Crise économique : comment garder le cap quand tout semble s'effondrer ?
En tant que femme leader, dirigeante ou entrepreneure, vous n’avez pas le luxe de baisser les bras. Mais comment tenir bon quanc l’économie fait grise mine ? Ce flash coaching vous livre un outil pour reprendre le pouvoir — même au cœur du chaos.
si vous traversez une période de crise économique, vous n’êtes pas seule. Les repères s’effritent et l’équilibre menace de s’écrouler.
Dans cette vidéo, je vous partage une approche simple, issue de mon expérience de coach pour femmes leaders, pour vous aider à trouver un ancrage intérieur solide, même en pleine tempête. Parce que faire face à la crise, ce n’est pas seulement gérer l’urgence : c’est aussi poser un choix conscient, retrouver votre puissance d’action, et transformer l’épreuve en tremplin.
Comment affronter les crises économiques en gardant ses neurones ?
- Attention, dans cet article, je ne parle pas de la grande misère. Je m’adresse à des personnes qui ont accès à leurs ressources – même si elles ne s’en rendent pas toujours compte.
En ce moment, pour certaines de mes coachées, qu’elles soient coachs, dirigeantes, consultantes ou à la tête de leur entreprise, la crise économique est là. Comment faire pour réagir le mieux possible ?
Lors de la dernière journée de supervision – je supervise d’autres coachs une journée par mois à Paris, certaines vivaient le ralentissement de l’activité économique, et les entreprises pour lesquelles elles travaillent aussi.
Oui, ces périodes de difficultés peuvent faire très peur, surtout quand on a une activité fragile.
Il est tout à fait normal de ressentir de l’inquiétude face à la crise économique
Le problème est : quand on a peur, on prend souvent de mauvaises décisions !
On pense qu’il faut se dépêcher de trouver une solution et on peut aller encore plus vite droit dans le mur, ou mettre un coup de pied dans la fourmilière, pour rien.
Remplacer la peur par la vigilance
Au lieu d’agir pour échapper à la peur, je vous recommande d’activer vos neurones 🙂
Et réfléchir : Que se passe-t-il vraiment ?
- Est-ce une crise cyclique ?
Oui, certaines crises sont cycliques. Alors, qu’est ce que je fais dans les années hautes ? Dans les années basses?
Là, c’est une année basse, comment je m’en sors ? Comment je m’adapte ? Comment j’adapte mon activité ?
A chacun de réfléchir à ses propres solutions.

Ateliers à Paris
Se faire accompagner pour s’adapter aux crises
Et parfois, ce sont des crises profondes et durables : notre métier change, notre activité évolue… Comme les métiers autour de la communication : leurs budgets sont souvent coupés en premier !
Quand la crise est durable, en profiter pour se former, se faire coacher
Quand on a les moyens, la crise est un bon moment pour se former et se faire aider afin de pouvoir s’adapter et retrouver de la sécurité. Encore plus quand son métier ou son secteur est en train d’évoluer.
C’est le moment pour passer une étape.
- A quoi allez-vous vous former ?
- De quelle aide avez-vous besoin ?
- Quels professionnels de votre secteur, réussissants, vont pouvoir vous aider à passer ce cap ?
Le coaching, la formation, le fait de se faire aider, c’est une solution, une stratégie gagnante pour se remettre en question, avoir de nouvelles idées, acquérir de nouvelles compétences et se développer pour les années à venir.
La vie professionnelle est en constante évolution
Nous devons nous adapter tout le temps. Encore plus avec des métiers, des entreprises plus fragiles. C’est important de s’autoriser à :
- se faire aider,
- pouvoir en parler,
- s’appuyer sur les autres.
Éviter de rentrer dans le jeu psychologique : “C’est la crise”
Un grand danger en cas de crise est de plonger, à plusieurs, dans “le jeu psychologique de la crise” et passer trop de temps à se plaindre ensemble :
- C’est la crise en ce moment…
- Ah oui, c’est foutu, il n’y a plus rien à faire !
- Vraiment, cette crise. C’est partout en France, en Europe, aux Etats-Unis.
- Avec les guerres, ça ne va pas s’arranger.
- Puis moi, je discutais avec quelqu’un qui m’a dit que c’était la crise aussi.
- Je suis coincée, je ne vais pas m’en sortir…
Avec le “jeu” : “c’est la crise !”, on rentre en position de “victime”, au sens de l’analyse transactionnelle – le fameux triangle : sauveur, persécuteur, victime.
- Vraiment, la vie est injuste et ne nous apporte pas tout ce qu’on devrait avoir, tout ce qu’on pourrait avoir. Ce n’est pas cool. Et pourtant j’ai essayé, mais je n’y arrive pas.
On reste dans la plainte, on ne fait pas de demande, et tout cela nous fait perdre beaucoup de temps et d’énergie.
Attention : avec la crise, la peur se réveille et on risque de tomber dans ces jeux qui nous enfoncent encore plus.
Aller chercher des informations concrètes pour réfléchir
Ne pas confondre la plainte – qui confirme notre impuissance, avec le fait de discuter pour échanger des informations :
- Comment va ton business ?
- Comment ça se passe pour toi ?
- Pour tes clients ?
- Comment font-ils face ?
- Quelles sont les solutions ?
- Qu’est ce qui se passe pour toi ?
- Comment vas-tu faire ?
- Comment vas-tu t’adapter?
Je ne sais pas si c’est la crise dans votre business ou pas en ce moment, mais la crse peut arriver à tout moment.
Restez vigilante, remplacez la peur par la stratégie :
- Comment allez-vous vous adapter ?
- Quel soutien allez-vous vous offrir pour justement ne pas tomber dans la crise ?
C’est tout ce que je vous souhaite, pouvoir vous adapter, résister au mieux à tous ces changements pour que vos prochaines années professionnelles soient les meilleures.

Avez-vous assez confiance en vous ?
Oui. C’est même une réaction saine. Quand tout tangue, le réflexe humain est de chercher à comprendre, à contrôler… et parfois à fuir. Ce que j’ai appris, c’est que le sentiment de confusion est une porte. Il signale qu’un ancien équilibre ne tient plus. Il m’invite à m’écouter autrement, à ralentir, à poser des questions essentielles. C’est souvent un prélude à une transformation profonde .
Il y a des signes qui ne trompent pas : je me lève sans envie, je doute de tout, je perds confiance en moi, je me coupe des autres, je rumine sans fin … Si ces sensations durent et m’empêchent d’avancer, alors il ne s’agit pas juste d’un coup de mou. C’est peut-être le moment de faire pause, de chercher du soutien — pas pour avoir des réponses toutes faites, mais pour remettre du mouvement là où tout semble figé.
C’est une question que j’entends souvent dans mes ateliers de leadership au féminin. On m’a appris à relativiser, à rester forte, à avancer malgré tout. Mais ma souffrance n’a pas besoin d’être validée par des drames extérieurs pour être légitime. Même si « tout va bien sur le papier », je peux être en crise intérieure. Me l’autoriser, c’est déjà m’en libérer un peu.
Quand je panique, j’ai tendance à agir dans l’urgence, à vouloir « résoudre » vite. Or, ce besoin de contrôle peut aggraver la sensation de chaos. Je l’ai vécu : plus je m’agite, plus je m’éloigne de moi.
Le vrai réflexe à cultiver, c’est de ralentir, de respirer, de revenir à mon corps, à mes besoins immédiats. C’est là que je retrouve un début de stabilité.
Oui — mais pas tout de suite. Sur le moment, je ne vois souvent que le flou, la peur, la perte. Mais avec du recul, je réalise que chaque crise a été une bifurcation nécessaire. Un appel à grandir autrement. En coaching, on travaille justement ce retour de regard : comment transformer le chaos en levier de choix ?
Non, vraiment pas. En tant que coach pour femmes en quête de sens, de stabilité ou de changement, je rencontre chaque semaine des femmes brillantes, engagées, inspirantes… qui traversent des crises silencieuses. Nous sommes nombreuses à douter, à tomber, à nous relever. En parlant, c’est déjà commencer à sortir de l’isolement.
Pas nécessairement. Parfois, le simple fait d’écouter ce qui coince suffit. Il ne s’agit pas toujours de tout changer, mais plutôt d’ajuster, de réaligner. C’est un travail d’affinage, pas une révolution. Et souvent, ce sont les zones d’ombre — celles qu’on évite — qui contiennent le message le plus précieux.
Alors je me rappelle que demander de l’aide n’est pas un aveu de faiblesse, mais un acte de lucidité. Je n’ai pas à porter seule ce qui m’épuise. Il existe des espaces d’écoute, de partage, d’accompagnement. Le coaching, la sororité, la communauté : ce sont des ressources puissantes pour traverser la crise avec conscience et dignité.
Les points clés à retenir
Une crise n’est pas toujours spectaculaire
Elle peut être silencieuse, intérieure, progressive. Ce qui compte, c’est ce que je ressens : perte de repères, doute, surcharge émotionnelle ou mentale.
Le premier réflexe est d’accepter ce qui est
Résister à la crise aggrave le sentiment de chaos. Accueillir ce moment comme une phase transitoire me permet de retrouver du calme.
Je ne suis pas seule
Beaucoup de femmes actives, entrepreneures ou dirigeantes traversent ces moments de rupture. Il existe des ressources et des accompagnements.
Je peux choisir
Même au cœur de l’incertitude, je peux faire un choix, aussi petit soit-il. Ce choix me redonne du pouvoir sur ce qui me semblait incontrôlable.
Le corps est mon allié
Respirer, ralentir, marcher, m’ancrer… Ces gestes simples me ramènent dans l’instant et apaisent la tempête intérieure.
La crise n’est pas une fin, c’est un passage
Avec du recul, elle devient souvent un déclencheur de transformation, une opportunité de réalignement personnel ou professionnel.
Je peux m’appuyer sur des outils concrets
Le coaching en leadership féminin, les cercles de parole, l’écriture, la sororité… sont autant de leviers pour traverser cette phase avec plus de clarté.
Ce que je ressens est légitime
Même si tout semble « aller bien » autour de moi, mes émotions ont le droit d’exister. Je n’ai pas besoin de tout relativiser pour les prendre au sérieux.