Comment faire quand votre leader ne va pas bien ?

Conseil Coaching professionnel de Chine Lanzmann, mastercoach certifiée experte en leadership au féminin : Comment faire quand votre leader ne va pas bien ?

Votre manager est à bout ? Vous sentez que ça ne tourne plus rond, mais vous ne savez pas comment réagir sans vous brûler les ailes ?

En tant que femme leader, vous avez souvent une grande capacité d’empathie… mais aussi un rôle de cadre à tenir. Alors, comment faire quand c’est votre chef qui vacille ? 

Quand votre leader traverse une période difficile, il est naturel de vouloir l’aider. Mais entre loyauté, incompréhension et surcharge émotionnelle, la situation peut vite devenir floue. Dans mes séances de coaching, je vois souvent des femmes qui prennent sur elles face à un manager en souffrance… jusqu’à s’oublier.

Cet article vous aide à poser des repères clairs : comment prendre soin de vous tout en restant alignée avec vos valeurs ? Comment garder une posture juste quand votre supérieur hiérarchique semble déstabilisé, démotivé, ou même en burn-out ?

👉 Si vous êtes dirigeante, entrepreneure ou cadre à responsabilités et que vous ressentez une forme de déséquilibre dans la relation avec votre leader, cette vidéo est fait pour vous.

Comment faire quand on a un leader, un N+1, un client important, un associé, ou un partenaire, quelqu’un d’important dans votre travail : 

  • qui ne va pas bien, 
  • qui est peut-être coincé, 
  • qui peut se sentir dans son impuissance, 
  • … mais qui ne le reconnaît pas ? 

 

Quand quelqu’un ne reconnaît pas qu’il ne va pas bien, ce sont les personnes proches de son entourage qui se sentent coincées, qui se sentent encore plus fort mal à leur tour. 

 

Alors, comment faire quand on a un leader qui est coincé, qui ne va pas bien, et qui dit : tout va bien. 

Et comment faire pour ne pas prendre inconsciemment ce malaise ou cette dépression professionnelle ?

 

Je vous propose une méthode pour éviter de vouloir vous épuiser à le « sauver » ! Regardez ou écoutez ma vidéo, je vous explique tout.

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Je fais attention à l’énergie de mon manager. Quand la communication devient floue, que les décisions sont hésitantes ou que l’ambiance se tend sans raison claire, je sais qu’il y a peut-être une fragilité derrière. Certains signes peuvent paraître discrets : retards inhabituels, irritabilité, retrait… En tant que femme en posture de leadership, je suis souvent très intuitive, mais je peux aussi douter. C’est pourquoi poser des mots sur ce que je ressens m’aide à clarifier la situation.

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Non. Même si j’ai une grande capacité d’écoute, je ne suis pas responsable du bien-être de mon chef. Ce que je peux faire, en revanche, c’est m’interroger sur ma posture. Suis-je en train de compenser ? De prendre sur moi pour éviter un malaise ?

Dans mes séances de coaching, j’accompagne souvent des femmes qui ont du mal à poser leurs propres limites quand la hiérarchie montre des signes de faiblesse.

Je commence par revenir à moi. Si je suis tendue, démotivée, ou confuse, c’est un signal. Je peux me poser ces questions simples : Qu’est-ce que je ressens vraiment ? Est-ce que cela m’appartient ? Suis-je en train de porter quelque chose qui n’est pas le mien ? Ce travail d’alignement intérieur est essentiel pour rester stable, surtout quand la hiérarchie tremble.

Tout dépend du lien que j’ai avec cette personne. Dans certains cas, poser une parole authentique peut désamorcer des tensions. Dans d’autres, il vaut mieux garder une certaine distance professionnelle. Je ne suis pas là pour soigner, mais je peux choisir une communication claire, factuelle et respectueuse.

Je fais le choix de revenir à ma mission. Ma posture de leader repose sur la clarté de ce que je fais, pas sur le besoin de rassurer l’autre. Je peux être bienveillante sans être dans la réparation. Je me rappelle que le déséquilibre de l’autre ne doit pas m’éloigner de mes propres repères, ni de mes limites professionnelles.

Quand l’instabilité devient chronique, je me donne le droit d’en parler à une personne de confiance, à mon entourage pro, ou à une structure d’écoute dans l’entreprise. J’évalue aussi mes options : ai-je besoin de poser un cadre ? De documenter certains faits ? Je peux aussi me faire accompagner pour prendre du recul, dans un espace neutre. C’est souvent ce que permet un coaching individuel : sortir du flou.

Oui, parfois. Il peut y avoir un sentiment de loyauté ou de peur de paraître fragile. Pourtant, reconnaître que cette situation m’affecte est une preuve de lucidité. Ce genre de prise de conscience est souvent un tournant vers une plus grande maturité relationnelle.

Je reviens à mes valeurs. Qu’est-ce qui m’anime ? Quelles sont mes priorités ? Même dans un environnement déstabilisant, je peux incarner du leadership. Parfois, cela veut dire maintenir le cap, d’autres fois poser des limites. C’est ce travail d’ancrage intérieur que je transmets à travers à mes coachées.

Oui. Mon développement professionnel ne dépend pas uniquement de mon supérieur. Même dans un contexte fragile, je peux grandir, apprendre, affirmer ma posture. C’est l’un des plus beaux paradoxes du leadership : parfois, c’est quand l’environnement est instable que je développe le plus ma solidité intérieure.

Je peux en parler à une personne de confiance, ou rejoindre une communauté de femmes qui vivent aussi ces questions de posture et d’alignement. Le coaching est un espace confidentiel, sécurisant, qui permet d’y voir plus clair. Je ne suis pas seule.

Les points clés à retenir

Un leader en difficulté, ça se repère

Signes de repli, changement d’attitude, perte de clarté dans la communication ou prises de décision erratiques : quand mon manager ne va pas bien, je le ressens souvent avant même de pouvoir l’expliquer.

 

Je ne suis pas responsable de l’état émotionnel de mon supérieur

Mon empathie est précieuse, mais elle ne doit pas me faire basculer dans le rôle de “soutien psychologique”. Ma posture professionnelle passe aussi par le respect de mes propres limites.

 
Me recentrer sur mes ressentis est une clé

Avant de réagir, je prends un moment pour identifier ce que je ressens et ce qui m’appartient. C’est un réflexe que je cultive en tant que femme leader : écouter mon intuition tout en gardant les pieds sur terre.

 

Exprimer ce que je perçois… oui, mais avec discernement

Il ne s’agit pas de “confronter” mon chef, mais de trouver le bon moment, le bon ton, et surtout une posture professionnelle claire si j’estime qu’un échange est nécessaire.

 

La suradaptation me coûte cher

Plus je compense les failles de la hiérarchie, plus je m’éloigne de mon rôle réel. Me suradapter m’épuise et me fait parfois porter des responsabilités qui ne sont pas les miennes.

 

Poser un cadre, c’est se protéger

Quand la situation devient chronique, je peux poser mes limites, protéger mon énergie et me rappeler que garder mon équilibre ne signifie pas être égoïste.

 

Il n’y a pas de honte à être déstabilisée par un manager en souffrance

C’est une réalité peu dite dans les entreprises. Pourtant, beaucoup de femmes vivent ce décalage entre leur besoin de structure et une hiérarchie qui vacille.

 

Je peux rester alignée, même quand tout tangue

En m’ancrant dans mes valeurs, mes priorités, ma mission. C’est là que se forge mon leadership intérieur.

 

Mon évolution ne dépend pas uniquement de mon supérieur

Même si l’environnement est instable, je peux continuer à me développer, à affirmer ma posture et à construire mon chemin de leadership au féminin.

 

Je ne suis pas seule

Rejoindre une communauté de femmes, parler avec d’autres leaders ou faire appel à un accompagnement comme le coaching peut faire toute la différence.