Comment réagir quand on nous vole notre temps ?

Flash Coaching de Chine Lanzmann, mastercoach certifiée experte en leadership au féminin : Entretien de fin d'année : Comment réagir quand on nous vole notre temps ?

Réunions sans fin, sollicitations injustifiées, interruptions à répétition… Stop. Il est temps de reprendre le pouvoir sur votre agenda.

On vous interrompt sans prévenir ? On vous impose des urgences qui ne sont pas les vôtres ? On vous utilise comme roue de secours ou comme facilitatrice invisible dans votre organisation ?

C’est un vrai sujet de leadership. Et une frontière invisible mais essentielle à poser. Dans cette vidéo, je vous partage des repères simples mais puissants pour identifier ces vols de temps – et surtout, pour apprendre à y répondre avec clarté, autorité et élégance.

Il est possible d’arrêter de nous faire extorquer notre temps précieux

Comme beaucoup de femmes, on est plutôt sympa, on est “gentille” et on pense qu’il faut être généreuse et que c’est OK de se laisser voler du temps, alors qu’en fait, on en a déjà très peu pour nous. 

Je le vois fréquemment en coaching, même chez les femmes dirigeantes, directrices, entrepreneuses ou consultantes : elles sont déjà débordées et acceptent de se laisser extorquer leur temps précieux par des personnes qui en profitent.

Cela m’est arrivé à moi aussi pendant des années, jusqu’à ce que je comprenne comment réagir dans ce cas-là. Et maintenant que j’ai posé une barrière, cela ne m’arrive quasiment plus !

 

Oser dire non, c’est plus facile quand on ne cherche pas à être aimée de tous

Aujourd’hui, comme je suis tranquille avec le fait de dire non, je dis beaucoup moins non car ma faille est –  presque – fermée. Mais quand je pensais qu’il fallait être hyper sympa, faire en sorte d’être appréciée par tout le monde et aider tout le monde, notamment toutes les personnes qui voulaient devenir coach, même celles que je ne connaissais pas, ça me torturait l’esprit de ne pas voler à leur secours.

Attention : c’est important d’être aimée par les gens qu’on aime : les proches, la famille, les amis, et même, pour moi, par mes coachées – car j’aime mes coachées, je travaille mieux avec elles quand je les apprécie. Mais surtout, surtout, je m’en moque d’être aimée par tout le monde – et en plus, c’est impossible.

 

Se faire passer en priorité pour gagner du temps

Mettre nos priorités, nos besoins, nos personnes magnifiques en premier, nous faire passer en premier dans le travail et c’est ainsi que nous allons gagner ce temps précieux.

Si des collègues ou des personnes que vous ne connaissez pas vous demandent du temps, comme un rendez-vous, déjà, vous pouvez répondre : “Qu’est-ce qui fait que vous voulez me rencontrer ?”

En effet, quand quelqu’un vous dit juste : “j’aimerais vous voir” ou “j’ai besoin d’un rendez-vous avec vous” ou “prenons rendez-vous” sans vous en donner la raison, en général, c’est qu’il attend quelque chose de vous. Sinon, il serait bien plus clair sur sa demande : 

  • J’ai envie qu’on discute de tel sujet, en avez-vous le temps ?
  • Pouvez-vous m’aider sur ce dossier ? 
  • Etes-vous disponible pour me rendre ce service ?
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Notre temps est précieux : le luxe, c’est aussi avoir du temps

On me demandait souvent : 

“Comment devenir coach ?” 

“Je me pose des questions et j’aimerais voir si le coaching est un métier qui m’irait ?”, 

Il n’y avait pas tant de coach et je voulais qu’on m’aime, alors je répondais “oui”. 

Et en fait, ce n’était pas du tout approprié, et 80% des personnes qui me faisaient cette demande n’étaient pas dans un bon état d’esprit. Elles voulaient me voler du temps. Et moi, je me laissais piller en rageant intérieurement. Donc c’était ni agréable pour moi, ni pour elles. 

En plus, je travaillais déjà 8-20 heures par jour, mes enfants étaient petits et j’étais limite burnout. 

A un moment, j’ai compris que je me laissais piller mon temps. J’ai donc décidé de créer une très longue signature dans mes messages pour dire non, en me justifiant : j’expliquais que je travaillais déjà plus qu’un plein temps et que mon temps libre, je le consacrais à mes proches, à ma famille, à mes enfants, à mes amis et que je n’avais pas de temps pour les personnes que je ne connaissais pas. En retour, on me répondait : Oui, très bien, je comprends. Et parfois, je recevais un long mail en me reprochant d’être égoïste ! Ces personnes étaient dans l’exigence que je leur consacre du temps. 

 

Se donner la permission de dire non, surtout quand vous ne connaissez pas la personne

Je me souviens avoir compris que ces personnes m’écrivaient, à moi, car j’étais une femme à l’air plutôt sympa. Je ne sais pas si elles auraient écrit à un homme coach… Et d’ailleurs elles ne m’écrivent plus aujourd’hui, car j’ai l’air de poser mes limites facilement et c’est absolument OK !

Évidemment, si votre leader ou un client important vous fait une demande réalisable qui fait partie de votre contrat de travail, ne dites pas non 🙂 

Mais quand ce sont des personnes que vous ne connaissez pas, vous avez absolument le droit de dire “non”, même de placer le message directement dans la poubelle sans répondre. Si c’est important pour la personne, ne vous inquiétez pas, elle vous enverra un autre message. On a absolument le droit de faire comme si on n’avait pas reçu le message. C’est une permission à se donner. La permission de la poubelle !

Oui, quand on vous demande quelque chose, vous avez le droit de l’ignorer, ou de répondre : 

  • Oh là là, je suis débordée ! Revenez dans trois mois… dans un an… à la rentrée… après les vacances… Là, je n’ai pas le temps ! 

 

Et peut-être même que dans trois jours, la demande aura disparu. Vous délayez, vous prenez du temps, vous respirez. 

Vous avez aussi le droit d’accepter un rendez-vous et puis de l’annuler au dernier moment ! Pour vous faire passer en priorité. Voilà quelques phrases qui peuvent sauver celles qui sont trop généreuses de leur temps : 

  • Oh, j’ai un empêchement ! Il va falloir annuler / reporter / décaler.
  • Oh quel dommage, j’ai un imprévu de dernière minute.
  • Je vais devoir annuler. J’ai une urgence.
  • Je suis dans l’obligation de reporter notre rendez-vous.

Même pas la peine de vous justifier. 

Vous avez l’obligation de vous faire passer en premier. Vous êtes la personne la plus importante de votre vie et aussi de votre vie professionnelle. 

Au travail, c’est vous en premier et ce ne sont pas les autres. Et là, vous allez gagner du temps, de la sérénité, vous serez moins stressée, vous allez penser à vous, vous, vous, vous !

C’est tout ce que je vous souhaite, penser à vous encore et encore pour que vos meilleures années professionnelles soient les prochaines.

Photo en portrait de la coach Chine Lanzmann, coaching pour les femmes leaders

Vous connaissez le programme Woman Impact ?

Il s’agit d’un programme de coaching qui permet aux femmes leaders de vivre leurs meilleures années professionnelles.

Souvent, je m’en rends compte trop tard. Je sors d’une réunion en me demandant pourquoi j’y étais. Je réponds à des messages qui n’étaient pas urgents. Je me laisse happer par les priorités des autres. Quand je sens que mon énergie baisse alors que je n’ai pas avancé sur mes vrais sujets, c’est le signal. En coaching, on travaille souvent sur cette prise de conscience : nommer ce “vol de temps” pour pouvoir le cadrer.

Parce qu’on m’a souvent appris à être disponible, à rendre service, à ne pas faire de vagues. Comme femme, comme manager, comme collègue. Mais dire non, ce n’est pas être dure : c’est protéger mon espace mental, mon énergie, et mes vraies responsabilités. Refuser certaines demandes, c’est un acte de leadership. Et ça s’apprend.

Non, au contraire. Quand je pose un cadre clair, je me rends plus lisible pour les autres. Je deviens une interlocutrice fiable, alignée, cohérente. Le vrai travail en équipe se construit sur des limites respectées.

Je ne suis pas responsable de tout, mais j’ai du pouvoir. Même dans un cadre dysfonctionnel, je peux ajuster mon comportement : questionner une réunion inutile, reformuler une demande vague, clarifier mes priorités. Le coaching m’aide à reprendre la main là où je pensais ne plus rien pouvoir faire. Et ça change tout.

Je commence par verbaliser. Avec simplicité : “Je veux bien t’aider, mais je dois finir [ma tâche prioritaire] avant.” Ou : “Peux-tu préciser ce que tu attends de moi ?”

L’idée, ce n’est pas d’attaquer, mais de faire émerger une prise de conscience. 

C’est une vraie question de leadership. Est-ce que je délègue sans clarifier ? Est-ce que j’interromps souvent sans vérifier la disponibilité ? Le respect du temps commence aussi par moi. Je peux en parler en équipe, réfléchir à mes pratiques, et ajuster sans me juger. Prendre soin du temps collectif, c’est une compétence clé, notamment en management.

Cette peur est très fréquente. Elle parle de mon besoin d’appartenance, de reconnaissance. Mais je ne peux pas plaire à tout le monde. Mon temps est limité, mon énergie aussi. Choisir, c’est affirmer ma vision. En coaching, on travaille souvent cette bascule intérieure : de la peur du rejet à la légitimité de ma posture.

Pas forcément. Mais avoir des temps cadrés, des priorités claires, un agenda aligné avec mes objectifs… ça change ma posture. J’ai besoin d’espaces libres aussi, pour créer, penser, respirer. L’idée, ce n’est pas de tout contrôler, mais de choisir ce qui compte.

Oui, car les frontières sont encore plus floues. Mon temps devient mon capital. Et beaucoup attendent de moi une disponibilité totale. Dans mon programme Woman Impact, j’accompagne souvent des femmes entrepreneures à poser un cadre clair, même en solo. Parce qu’un temps mal protégé, c’est un projet qui s’essouffle.

Je commence par me poser une question simple chaque matin : Quelle est la chose importante que je veux vraiment accomplir aujourd’hui ?

Ensuite, j’identifie ce qui peut attendre, ce qui peut être délégué, ce qui peut être refusé.

C’est un travail d’attention, pas de perfection. Reprendre la main, c’est un acte quotidien, pas une injonction rigide.

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Les points clés à retenir

Le vol de temps est souvent invisible

Réunions non nécessaires, urgences imposées, interruptions constantes… Je dois apprendre à le détecter pour mieux m’en protéger.

 

Nommer ce vol est déjà un acte de clarté

Mettre des mots sur ce que je ressens (distraction, frustration, saturation) m’aide à poser les premiers repères.

 

Mon temps est précieux et limité

En tant que femme leader, cadre ou entrepreneure, mon agenda reflète mes choix, mes valeurs et ma posture de leadership.

 

Dire non ne me rend pas moins compétente

Au contraire, poser mes limites avec clarté et respect renforce mon autorité naturelle et ma crédibilité.

 

Je ne suis pas responsable de l’environnement, mais j’ai du pouvoir

Même dans des contextes toxiques ou flous, je peux affirmer mes priorités et créer un cadre autour de moi.

 

Des micro-phrases peuvent changer la donne

“Je dois prioriser [X]”, “Peux-tu reformuler ta demande ?”, “Je suis disponible à [tel moment]”… Des outils simples, mais puissants.

 

Le respect du temps est une compétence relationnelle

Je peux aussi questionner mes propres pratiques et devenir un meilleur exemple pour mon équipe ou mes partenaires.

 

Choisir, c’est renoncer… et c’est sain

Chaque oui implique un non. Reprendre le pouvoir sur mon temps, c’est accepter de ne pas être partout, ni pour tout le monde.

 

Structurer mon temps ne veut pas dire tout contrôler

Je peux trouver un équilibre entre cadrage et souplesse, entre planification et respiration.

 

Protéger mon temps, c’est m’honorer

C’est une base essentielle pour mon bien-être, mon leadership, et la qualité de mes engagements professionnels et personnels.