Vous sentez-vous vraiment en vacances… si vous répondez encore aux mails ?
Et si vous appreniez à débrancher pour mieux vous rebrancher à votre puissance de femme leader ?
Même en vacances, nombreuses sont celles qui continuent à travailler, à répondre aux demandes, à gérer. Cette incapacité à décrocher n’est pas un hasard. Elle part de notre place professionnelle, de notre envie de bien faire, de notre rôle de leader… mais aussi de notre difficulté à poser des limites claires et à se donner l’autorisation de ralentir.
Dans cet article, je vous conseille sur comment faire quand on reçoit des demandes professionnelles… en vacances. Je vous explique pourquoi il est si difficile de déconnecter vraiment, comment cela impacte votre développement personnel et professionnel, et surtout comment retrouver un équilibre entre ambition, repos, et liberté.
Comment ça se passe pour vous ?
Regardez la vidéo, je vous parle de ce sujet qui peut être épineux, pour vous ou pour vos proches.
Est-ce que c’est un problème pour vous ?
Pour certaines personnes, cela peut être compliqué.
Un peu comme la retraite.
Tout d’un coup, il n’y a plus de travail.
Et alors, qu’est-ce que je vais faire ?
Si vous avez l’habitude d’avoir vos signes de reconnaissance, votre réservoir de reconnaissance qui se remplit grâce à votre activité professionnelle et qu’il n’y a plus d’activité professionnelle, cela peut être très perturbant.
Ou alors, vous switchez et vous vous ressourcez ou vous avez des activités qui vous permettent de remplir votre réservoir de reconnaissance. Donc, les vacances peuvent être un moment très déstabilisant.
Workshops à Paris
D’ailleurs, j’ai plusieurs clientes qui travaillent pendant leurs vacances, qui assument qu’elles travaillent pendant leurs vacances, qui sont heureuses de travailler pendant leurs vacances.
Et vraiment, il n’y a pas de règle.
Est-ce qu’il faut travailler ou pas pendant les vacances ?
Je pense que, pour chacune, cela peut être différent.
J’ai une cliente qui prend énormément de vacances. Elle est chef de son entreprise, elle prend beaucoup de vacances, beaucoup plus que ses salariés, beaucoup plus que ses équipes, mais elle assume qu’elle prend plein de vacances, mais elle travaille pendant ses vacances. Parfois, elle travaille à mi-temps.
Voilà, quand il y a un coup de fil urgent, elle fait des réunions. L’autre moitié du temps, elle est en vacances. Elle est quasiment en vacances la moitié de l’année et elle l’assume et tout le monde est au courant.
En même temps, elle travaille pendant ses vacances.
Alors, est-ce que vous faites partie de ces personnes qui tombent malades pendant les vacances ?
C’est vraiment douloureux et j’ai plein d’empathie pour vous.
Pour moi, cela vient du fait de tenir quand on travaille. On est vraiment “sois forte”, on tient, on résiste à la pression.
Tout d’un coup, cela se relâche.
Là, le système nerveux fait “Ah, super ! Je peux me relâcher.” et tombe malade à ce moment-là et vous passez les vacances au lit à être malade, voilà.
C’est bien de pouvoir le prévoir.
C’est vraiment un symptôme du corps qu’il faut écouter pour pouvoir mettre des choses en place, idéalement, et que cela ne se reproduise pas aux vacances suivantes.
Il faut aussi savoir que quand on a principalement ses signes de reconnaissance du travail. On va être au bord de la mer, au bord de la piscine ou dans le jardin. Puis, on va regarder ses mails. Chaque petit mail qui tombe, c’est un petit signe de reconnaissance qui arrive dans votre réservoir. Donc, si vous faites ça, c’est que vous avez besoin de signe de reconnaissance. Trouvez des façons d’avoir des signes de reconnaissance.
Déjeuners networking
Cela peut être en jouant, en apprenant un nouveau sport, en discutant avec des gens, en étant dans de l’intimité, en découvrant de nouvelles choses… Puis, il n’y a pas de règle. Si vous avez envie de travailler, allez-y !
J’ai des clientes, moi aussi, cela m’est arrivée, de profiter des vacances pour pouvoir écrire deux heures par jour et écrire un livre, par exemple, et devenir auteur d’un livre de votre expertise.
Ou de travailler sur un projet de fond, d’apprendre, de faire des formations. Les formations en ligne, vous pouvez les faire pendant les vacances, d’avoir une heure ou deux heures par jour pour vous, pour votre développement professionnel et profiter de ces temps plus calmes pour vous développer vous, professionnellement.
C’est ce que je vous souhaite, en tout cas, c’est de remplir votre réservoir de reconnaissance aussi pendant les vacances. D’avoir des activités qui vous ressourcent, qui vous nourrissent ou juste de ne rien faire parce qu’aussi, c’est bon parfois de ne rien faire.
Si vous décidez que vous n’avez pas du tout envie de travailler pendant les vacances et que votre manager vous appelle pour une réunion importante, ou veut votre opinion, ou veut que vous travaillez, ou si un client important veut vous parler d’une mission, qu’est-ce que vous faites ?
Soit vous dites “OK” en posant vos limites avec :
“Voilà. D’habitude, je ne travaille pas mais là, c’est un cas exceptionnel. Donc je suis OK de faire ce travail ou d’avoir ce call, ou d’avoir ce meeting, d’avoir cette réunion exceptionnellement et c’est la seule que je ferai de l’été.”
Vous pouvez aussi poser vos limites. Ou s’il n’y a pas mort d’homme, mort de femme de pouvoir dire :
“Voilà, je suis en vacances. C’est important pour moi de respecter ce moment et je verrai ça à mon retour.”
Vous avez le droit aussi de poser vos limites et si vous y arrivez à passer des vacances qui vous nourrissent pleinement, je suis très heureuse pour vous, bravo !
Si vous avez besoin de soutien, je suis là pour vous.
Chine
Parce que ce n’est pas qu’une question d’organisation. Derrière cette difficulté à décrocher, il y a souvent une forme de loyauté, une peur d’être remplacée, ou l’idée inconsciente que je dois mériter mon repos. En coaching, je vois souvent que les femmes leaders ont du mal à s’autoriser à ralentir, même quand elles sont épuisées.
Oui, car le simple fait de rester connectée maintient mon cerveau en mode “surveillance”. Même dix minutes de travail peuvent relancer la machine mentale et empêcher une vraie récupération. Ce n’est pas tant la durée qui compte, mais le signal que j’envoie à mon système nerveux : je ne suis pas totalement disponible pour moi.
La culpabilité professionnelle est très présente chez les femmes dirigeantes. La question qu’elles se posent souvent, c’est : Est-ce que j’ai peur qu’on pense que je ne suis pas engagée ? Apprendre à poser des limites claires et bienveillantes fait partie intégrante du leadership.
Non, ce n’est pas “grave” – mais ce n’est pas neutre non plus. Ce qui compte, c’est l’intention derrière : est-ce que je le fais librement ou parce que je me sens obligée ? En coaching, je propose souvent de faire un point honnête avec soi-même : est-ce que j’ai encore de la place pour moi ?
Dire non ou poser une limite n’est pas une rupture de professionnalisme, c’est une compétence de leadership. Ce que j’apprends, c’est à dire les choses de manière claire, ferme, sans justification excessive. Et surtout, à me rappeler que mon repos n’est pas un caprice mais une ressource stratégique.
Oui, cette peur est fréquente, surtout chez les femmes qui ont beaucoup de responsabilités. Elle traduit souvent un besoin de contrôle ou un manque de confiance dans les relais. En tant que femme leader, apprendre à faire confiance et à déléguer sans surveiller est un vrai défi… et un vrai soulagement.
Oui, mais cela demande de l’intention. Ce n’est pas un bouton off. C’est plutôt une décision à prendre en amont, avec des règles du jeu claires, des relais organisés, et surtout une permission intérieure. Les femmes leaders ont le droit de se reposer, même si elles portent leur entreprise ou leur équipe.
Parce que l’identité professionnelle prend parfois toute la place. En vacances, sans la to-do list, je peux me sentir vide, voire inutile. Ce que je découvre souvent en coaching, c’est que nous avons toutes besoin de réapprendre à exister autrement que par notre efficacité.
Ce n’est pas une question de balance rigide, mais de rythme personnel.
- Je peux être ambitieuse et reposée.
- Je peux viser haut et ralentir.
Pour ça, j’ai besoin d’écouter mes signaux internes, de respecter mes besoins, et d’arrêter de croire que tout repose sur moi seule.
Fatigue chronique, irritabilité, manque de créativité… Ce sont des signaux fréquents. Mais parfois, le seul indice, c’est cette petite voix qui dit “j’en peux plus” – celle-là, je fais bien de l’écouter. Elle me rappelle que mon leadership passe aussi par ma capacité à me ressourcer.
Les points clés à retenir
⭐ Travailler pendant les vacances n’est pas un détail : cela empêche une vraie récupération physique et mentale.
⭐ Beaucoup de femmes leaders culpabilisent à l’idée de déconnecter, par peur de décevoir ou d’être perçues comme moins investies.
⭐ Rester connectée professionnellement en vacances est souvent le signe d’un besoin non exprimé de reconnaissance ou de contrôle.
⭐ Il est possible de poser des limites claires et bienveillantes sans renier son professionnalisme ni perdre en crédibilité.
⭐ La peur que tout s’écroule en son absence est fréquente chez les femmes dirigeantes, mais elle peut être travaillée en coaching.
⭐ Savoir s’arrêter et se rendre indisponible temporairement est une compétence de leadership.
⭐ Le sentiment de vide en vacances révèle souvent une confusion entre identité professionnelle et valeur personnelle.
⭐ Un leadership passe aussi par l’écoute de ses propres besoins, y compris celui de ralentir.
⭐ Déconnecter, ce n’est pas renoncer à son ambition, c’est en prendre soin à long terme.
