Et si votre vrai pouvoir commençait le jour où vous posez votre cadre ?
Dire “voici ce qui me convient” et “cela ne me convient pas” n’est pas un caprice : c’est un acte de leadership. Encore beaucoup de femmes dirigeantes, même brillantes, continuent à se suradapter, à tout prendre en charge… au risque de s’épuiser. Poser ses limites, c’est ouvrir la porte à plus de reconnaissance, d’équité et de plaisir dans son travail.
Un point revient souvent dans mes accompagnements : la difficulté à poser un cadre clair et à définir ses limites professionnelles. Même avec une forte expertise, du charisme et une vraie capacité de décision, beaucoup se retrouvent encore “numéro 2” derrière un supérieur, acceptant des tâches qui ne leur conviennent pas et sacrifiant leur bien-être pour maintenir le cap.
Or, poser son cadre, ce n’est pas s’opposer : c’est exercer pleinement son leadership féminin, protéger son énergie, obtenir plus de reconnaissance, et créer un environnement professionnel où l’on s’épanouit.
Dans cette vidéo, je partage pourquoi ce travail est essentiel pour toutes femmes leaders et comment amorcer ce changement.
Poser son cadre et ses limites, le parcours professionnel des femmes leaders
Oser dire ce qui nous convient pour bien travailler, pour nous épanouir, pour avoir énormément de valeur ajoutée, exprimer ce qui ne va pas, pour moi, c’est le chemin que la majorité des femmes ont à faire dans leur vie professionnelle, et peut-être aussi dans leur vie personnelle.
J’accompagne professionnellement des femmes formidables :
- des directrices générales,
- des femmes au board,
- des entrepreneuses,
- des associées.
Ces femmes ont du leadership, de la confiance en elles, elles travaillent super bien… et pourtant, beaucoup se retrouvent dans la même spirale d’être “la gentille”, surtout quand elles travaillent avec des hommes : un supérieur, un associé, ou un homme CEO, un peu plus âgé, qui va prendre le lead.
Elles se retrouvent souvent numéro 2, à énormément travailler, et à faire des choses qui ne leur vont pas tellement sans avoir de reconnaissance non plus.
C’est beaucoup plus facile de coacher les femmes dirigeantes par rapport aux autres personnes parce que ce sont des gens qui savent réfléchir et qui se remettent en question quand il le faut.
Avez-vous assez confiance en vous ?
Il est de la responsabilité des femmes leaders de poser leur cadre et leurs limites pour éviter la frustration
Deux femmes directrices générales leadées par des supérieurs hommes plus âgés qu’elles, pensant qu’ils sont faits pour cela, et qui ne se sont même pas poser la question de :
❓ qui lead quoi ?
❓ a-t-on un lead tournant ?
Mes clientes travaillent super bien, elles sont responsables de la moitié des progressions de leur entreprise, du bien-être des salariés, du développement, que tout soit bien fait, bien aux normes, et que cela marche au quotidien.
Et pourtant, le fait de faire trop de choses qui ne leur allaient pas les frustre.
Mais en même temps, c’est leur responsabilité à elles, de ne pas avoir posé leur cadre et leurs limites :
- “Voici ce qui me convient”,
- “Ceci ne me convient pas”,
- “Cela m’épuise”…
Bien évidemment, ce n’est pas simple pour elles. Si ça l’avait été, elles l’auraient fait. Voilà pourquoi à 40 ou 50 ans, elles viennent en coaching pour se faire aider, et ce n’est pas trop tard.
Poser son cadre et ses limites pour travailler dans sa zone de génie et s’épanouir professionnellement
- Elles peuvent être en colère quand c’est justifié : parce qu’il y a de l’injustice, il y a des choses à changer. Ce sont des bonnes colères qui permettent de changer le cadre, des bonnes crises qui permettent de passer à une autre étape de leur association.
- Et parfois, sous la colère, il y a aussi de la tristesse : la tristesse de cette situation, de ne pas avoir la reconnaissance qu’on attendait en travaillant bien, penser que ça allait se faire tout seul.
Donc même après des années, il n’est jamais trop tard :
- pour réfléchir sur soi,
- pour poser son cadre,
- pour passer cette crise.
Cela donnera accès à :
- Beaucoup plus d’équité au sein du top de ces entreprises,
- Permettre aux femmes leaders de s’épanouir encore plus dans leur zone de génie,
- Avoir plus de clarté sur leur force, sur la façon dont elles sont câblées,
- Et pouvoir mettre en place, évidemment, en concertation, des choses qui vont leur aller.
Quand on apprend à poser des demandes, à poser son cadre clairement, la plupart du temps, cela fonctionne.
C’est tout ce que je vous souhaite à vous aussi, vraiment travailler en posant votre cadre, en cernant vos limites, en arrivant à dire quand cela ne vous va pas.
Vous connaissez le programme Woman Impact ?
Même avec de l’assurance et du leadership, il existe une pression implicite à “faire plaisir” ou à “ne pas faire de vagues”, surtout dans des environnements encore très masculins. Beaucoup de femmes dirigeantes se retrouvent à accepter des missions qui ne leur conviennent pas, par peur de paraître moins investies, au risque de s’épuiser.
Poser un cadre, c’est assumer sa position de leader en définissant ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas. Cela montre que l’on connaît sa valeur, ses priorités et que l’on prend des décisions pour protéger l’efficacité et la qualité de son travail.
Un signe clé, c’est quand la frustration ou la fatigue devient récurrente. Si vous vous surprenez à dire “ça ne me convient pas” en privé mais à accepter en public, c’est que votre cadre n’est pas posé clairement. Cela peut aussi se traduire par une perte d’enthousiasme ou une sensation d’injustice.
Oui, car poser ses limites ne signifie pas attaquer l’autre. Cela consiste à exprimer calmement ses besoins, ses conditions de travail idéales et ses zones de non-négociation. En France comme ailleurs, le leadership féminin gagne en crédibilité lorsqu’il s’appuie sur une communication claire et respectueuse.
Si le cadre posé est régulièrement franchi, il faut réaffirmer ses limites, documenter les situations et, si nécessaire, envisager une discussion plus stratégique. Cela peut inclure la recherche d’alliés au sein de l’entreprise ou la mise en place d’accords plus formels.
Jamais. Beaucoup de femmes leaders prennent conscience à 40 ou 50 ans qu’elles ont trop donné sans recevoir la reconnaissance attendue. C’est souvent un moment-clé pour redéfinir ses règles du jeu et retrouver sa zone de génie.
La culpabilité est fréquente car on a appris à se suradapter. Pour la dépasser, il est utile de se rappeler que dire non à ce qui ne nous convient pas, c’est dire oui à ce qui compte vraiment pour notre impact et notre équilibre.
Sans cadre clair, il est courant que les efforts passent inaperçus ou soient pris pour acquis. Poser ses limites permet de valoriser son travail, d’obtenir plus de reconnaissance et d’être identifiée comme une leader qui maîtrise ses priorités.
Souvent, oui, surtout si le supérieur est plus âgé et habitué à un style de management traditionnel. Mais c’est aussi une opportunité de faire évoluer les dynamiques de pouvoir en affirmant un leadership féminin assumé.
Cela commence par identifier clairement ce qui vous convient et ce qui ne vous convient pas, puis à l’exprimer avec des phrases simples comme : “Voici mes priorités”, “Cela ne correspond pas à mes objectifs” ou “Cela dépasse ma zone d’efficacité”.
Les points clés à retenir
⭐ Poser son cadre et ses limites est une compétence essentielle pour les femmes leaders afin de préserver leur énergie et leur efficacité.
⭐ Même avec du leadership et de la confiance en soi, il est fréquent de se suradapter aux attentes, surtout dans des environnements professionnels masculins.
⭐ Accepter des tâches qui ne correspondent pas à ses compétences ou à ses valeurs conduit à la frustration et à la perte de motivation.
⭐ Définir clairement ce qui est acceptable et ce qui ne l’est pas permet de mieux protéger sa zone de génie.
⭐ La capacité à dire non est un marqueur de leadership et de reconnaissance professionnelle.
⭐ Poser ses limites peut se faire à tout moment de sa carrière, même après 20 ou 30 ans d’expérience.
⭐ La colère face à une injustice peut être un moteur pour réajuster le cadre de travail.
⭐ La clarté sur ses besoins et ses priorités renforce l’équité et la reconnaissance au sein des équipes dirigeantes.
⭐ L’absence de cadre clair augmente le risque d’être sous-estimée ou reléguée à un rôle secondaire.
⭐ S’affirmer dans ses choix professionnels permet d’évoluer vers un environnement plus équilibré et épanouissant.
