Faut-il attendre l'opportunité parfaite ou oser la créer soi-même ?
Les femmes ambitieuses sont aujourd’hui de plus en plus nombreuses à s’interroger : dois-je répondre à une annonce alléchante ou oser formuler une proposition de poste sur mesure ? J’aborde souvent cette question en coaching.
Pourquoi ? Parce qu’elle touche à des sujets profonds : la confiance en soi, la légitimité, le leadership féminin, la capacité à se projeter et à influencer son avenir professionnel. Ce billet vous guide à travers ces deux chemins possibles, et vous aide à faire un choix aligné… avec vous.
Dance cette vidéo, je vous partage des comment postuler avec confiance à un poste idéal.
Perdre confiance en soi au moment de postuler à un poste important
Vous aussi, avez vous tout votre élan quand vous tombez sur une annonce idéale qui va vous aider à passer à votre prochaine étape professionnelle ?
Ou alors, si vous êtes entrepreneuse, vous voyez qu’il y a ce besoin avec un nouveau client, quelque chose d’important, qui vous donne envie, c’est votre zone de génie, c’est comme l’accomplissement de votre vie professionnelle ?
Et puis, bim ! Quand il faut répondre à l’annonce ou quand il faut préparer la proposition, tout d’un coup…
Vous passez de l’élan :
- ✅ Waouh, mais c’est ça que je veux !
- ✅ Je suis faite pour ça !
- ✅ Cela va être génial !
- ✅ Je vais m’épanouir !
- ✅ Je vais être dans ma zone de génie !
A perdre toute votre énergie :
- 💣 Vous êtes sèche, il n’y a plus rien ?
- 💣 Vous avez perdu votre confiance en vous ?
- 💣 Vous ne savez pas quoi écrire ?
- 💣 Vous ne savez pas quoi dire ?
- 💣 Vous n’avez plus de neurones ?
Un manque de confiance pour rédiger son CV ou sa nouvelle offre
Je sors d’une séance de coaching avec une femme à qui cela vient d’arriver.
Elle vise un poste de dirigeante : c’est, pour elle, un accomplissement.
Elle a 50 ans et cela fait 25 ans qu’elle travaille dans cette entreprise. En coaching, elle prend conscience d’être câblée pour diriger une business unit.
Elle lit l’annonce sur LinkedIn, elle est emballée, le poste correspond à tout ce qu’elle sait et aime faire.
Et puis, elle me raconte : “Au moment de répondre, j’étais totalement blanche, sèche, je ne savais pas quoi écrire”.
Déjà, c’est important de comprendre la situation : on voit l’annonce, ou on fait des recherches sur ce client, on regarde le projet, et on se dit : “génial !”
- A ce moment, notre enfant libre à l’intérieur frétille,
- Toute notre passion arrive et c’est formidable.
- Et puis après, on bascule dans une partie de nous qui se dévalorise.
Au moment de travailler sur son CV pour l’envoyer, elle confirme avoir entendu toutes les voix des personnes qui l’avaient critiquée depuis son enfance.
Donc elle a basculé dans cet “enfant adapté soumis négatif”, qui se suradapte et se dévalorise car il a souffert d’avoir été critiqué et dévalorisé.

A faire chaque semaine : un rendez-vous avec vous-même
Surpasser ce manque de confiance au moment de postuler
On s’en sort en montant de deux étages, en remontant dans sa posture de “parent experte”.
- Elle est experte de son secteur.
- Elle a toutes ses forces.
- Toutes ses compétences.
Je lui conseille de retravailler son CV et son profil LinkedIn à partir de cette posture-là, de parent, de dirigeante.
Je l’ai aidé, concrètement. Oui, parfois, je rentre dans le dur aussi. Là où j’apporte mon soutien, c’est de travailler dans la posture, dans ce que son CV va renvoyer.
Je lui ai donné la permission de remplacer son titre de “responsable” en “directrice” – son véritable rôle même s’il n’était pas sur sa fiche de salaire.
Ensuite, on a revu ses forces et ses talents pour les faire apparaître sur son CV.
Votre CV et votre profil LinkedIn doit correspondre au poste que vous visez
Bonne idée, elle avait fait refaire son CV par une entreprise spécialisée : je vous le recommande aussi car c’est très difficile de le faire soi-même. Puis nous avons juste fait quelques ajustements pour la remettre au niveau qu’elle vise.
Votre CV, tout comme votre profil LinkedIn, c’est comme vos habits
Vous vous habillez pour le poste, la fonction, ou la position que vous voulez avoir.
Vous écrivez, vous mettez les mots clés, les phrases importantes comme si vous y étiez déjà, puisque c’est votre prochaine étape.
Je lui ai ensuite proposé d’introduire son CV avec :
“Je suis prête à passer à ma prochaine étape qui est dirigeante dans ce secteur… J’ai tout ce qu’il faut pour, j’ai l’expérience pour, et voilà mes talents…”
Et même d’ajouter à la fin :
“J’ai été coachée en leadership au féminin, en création d’entreprise,
Je connaîs mes forces et mes talents et je suis faite pour être dirigeante.”
Bien sûr, j’espère qu’elle aura le poste, mais si ce n’est pas celui-là, dans l’année qui vient, ce sera un autre.
Remonter dans son parent expert après avoir perdu confiance en soi
Quand vous perdez confiance en vous, après avoir été emballée, pour remonter la pente : vous pouvez laisser tomber l’enfant qui se dévalorise pour passer dans votre parent expert et prendre cette posture de dirigeante pour passer votre prochaine étape.
Une fois dans cette posture visée, vous faites votre CV, ou votre proposition pour votre client, si vous êtes consultante ou entrepreneuse ou en profession libérale, et vous vous positionnez.
Si vous avez besoin de soutien, faites-vous aider, parce que c’est dur à faire pour soi.
Je vous souhaite de pouvoir vous épanouir dans vos prochaines années professionnelles.

Vous connaissez le programme Woman Impact ?
Je me pose souvent cette question quand une annonce me séduit mais que quelque chose ne colle pas à 100 %. Ce que j’observe en coaching : si je me sens contrainte de me mouler dans une fiche de poste, il est peut-être temps de formuler ma propre vision. Quand je suis alignée avec qui je suis et ce que j’apporte, je peux proposer un poste qui me ressemble vraiment.
C’est une peur très présente, et pourtant, formuler une proposition de valeur professionnelle sur mesure n’est ni arrogante, ni naïf. C’est une manière d’exprimer ma clarté, mon énergie, et mon sens des responsabilités.
L’absence de réponse peut vite éroder la confiance, je le comprends. Mais ce n’est pas un indicateur de ma valeur. En coaching, je travaille souvent cette distinction entre les faits (pas de retour) et les interprétations (“je ne suis pas assez bien”). Retrouver cette clarté me permet de me repositionner en femme actrice de mon parcours.
Ma singularité. Ce que je vois que peu d’autres voient. Ce que je peux résoudre, transformer, amplifier. Il ne s’agit pas de tout refaire, mais d’identifier une problématique ou un besoin latent, et d’y répondre avec justesse. C’est une démarche que je développe souvent dans mes ateliers de coaching en leadership féminin.
Parce que j’ai appris, souvent inconsciemment, à répondre à ce qu’on attend de moi. Mais le leadership implique de reprendre l’initiative. Sortir du cadre, c’est oser dire : voici ce que je peux apporter, même si vous ne l’avez pas encore formulé. C’est un vrai travail de développement personnel et professionnel .
Oui, de plus en plus. Les entreprises recherchent des profils proactifs, capables d’apporter une vision. Ce n’est pas encore la norme, mais ça devient une stratégie crédible, notamment dans les milieux innovants ou les structures en croissance. Il s’agit surtout de bien formuler l’intérêt réciproque.
J’ai souvent besoin de retrouver du sens et non juste un travail. En coaching, je reconnecte avec ce qui me fait vibrer, ce que je veux vraiment apprendre, transmettre ou expérimenter. Repartir de là, et non de la peur ou du manque, me redonne un axe solide pour avancer. La motivation revient quand je m’autorise à penser plus grand, plus libre.
Oui, et c’est même souvent comme ça qu’on grandit. Le syndrome de l’imposteur touche particulièrement les femmes : on croit qu’on doit déjà tout maîtriser pour mériter. Mais proposer une idée, un projet ou un rôle en croissance, c’est aussi dire : je suis prêt à apprendre, à grandir avec vous.
Je me pose cette question quand j’hésite à postuler ou à écrire une proposition. En général, l’intuition est calme, ancrée. La peur, elle, est bruyante, urgente, dramatique. En coaching, je travaille souvent à reconnaître ces deux voix pour pouvoir choisir avec plus de conscience. C’est précieux pour décider dans un moment charnière de carrière.
C’est un moment délicat, que je traverse parfois moi aussi. Fatiguée, mais encore engagée. Là, je m’autorise une pause stratégique, je me recentre sur mes ressources, mes alliées, mon énergie. Et j’explore d’autres façons de contribuer : mentorat, ateliers de développement professionnel… Parfois, c’est en donnant autrement que je retrouve l’élan de créer ou postuler à nouveau.
Les points clés à retenir
Je peux répondre à une offre ou créer une proposition sur-mesure : les deux voies sont possibles, l’essentiel est d’agir en conscience et en cohérence avec mes valeurs.
Créer une opportunité professionnelle révèle mon leadership : c’est une démarche stratégique, légitime et de plus en plus reconnue, notamment chez les femmes entrepreneures et cadres.
Le manque de réponse ne définit pas ma valeur : en coaching, je distingue les faits extérieurs de ma confiance intérieure pour rester actrice de mon parcours.
Je n’ai pas besoin d’être prête à 100 % pour proposer un poste : sortir du perfectionnisme me permet d’oser des rôles en croissance et d’incarner pleinement mon potentiel.
Mon intuition est une alliée pour choisir ma trajectoire : écouter ce qui est juste pour moi m’aide à rester alignée, motivée et créative dans ma vie professionnelle.