À cinquante ans, beaucoup de femmes redoutent que leur plus beau poste soit déjà derrière elles
Pourtant, c’est souvent à cet âge que s’ouvrent les plus belles années professionnelles : celles où l’on choisit enfin une carrière alignée avec ses envies profondes, et non plus uniquement avec les attentes extérieures.
Trop de femmes autour de la cinquantaine se demandent si elles auront encore une vraie place dans le monde du travail. Après avoir connu des postes prestigieux, des carrières dans de grandes entreprises, elles craignent parfois d’être “has-been”, de perdre leur valeur ou de ne plus retrouver d’opportunités professionnelles à la hauteur.
Dans cette vidéo, je vous parle de vos prochaines années professionnelles qui peuvent être les plus belles si vous acceptez que vos besoins évoluent, que vos priorités changent, et que votre carrière prenne une nouvelle forme plus alignée avec qui vous êtes aujourd’hui.
Trop de femmes ont peur de ne plus avoir leur poste de rêve à cinquante ans
Vous le savez peut-être déjà, je recentre mon coaching pour accompagner les femmes autour de la cinquantaine – un peu moins ou un peu plus – à ce que leurs prochaines années professionnelles soient les plus belles. Et justement, je sors d’une séance de coaching avec une femme dans la cinquantaine, au comité de direction d’une grande entreprise.
Comme elle est sortie d’une grande école, pour elle une belle carrière, un beau poste, c’est forcément dans une entreprise du CAC 40, c’est forcément avoir beaucoup de reconnaissance professionnelle.
Là, elle réalise que son meilleur poste, elle l’a déjà eu.
Et elle réalise que ce n’est plus ce dont elle a envie, vraiment, aujourd’hui.
Elle me dit : “Mon plus beau poste, je l’ai eu entre 35 et 45 ans. Aujourd’hui, je crains d’être has-been, j’ai peur de me retrouver au chômage, de ne pas retrouver de travail…”
Vos prochaines années professionnelles peuvent être les plus belles
Dans la réalité, elle a tout ce qu’il faut pour continuer à travailler. Et à s’épanouir professionnellement. Son poste est intéressant, son entreprise est sympa, elle est reconnue, et elle le sait… tout va bien. Mais “son meilleur” poste, elle l’a déjà eu et elle pense qu’elle ne l’aura plus.
Je l’ai recadré : “Peut-être que c’était ton plus beau poste, mais ça ne veut pas dire que ton activité professionnelle dans les prochaines années ne sera pas super aussi ! Elles peuvent être géniales, ces prochaines années, elles peuvent être merveilleuses, et si tu les prépare, elles vont sûrement être plus adaptées à ce dont tu auras envie.”
Autour de la cinquantaine, vos besoins peuvent changer
Il est fréquent que vers 35-40 ans, les femmes ambitieuses souhaitent un poste brillant, corporate, le must du corporate. Mais ensuite, leurs besoins fondamentaux changent, leurs envies évoluent et elles cherchent autre chose.
Je le vis moi aussi, et je sais que beaucoup d’autres vivent cette transition.
Ca fait du bien de comprendre que notre meilleur poste, notre meilleur chiffre d’affaires, on l’a peut-être déjà eu, mais cela ne veut pas dire que nos plus belles années professionnelles, les années où nous serons alignées, où nous travaillerons d’une façon qui nous convienne vraiment, ne vont pas arriver plus tard !
C’est tout ce que je nous souhaite, c’est tout ce que je me souhaite et c’est tout ce que je vous souhaite. Que vos prochaines années soient les plus belles.
Quizz Zone de génie
Oui, c’est une pensée assez courante. Beaucoup de femmes me confient qu’elles considèrent leur carrière passée comme un “sommet” qu’elles ne pourront plus atteindre. Pourtant, ce que vous avez vécu ne diminue en rien la richesse de ce qui vous attend. Votre plus beau poste peut être derrière vous, mais vos années les plus épanouissantes peuvent être devant vous.
La peur d’être “has-been” est fréquente. Le marché du travail valorise parfois la jeunesse, mais l’expérience, la vision stratégique et la maturité émotionnelle sont de vrais atouts. Avec le bon état d’esprit, vos compétences restent précieuses et recherchées.
Souvent, les indices sont subtils : moins d’enthousiasme pour le “corporate”, plus d’envie d’autonomie, de liberté, de projets alignés avec vos valeurs. Si ce que vous rêviez d’obtenir à 35 ans ne vous attire plus aujourd’hui, c’est simplement le signe que vos besoins évoluent, ce qui est totalement naturel.
Ce n’est pas une régression, c’est une évolution. Votre valeur ne se mesure pas à la taille de l’entreprise ni au titre sur votre carte de visite. Ce qui compte, c’est d’être en phase avec ce que vous désirez aujourd’hui, pas hier.
Absolument. Beaucoup de femmes réinventent leur carrière après 50 ans : nouveaux projets, reconversions, missions de conseil, transmission de savoir… C’est même souvent une période où elles peuvent choisir, plutôt que subir.
Je crois que la confiance vient en partie de la lucidité : reconnaître ce que vous avez déjà accompli, voir vos compétences réelles, et accepter que vos priorités changent. Le coaching est un espace précieux pour mettre de la clarté et transformer vos peurs en nouvelles directions.
Plutôt que de comparer vos postes passés et futurs, demandez-vous : “Qu’est-ce que je veux vivre maintenant ?”. Votre ancien poste a eu son rôle. Mais il ne définit pas ce que vous pouvez encore créer. Vos prochaines années peuvent être différentes… et encore plus alignées avec vous.
C’est une excellente nouvelle. Cela signifie que vous vous autorisez à écouter vos besoins réels. La cinquantaine est souvent une période de réorientation : beaucoup de femmes s’autorisent à explorer d’autres voies, à entreprendre, ou à donner du sens autrement à leur travail.
Nos envies changent comme notre vie change : famille, santé, équilibre personnel, quête de sens. Ce n’est pas une faiblesse, c’est une maturité. Plutôt que de résister, accueillez ces évolutions comme l’opportunité d’écrire un nouveau chapitre professionnel plus en accord avec vous-même.
Oui, à condition de regarder vos prochaines années non comme une copie du passé, mais comme une création nouvelle. Vos plus belles années ne seront peut-être pas les plus “prestigieuses”, mais elles peuvent être les plus libres, les plus riches et les plus satisfaisantes pour vous.
Les points clés à retenir
⭐ La peur d’être “has-been” ou de ne plus retrouver de travail après 50 ans est fréquente.
⭐ Avoir eu un poste prestigieux dans une grande entreprise ne signifie pas que l’avenir professionnel sera moins riche.
⭐ Les envies et les besoins professionnels évoluent avec l’âge et les priorités de vie.
⭐ Ce qui semblait être le “must” à 35-40 ans ne correspond plus forcément à ce que l’on désire à 50 ans.
⭐ Les prochaines années professionnelles peuvent être encore plus alignées et épanouissantes.
⭐ Il est possible de transformer la nostalgie du passé en énergie pour construire un nouvel avenir professionnel.
⭐ L’expérience et la maturité sont de vrais atouts sur le marché du travail.
⭐ La cinquantaine peut marquer le début d’un chapitre plus libre et plus adapté à soi-même.
