Et si engager une assistante était le meilleur investissement pour votre énergie et votre succès ?
Beaucoup de femmes leaders, entrepreneuses ou dirigeantes repoussent le moment de se faire aider, par peur de “ne pas en avoir vraiment besoin” ou de “pouvoir tout gérer seules”. Pourtant, déléguer est souvent la clé pour retrouver du temps, de la clarté et de l’impact dans son travail.
Très peu de femmes – même parmi les plus talentueuses – osent franchir le pas d’engager une assistante. Et pourtant, que l’on soit entrepreneuse, dirigeante, cadre ou indépendante, ce soutien peut transformer votre quotidien professionnel.
Déléguer à une assistante compétente permet de se concentrer sur les tâches à forte valeur ajoutée, d’alléger sa charge mentale et d’éviter l’épuisement.
J’ai moi-même résisté longtemps à cette idée, avant qu’une mentor expérimentée ne me montre à quel point cette décision pouvait booster à la fois mon efficacité et mon bien-être.
Dans cette vidéo, je vous partage cette expérience personnelle et les raisons pour lesquelles se faire aider n’est pas un luxe… mais un choix stratégique pour toute femme qui veut développer son leadership et sa carrière.
Pourquoi engager un.e assistant.e ?
Je vais vous parler d’un conseil que m’a donné une très bonne amie, lors d’un dîner. C’était l’une de mes mentors il y a 15-20 ans, quand j’ai démarré le coaching.
Elle est plus âgée et donc beaucoup plus d’expérience professionnelle, à l’époque.
Mes enfants étaient petits, et même si nous avions de l’aide à la maison, mon travail de coach avait démarré très rapidement ; mais j’étais débordée et épuisée.
Elle me conseille alors de prendre une assistante pour m’alléger.
Je lui ai répondu : “Ah non ! Mais qui suis-je pour prendre une assistante ? Je peux me débrouiller toute seule”. En plus, mon côté “sois fort” est bien gonflé et les “sois forts” détestent chercher de l’aide, ils préfèrent faire tout, tout seul…
Elle a insisté :
“Si si, il faut prendre une assistante pour pouvoir déléguer ce qui te fatigue afin de te concentrer sur le travail que toi seule peut faire. D’ailleurs, très peu de femmes se font aider.”
Très peu de femmes se font aider
Effectivement, là, ça a appuyé sur le bouton. Oui, c’est vrai : si j’avais été un homme coach qui démarrait aussi fort dès les premières années, oui, évidemment, je n’hésiterai pas à me faire aider. Ce ne serait même pas une question.
J’ai suivi son conseil. Mais je ne savais pas du tout qui, où, comment trouver une assistante sympa et professionnelle à la fois.
“Quand le maître est prêt, l’élève arrive”, et là, pour moi : quand l’entrepreneuse est prête, l’assistante arrive.
J’ai fait connaissance d’une charmante jeune femme, Amandine, 25 ans, Master commercial qui voulait devenir coach.
Je l’ai embauché et formé au coaching.

Voulez-vous découvrir votre zone de génie ?
Il s’agit d’une séance de coaching individuel pour déterminer vos forces et vos talents afin de clarifier votre prochaine étape.
Prendre une assistante, une solution pour sortir de l’épuisement
Avec Amandine, nous avons travaillé ensemble pendant 5 ans, c’était formidable, et cela m’a vraiment soulagée.
Elle faisait plein de choses qui se sont automatisées depuis :
- Elle remplissait et envoyait les chèques à la banque,
- Elle faisait les factures,
- Et en plus, envoyer ma newsletter mensuelle, éditer les conventions de formation pour les entreprises, le rappel des factures et toutes ces petites tâches qui prennent du temps mises bout à bout !
Je vous recommande de prendre une assistante quand vous êtes débordée pour vous concentrer sur ce que vous aimez faire.
Prendre une assistante vous permet de travailler encore plus dans votre zone de génie
Si vous êtes en entreprise, il n’y a plus, ou très peu d’assistant.es, aujourd’hui.
Les stagiaires ou des personnes de votre équipe font les tâches des anciennes assistantes ?
Je vous recommande de vous organiser pour avoir ce soutien :
- fondamental au quotidien,
- pour arrêter de vous épuiser, de perdre de l’énergie,
- pour vous concentrer là où vous avez de la valeur ajoutée, là où vous êtes dans votre zone de génie, et là où vous êtes dans votre unicité.
Et quand vous travaillez dans votre zone de génie, alors :
- vous êtes remplie de reconnaissance, de joie, d’énergie,
- plutôt que de faire des choses qui vous démotivent, car vous n’êtes pas câblée pour les faire.
Alors ? Tentée de vous faire aider si ce n’est pas déjà fait ?

Vous connaissez le programme Woman Impact ?
Je remarque souvent que, comme moi à mes débuts, beaucoup de femmes leaders ont un côté “sois forte” très développé. Cela les pousse à vouloir tout gérer seules, par peur de paraître faibles ou de ne pas “mériter” cette aide. Pourtant, accepter d’être soutenue n’enlève rien à notre compétence, bien au contraire : cela permet de préserver notre énergie et notre vision stratégique.
Si vous vous sentez constamment débordée, si votre charge mentale devient trop lourde, ou si vous passez plus de temps sur des tâches administratives que sur votre cœur de métier, c’est probablement le moment. Le coaching m’a appris que lorsqu’une activité professionnelle devient une source d’épuisement, il faut revoir son organisation.
Pas du tout. C’est même un signe de leadership mature. Les leaders efficaces savent reconnaître leurs priorités et déléguer ce qui ne nécessite pas leur expertise directe. En coaching, j’encourage mes clientes à voir la délégation comme un levier de croissance.
Je conseille de commencer par lister toutes vos tâches sur une semaine, puis de repérer celles qui sont chronophages, répétitives, ou qui vous fatiguent. Ce sont souvent les premières à déléguer : gestion d’agenda, suivi administratif, organisation logistique, recherche documentaire… L’objectif est de vous concentrer sur ce que vous seule pouvez faire.
Non, pas forcément. Selon votre activité, une assistante à temps partiel, en freelance ou en mission ponctuelle peut suffire. L’important est de trouver la formule qui correspond à votre rythme et à vos besoins, pour que l’aide soit un vrai soutien sans devenir une contrainte financière.
Parlez-en autour de vous, activez votre réseau, échangez avec d’autres entrepreneuses ou coachs. Dans mon cas, “quand l’entrepreneuse est prête, l’assistante arrive” : j’ai rencontré la bonne personne au bon moment. Mais cela passe aussi par des entretiens clairs et la définition d’attentes précises dès le départ.
Oui, radicalement. Déléguer, c’est libérer du temps et de l’espace mental pour être plus créative, plus stratégique et plus sereine. Les femmes que j’accompagne en coaching ressentent souvent un vrai soulagement dès les premières semaines, et un regain d’efficacité qui se traduit aussi dans leur chiffre d’affaires.
C’est une question culturelle et sociétale : les hommes sont souvent encouragés à déléguer et à se concentrer sur la vision, tandis que les femmes sont encore socialisées à “tout prendre en charge”. Prendre conscience de ce biais est une étape clé pour s’autoriser à demander de l’aide sans culpabiliser.
Je me répète souvent que déléguer, ce n’est pas se décharger de ses responsabilités, c’est mieux les assumer. En coaching, je travaille avec mes clientes sur ce changement de regard : voir l’assistante comme une partenaire de réussite, et non comme un luxe inutile.
Les points clés à retenir
⭐ Beaucoup de femmes leaders hésitent à engager une assistante par peur de paraître faibles ou de ne pas en avoir “vraiment besoin”.
⭐ La surcharge de travail et la fatigue peuvent être un signal fort qu’il est temps de déléguer certaines tâches.
⭐ Une mentor expérimentée peut aider à prendre conscience de l’importance de se faire aider.
⭐ Le réflexe “sois forte” pousse souvent à vouloir tout gérer seule, même au détriment de sa santé ou de son efficacité.
⭐ Déléguer permet de se concentrer sur les tâches à forte valeur ajoutée et sur ce que l’on est seule à pouvoir faire.
⭐ Trouver la bonne assistante peut se faire grâce au réseau et aux opportunités inattendues.
⭐ Une collaboration réussie avec une assistante peut transformer l’organisation et l’énergie au travail.