Après 50 ans, de quoi avez-vous peur ?

Flash Coaching de Chine Lanzmann, mastercoach certifiée experte en leadership au féminin : Après 50 ans, de quoi avez-vous peur ?

Cinquante ans, c’est l’âge où tout bascule

Les enfants volent de leurs propres ailes, le travail ne fait plus autant vibrer… Donc que faire de ce troisième trimestre de vie ?

Beaucoup de femmes leaders, autour de la cinquantaine, ressentent ce vertige : peur de devenir obsolète face aux jeunes générations, peur de s’ennuyer une fois les enfants partis, peur de perdre la santé ou de manquer d’argent. Ce sont des questions légitimes, que j’entends souvent dans mes accompagnements. Mais ce moment de transition est aussi une chance inouïe : celle de redéfinir vos priorités, de bâtir une nouvelle vision de votre leadership, de votre vie sociale et professionnelle.

Dans cette vidéo, je vous propose d’explorer ces grandes craintes du troisième trimestre de vie pour mieux les transformer en leviers de croissance personnelle et de liberté.

Il est normal d’avoir des craintes professionnelles…

Le thème d’un des ateliers que je propose se porte sur le troisième trimestre de vie : comment le préparer pour les femmes d’environ 50 ans.

Avec les coachées, nous avons réfléchi sur nos craintes pour cette partie de vie qui s’annonce : quand les enfants sont partis, quand, les parents ne sont plus là… Nous récupérons du temps, de la liberté…  

Je suis contente de partager les grandes craintes de cette période. Peut-être que vous vous y retrouverez… ou pas, et même, vous en avez d’autres que je n’ai pas listées ?

 

Affronter les peurs pour les dépasser

Ce n’est pas parce qu’on regarde nos craintes qu’elles arrivent, mais si on ne les regarde pas, elles sont un peu tout le temps là et on ne sait pas trop quoi en faire. Parfois elles sont inconscientes, alors quand on les déterre, on peut se demander : Ai-je vraiment peur ? Est-ce possible que ça arrive ? Et si oui, qu’est-ce que je mets en place pour les contrer ?

 

En premier, la peur d’être obsolète

C’est la première des craintes, celle d’être obsolète, démodée, dépassée… On a tendance à penser que seuls les jeunes sont branchés, ils ont raison, ils ont de nouvelles idées… Oui, certains, mais pas tous non plus. En vieillissant, que met-on en place pour rester dans le vent ? 

Il y a sûrement des sujets pour lesquels on est obsolète depuis longtemps même… et d’autres non.

Que faire pour sortir de cette peur d’être “irrelevant” ? Plein de trucs ! On peut : 

  • Continuer d’apprendre de nouvelles choses,
  • Découvrir un nouveau territoire,
  • Ou creuser encore le nôtre ou y ériger des tours !

 

Ce n’est pas une fatalité ! Et aussi, on peut lâcher le fait d’être à fond, tout le temps, pour rester à la mode, car il y a plein de modes et quelle importance, finalement tout ça ? Vanités…

Chine Lanzmann, la coach des femmes leaders vous offre le meilleur outil de développement professionnel pour le coaching en leadership au féminin : le rendez-vous avec moi-même

A faire chaque semaine : un rendez-vous avec vous-même

Je vous offre l'outil qui m'a le plus aidé à développer mon leadership et booster ma confiance en moi.

La peur de s’ennuyer, seule, sur son canapé

Parmi mes coachées, beaucoup ont peur de s’ennuyer si elles n’ont pas une activité intéressante. Elles ont peur d’être isolées : oui, trop de personnes âgées sont seules, mais beaucoup de jeunes le sont aussi malheureusement.

Je comprends tellement cette peur de s’ennuyer. Beaucoup d’enfants uniques, comme moi, ont toujours cette crainte car elle est même un peu scénarique. 

Mais comme je suis grande, quand je m’ennuie, je peux décider d’aller faire des choses que j’aime. Ce n’est pas comme quand j’étais petite où je n’avais pas cette capacité à m’occuper de moi. Aujourd’hui, je peux aller vers des gens, je peux me tourner vers des activités où il y a de la vie sociale, où j’ai des activités intéressantes et de la stimulation intellectuelle.

Pour ne pas tomber dans l’ennui : 

  • Que fait-on pour notre vie sociale ? 
  • Comment on s’active dans notre vie sociale ? 
  • Que fait-on pour intégrer des groupes de personnes, des communautés vibrantes ? 
  • Comment s’entourer ? 
  • Et puis comment peut-on continuer à avoir des activités stimulantes ?

 

La peur de la maladie

Quand on est à la retraite, il y a aussi la peur de l’inactivité et puis de tomber malade, ne pas être en forme, perdre la santé, avoir mal, avoir des douleurs partout ou à différents endroits… 

Donc comment faire pour rester en bonne santé ? Comment mettre notre santé dans les priorités de ce troisième trimestre de la vie ? 

  • Ne pas prendre sa retraite ! 
  • Ne pas se retirer du monde !
  • Prendre soin de nous,
  • Bien manger, bien dormir… garder des muscles…  

 

La peur de perdre la sécurité financière

Je comprends tellement cette crainte de ne pas avoir d’argent. Parfois on peut baisser son confort de vie, et parfois, c’est justement ce confort qu’on ne veut pas perdre. Dans ce cas, c’est important d’aller dans les chiffres, de voir des gens spécialisés dans la retraite ou dans la gestion. Ce n’est pas mon expertise, moi je suis spécialisée dans la relation à l’argent, mais pas dans quoi faire avec son argent à part le dépenser, ça je sais très bien le faire 🙂

La peur d’avoir trop d’obligations

Avoir trop d’obligations ne fait pas du tout partie de mes craintes, mais il y a beaucoup de femmes parmi mes coachées qui se sentent obligées envers leurs parents ou leurs beaux-parents, leurs enfants, qui ont peur d’être les nounous “obligées” des petits-enfants. 

C’est important d’aller voir ça et de pouvoir s’en libérer pour que ce ne soit pas une obligation mais plutôt un choix. Choisir ce qu’on va faire, ce qu’on ne va pas faire, poser nos limites.

 

La peur d’être coincée professionnellement

Cette crainte nous coince particulièrement : c’est avoir peur de ne pas avoir l’énergie pour changer vers ce qui nous fait envie et en même temps, ne plus supporter notre métier d’aujourd’hui. Autour de la cinquantaine, début soixantaine, on a de nouvelles envies et il se peut que la façon dont on travaille ne nous convienne plus. Mais on y est habituée et ça marche bien, donc on se dit qu’on va continuer. En fait, on aspire à autre chose mais on se est coincée dans continuer ce que l’on fait. Encore plus, parfois car on a encore plus de temps !.

Ce n’est pas évident d’avoir le courage d’arrêter ce qui fonctionne bien pour quelque chose de nouveau. 

On peut aussi décider d’avoir quelques années de transition, en douceur. On n’est pas obligée de tout plaquer pour recommencer à zéro. On peut aussi explorer des choses qui nous conviennent et puis lever le pied petit à petit.

Vous partagez vous aussi  ces craintes pour ce troisième trimestre de vie ? Vous en avez d’autres ? N’hésitez pas à les partager en m’écrivant. J’enquête !

La peur d’être dépassée est fréquente chez les femmes leaders. On pense parfois que seuls les jeunes ont raison, qu’ils sont plus “branchés” ou plus innovants. En réalité, on peut être dépassée sur certains sujets, mais rester très pertinente sur d’autres. La clé est de garder un état d’esprit curieux : se former, apprendre de nouvelles choses, explorer un nouveau domaine ou approfondir ce qu’on maîtrise déjà.

 

Pour éviter le “canapé qui colle”, je conseille de nourrir sa vie sociale, de rejoindre des communautés, de se lancer dans des activités stimulantes intellectuellement et humainement. Aujourd’hui, je peux choisir de ne pas m’ennuyer, en allant vers les autres ou en cultivant des projets qui me donnent de l’énergie.

La santé devient une priorité. Même si on ne peut pas tout contrôler, on peut agir sur les bases : bien manger, bouger régulièrement, bien dormir, être suivie par des professionnels de santé et rester active. Prendre soin de soi, c’est aussi un acte de leadership personnel pour vivre pleinement cette période.

La peur de la solitude est très présente : perdre son conjoint ou rester dans une relation douloureuse. Chaque femme a son chemin : parfois c’est la thérapie de couple, parfois c’est la décision de poser des limites ou de partir. Le plus important est de s’honorer soi-même et de préserver sa sécurité émotionnelle.

La peur financière touche beaucoup de femmes. Parfois, il s’agit d’accepter de baisser un peu son confort, parfois au contraire de chercher des solutions pour préserver ce confort. Dans tous les cas, il est utile d’aller voir ses chiffres réels, de consulter des spécialistes de la retraite ou de la gestion financière.

Beaucoup de femmes redoutent de devenir les “nounous obligées” de leurs petits-enfants ou de porter seules les soins aux parents âgés. La solution est de transformer l’obligation en choix. Poser des limites claires et décider consciemment de ce qu’on accepte ou pas permet d’éviter l’épuisement et de préserver des relations équilibrées.

Autour de la cinquantaine, certaines femmes se sentent coincées : elles n’aiment plus leur travail mais n’osent pas tout changer. La solution peut être une transition progressive : tester un nouveau domaine, réduire son rythme, explorer des projets parallèles. On n’est pas obligée de tout plaquer d’un coup, on peut avancer par étapes et lever le pied petit à petit.

Regarder ses peurs ne les fait pas arriver. Au contraire, cela les rend plus conscientes et donc plus gérables. Chaque peur peut pointer vers une action possible : se former, prendre soin de sa santé, poser des limites, revoir ses finances. C’est en les nommant qu’on peut les transformer en leviers pour avancer.

Les points clés à retenir

✅  Le troisième trimestre de vie débute souvent autour de la cinquantaine, quand les enfants et les parents ne sont plus là et qu’apparaît un temps nouveau à occuper.

 

✅  Regarder ses peurs en face permet de les rendre conscientes et d’agir dessus, au lieu de les laisser peser.

 

✅  La peur d’être obsolète peut être dépassée en cultivant la curiosité, la formation continue et l’exploration de nouveaux territoires.

 

✅  L’ennui et l’isolement sont des craintes fréquentes. Nourrir sa vie sociale et garder des activités stimulantes aide à rester vivante et active.

 

✅  La santé est une priorité : prendre soin de soi passe par le sommeil, l’alimentation, le mouvement et l’accompagnement médical.

 

✅  La peur de la solitude conjugale (perdre son partenaire ou rester dans une relation douloureuse) appelle des choix clairs et parfois un accompagnement thérapeutique.

 

✅  L’insécurité financière peut peser fortement. Il est essentiel d’évaluer ses ressources, de se faire conseiller et de travailler aussi sa relation émotionnelle à l’argent.

 

✅  Les obligations familiales (parents, petits-enfants) peuvent devenir lourdes. Poser des limites claires transforme une contrainte en choix.

 

✅  La crainte d’être coincée professionnellement peut se dépasser en amorçant une transition progressive, sans tout plaquer, en testant de nouvelles options pas à pas.

 

✅  Le troisième trimestre de vie est aussi une opportunité de réinvention : chaque peur peut être transformée en levier d’action, de liberté et de leadership personnel.

Quizz : Les Drivers

J'ai conçu ce test "des drivers" pour vous aider à mettre des mots sur la façon dont vous fonctionnez sous stress.