envie” d’avoir, ce que je pense “mériter”…
- Donc qu’est ce que je vais faire ? Qu’est ce que je mets en place de différent – parce que ce que je faisais avant ne marchait pas, sinon je l’aurais, je serais contente – Qu’est ce que je mets en place aujourd’hui, à partir de la prochaine rentrée pour avoir ce que j’ai envie d’avoir (et pas ce que je “devrais” avoir) ?
- Qu’est-ce que je mets en place pour avoir un poste où je suis épanouie et travailler dans une entreprise ou avec des personnes qui reconnaissent ma valeur, qui reconnaissent l’importance de mon travail.
Me brancher sur ma frustration et l’utiliser pour avancer, pas pour me miner, pas pour me planter, ni pour chercher à comprendre “pourquoi” je n’ai pas ce que je devrais avoir, qui évidemment ne sert à rien et en plus rend très très malheureuse.
Si vous êtes comme ça ou si vous connaissez des personnes dans cette situation, vous avez toute mon empathie parce que je sais à quel point c’est difficile pour elles et pour les personnes de leur entourage. Vous pouvez lui transmettre ce mode d’emploi.
Je vous souhaite que vos prochaines années professionnelles soient les meilleures et que vous puissiez avoir ce qui va vous épanouir professionnellement.
A faire chaque semaine : un rendez-vous avec vous-même
C’est quand je me dis que la vie ou mon entreprise me doit quelque chose. Je me plains de ne pas recevoir la reconnaissance, le poste ou le chiffre d’affaires que je pense “mériter”. C’est une position qui me met en retrait de mon propre leadership, parce que je reste dans la frustration et la plainte plutôt que dans l’action.
Parce qu’elle me rend passive. Tant que je me dis “je mérite mieux”, je ne construis rien de concret. Je me compare, je rumine, et je me mets dans une position de victime. Or, dans le développement personnel et dans le coaching en leadership, la clé est de reprendre ma responsabilité et de créer le changement que je veux vivre.
Je peux le reconnaître quand je me surprends souvent à penser “Pourquoi je n’ai pas ce que je mérite ?” ou “Pourquoi les autres ne voient pas ma valeur ?”. Ce sont des signaux que je suis plus dans l’attente que dans l’action. C’est un bon indicateur que je dois changer de perspective.
Non, pas du tout. La frustration est naturelle et humaine. Ce qui compte, c’est ce que j’en fais. Si je reste bloquée dessus, je m’épuise et je me rends malheureuse. Mais si je transforme cette frustration en énergie motrice, elle devient un levier puissant pour avancer, changer de poste, développer mon activité ou mieux poser mon cadre.
Je peux commencer par me poser une question simple : “Qu’est-ce que je fais de différent, dès maintenant, pour obtenir ce que je veux vraiment ?”. C’est une démarche de coaching très efficace. Au lieu de rester figée dans le “pourquoi ça ne marche pas”, je passe au “comment je peux faire mieux”. C’est cette bascule qui alimente mon leadership.
Parce que quand je ne vois que ce qui manque, je crée un vide intérieur permanent. En revanche, si je prends le temps d’apprécier mes acquis – mes compétences, mon parcours, mes clients, mes réussites –, je retrouve de la gratitude et un socle solide pour avancer. Reconnaître mes forces me permet aussi de bâtir une nouvelle étape professionnelle avec plus de sérénité.
Je peux choisir de voir ce vide non pas comme une punition mais comme une opportunité. C’est un espace libre à remplir avec de nouvelles expériences, de nouveaux projets, ou une réorientation.
C’est une vraie question de coaching. Souvent, je confonds mes attentes sociales (“je devrais avoir tel poste, tel salaire…”) avec mes aspirations profondes. En prenant du recul, je peux identifier ce qui me donne de l’énergie, ce qui me fait vibrer. C’est cela que je dois viser, pas une image de réussite qui ne me correspond pas.
C’est difficile à vivre, pour la personne et pour ses proches. Le mieux est de l’écouter avec empathie, sans alimenter sa plainte. Je peux lui suggérer doucement de transformer sa frustration en action, de reconnaître ses forces, ou même de se faire accompagner.
Le plus simple est de prendre un carnet et d’écrire :
Ce que j’ai déjà et que j’apprécie.
Ce que je veux vraiment obtenir (et non ce que je crois mériter).
Une action simple et réaliste que je peux mettre en place dès cette semaine.
C’est un petit exercice de coaching personnel qui aide à reprendre le pouvoir sur ma vie professionnelle.
Les points clés à retenir
⭐ La “posture Calimero”, c’est croire que la vie ou les autres nous doivent quelque chose.
⭐ Cette posture empêche le développement du leadership et bloque l’épanouissement professionnel.
⭐ Elle se manifeste par des pensées de comparaison, de plainte et de frustration.
⭐ Reconnaître que l’on est dans cette posture est la première étape pour en sortir.
⭐ Cette posture provient souvent d’un orgueil mal placé qui nous isole et nous rend malheureuse.
⭐ Apprécier et reconnaître ce que l’on a déjà permet de retrouver de la gratitude et de l’énergie.
⭐ La frustration peut être utilisée comme un moteur si elle est transformée en action.
⭐ Se concentrer sur le “comment avancer” est plus utile que de rester bloquée sur le “pourquoi ça ne marche pas”.
⭐ Une période de transition professionnelle peut être vécue comme une opportunité, et non comme un vide.
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