Comment arriver à moins stresser au travail ?

Conseil Coaching professionnel de Chine Lanzmann, mastercoach certifiée experte en leadership au féminin : Comment arriver à moins stresser au travail ?

Sous pression ? Vos réactions au stress en disent long sur votre leadership

Le stress fait partie de la vie professionnelle des femmes leaders. Mais saviez-vous que votre cerveau adopte, dans ces moments-là, des réflexes automatiques hérités de votre histoire personnelle ? Ces “drivers” – ou contre-injonctions en analyse transactionnelle – influencent vos décisions, votre posture de leadership et vos relations professionnelles.

Apprendre à reconnaître ces réactions vous permet non seulement de mieux gérer votre stress, mais aussi de préserver votre énergie, de rester alignée avec vos valeurs et d’exercer un leadership plus serein et inspirant.

Dans cette vidéo, je vous donne des conseils pour moins stresser au travail.

Connaître ses réactions au stress pour mieux réagir

Ma dernière séance de coaching me donne envie de partager avec vous ce concept des drivers ou des contre-injonctions de l’analyse transactionnelle : comment on réagit quand on est fatiguée, stressée ou sous pression. 

Comprendre ce concept des drivers m’a vraiment aidé, et ça m’aide encore même 20 ans après. Ce sont des façons de réagir au stress qui sont ancrées en nous, inconscientes et profondes que même quand on le connaît, on peut encore tomber dedans… Mais on le voit de plus en plus tôt et on peut décider de changer, de se donner les antidotes.

Je travaille beaucoup dessus en coaching et j’ai même créé un test en ligne que vous pouvez passer. 

Voilà ces cinq façons de réagir quand on est stressée, fatiguée, sous pression : 

  • soit forte, 
  • fais vite ou dépêche toi, 
  • fais plaisir, 
  • fais des efforts,
  • sois parfaite.

 

En général, on a deux drivers qui se réveillent quand on est stressée. 

 

“Sois forte”, une qualité de leadership, nous permet de tenir en cas de crise

Les personnes, comme moi, qui ont le driver “sois forte” ont tendance à bien résister au stress, bien résister à la pression mais se coupent quand même de leur vulnérabilité.

Elles ont du mal à dire que ça ne va pas, à reconnaître qu’elles ne vont pas bien. Moi, en général, je m’en rends compte après : “ah oui là je n’allais pas très bien”, mais sur le moment, je pense que tout va bien. 

On a aussi du mal à demander de l’aide, on peut penser qu’il faut s’en sortir seule. Or si on s’en sortait seule, on ne stresserait pas. Ce driver “sois forte” nous coupe de nos émotions.  

C’est important de se donner la permission de montrer sa vulnérabilité et se rebrancher à ses émotions. 

 

“Fais vite” pour tenir les délais et faire plein de choses en même temps

J’ai moi aussi ce driver. Cela donne des personnes qui pensent qu’elles ne peuvent réussir que quand elles se dépêchent !

Allez vite, vite, vite, j’ai trois minutes pour enregistrer ce Flash Coaching, allez vite, je le fais maintenant… 

Comme si, si j’avais deux heures, ce serait moins réussi. 

Les avantages : on peut être multitâche, faire beaucoup de choses, commencer beaucoup de choses… tenir les deadlines.

Mais ce “fais vite” nous coupe de l’instant présent, d’une certaine forme de réflexion, nous empêche de laisser mûrir le projet, la réflexion et de ralentir. 

Oui, on peut se donner la permission de profiter de ralentir : c’est moi qui décide de mon rythme, c’est moi qui ai le curseur, et je peux agir. Je ne suis pas obligée d’être tout le temps à fond. Je peux aussi m’arrêter, être au milieu, être un peu rapide, un peu lente.

Quand je reprends en main mon curseur du temps, quand je décide de mon rythme, quand je choisis mon rythme, je retrouve ma puissance, mon leadership. 

Photo en portrait de la coach Chine Lanzmann, coaching pour les femmes leaders

Vous connaissez le programme Woman Impact ?

Il s’agit d’un programme de coaching qui permet aux femmes leaders de vivre leurs meilleures années professionnelles.

“Fais plaisir” nous épuise à satisfaire les autres… mais ils nous trouvent très sympa !

C’est très féminin de vouloir faire plaisir, et encore plus quand on est stressée. On pense ne pouvoir s’en sortir qu’en faisant plaisir aux autres, en disant toujours oui, parce qu’on va être aimée, on va être appréciée, et oui, c’est fondamental d’être aimée et appréciée.

Seulement, le problème, quand on dit oui tout le temps, quand on veut faire trop plaisir, c’est qu’on se coupe de nos propres besoins, on se coupe de nous faire plaisir à nous, de nous faire passer en premier. On va se suradapter, et ce qu’on va donner aux autres ne va pas être forcément du bon, parce que nous-même, on n’ira pas bien.. 

Donc, même si ça peut être très difficile pour certaines femmes, c’est vraiment important de pouvoir se dire : je me fais d’abord plaisir, et je m’occuperai des autres quand moi j’irai bien

 

“Fais des efforts” nous empêchent d’avoir du plaisir dans la vie professionnelle

Je pense à l’une de mes coachées qui réalise qu’elle est, dans sa vie personnelle et professionnelle, toujours en train de faire beaucoup d’efforts. Et d’ailleurs, ça s’entend au début de la séance de coaching, elle “soufflait” en arrivant… Pfff…

Ce driver “fais des efforts” la coupe de son plaisir, elle n’a aucun plaisir à travailler. Pourtant, travaille super bien ! Mais elle le fait dans l’inconfort… Elle ne peut pas imaginer qu’elle peut avoir du plaisir dans son travail. Ce qu’elle arrive à imaginer, c’est qu’elle peut travailler avec un peu plus d’aisance, et déjà pour elle ça va être formidable ! 

Quand on est dans “fais des efforts”, on pense s’en sortir avec encore plus d’efforts. Et ça donne des personnes qui font des métiers qu’elles n’aiment pas, ou qui ont fait des études qu’elles n’aimaient pas. 

Ma coachée aime bien son métier, mais “fais des efforts” lui fait accepter des choses que d’autres personnes n’accepteraient pas. Au lieu de dire : “Ah, ça ce n’est pas du tout ma zone de génie, ni même ma zone d’excellence, je n’ai aucune valeur ajoutée, confiez ça à quelqu’un d’autre, moi je suis bonne pour la stratégie, je suis bonne pour la relation, mais pour exécuter les choses, ce n’est pas du tout moi… au contraire, elle accepte trop d’exécution, des choses très concrètes, et cela lui draine son énergie, et elle doit faire beaucoup d’efforts. Et elle ne s’en sort pas.

 

“Sois parfaite” donne des résultats formidables mais coupe de la réussite

C’est assez féminin de penser que “je ne peux réussir que si je le fais parfaitement”. Ça donne des personnes formidables, qui sont belles, travaillent très bien, ont fait de bonnes études, ont de bons jobs… donc il y a plein de choses positives. 

Le problème, c’est quand elles stressent, elles deviennent trop exigeantes avec elles-mêmes et les autres. Ça peut être difficile de travailler avec elles et elles peuvent se coincer dans les détails. 

Les personnes qui ont “sois parfaite” ne savent pas prendre de risque, puisque quand on fait quelque chose de nouveau, on ne sait pas très bien comment ça va être, si ça va être réussi ou pas. 

Cela coupe aussi de la réussite parce qu’elles ne sont jamais en train de réussir, comme la perfection n’existe pas. Alors, elles ne sont jamais contentes, jamais satisfaites.

C’est important de pouvoir se dire : le mieux est l’ennemi du bien, ou j’ai le droit de rater, ou finalement je ne rate rien, puisque j’apprends toujours pour que ce soit mieux la prochaine fois… Il y a plein d’antidotes qu’on peut se donner. 

Je voulais partager ça avec vous, à quel point c’est important de se connaître, de connaître les antidotes, et je vous recommande ce quizz sur les drivers, pour voir comment vous stressez, et vous aider à trouver une façon de travailler. Pour que vos prochaines années professionnelles soient les meilleures.

Quizz : Les Drivers

J'ai conçu ce test "des drivers" pour vous aider à mettre des mots sur la façon dont vous fonctionnez sous stress.

Un driver est une réaction automatique, presque inconsciente, qui s’active quand vous êtes stressée, fatiguée ou sous pression. C’est comme un vieux programme interne qui se déclenche sans que vous le décidiez. Les connaître permet de comprendre vos comportements dans les moments critiques, d’anticiper vos réactions et de choisir des réponses plus alignées avec votre leadership et vos objectifs professionnels.

En analyse transactionnelle, on parle souvent de 5 modes automatiques :

  • Sois forte : rester solide et efficace, quitte à cacher sa vulnérabilité.

  • Fais vite : agir rapidement, au risque de ne pas laisser mûrir ses idées.

  • Fais plaisir : satisfaire les autres, parfois en s’oubliant soi-même.

  • Fais des efforts : persévérer, mais en oubliant le plaisir et la légèreté.

  • Sois parfaite : viser l’excellence, parfois au prix de la prise de risque et de la satisfaction personnelle.

Le plus simple est de prêter attention à vos réflexes quand la pression monte :

  • vous mettez-vous à accélérer ?
  • À vouloir tout contrôler ?
  • À dire “oui” trop vite ?

 

Vous pouvez aussi passer ce test pour découvrit vos principaux drivers.

Pas du tout. Chaque driver a des points forts. Par exemple :

  • “Sois forte” aide à garder son calme en crise,
  • “Fais vite” permet de réagir rapidement.

 

Mais à long terme, si on les suit sans conscience, ils peuvent fatiguer, limiter la créativité ou créer des tensions dans l’équipe. L’enjeu, c’est de savoir quand les utiliser… et quand les mettre en pause.

 

Vos drivers façonnent votre façon de communiquer, de prendre des décisions et de gérer les relations. Par exemple, une leader “sois parfaite” peut inspirer par son exigence mais aussi mettre la pression à son équipe. Prendre conscience de vos modes automatiques permet d’ajuster votre posture et d’éviter les excès qui nuisent à la confiance et à la motivation collective.

On ne les “efface” pas, mais on peut apprendre à les apprivoiser. C’est un travail de conscience et d’entraînement. Plus vous les repérez tôt, plus vous pouvez choisir une autre réponse, plus adaptée à la situation et à vos besoins.

La clé est de reconnaître le signal et de créer une pause. Cela peut passer par un geste physique (respirer profondément, s’asseoir), un changement de rythme, ou un mot-clé mental qui vous ramène au présent. Cela permet de réactiver votre intelligence émotionnelle et de reprendre la main sur vos choix.

Non, chaque personne a une combinaison unique. Certains drivers sont plus fréquents dans certaines cultures ou environnements professionnels, mais l’important est de comprendre votre propre profil, car c’est lui qui influence votre manière d’exercer votre leadership et de gérer les situations de stress.

En les utilisant comme un outil d’auto-observation.

Par exemple, si vous savez que vous êtes “fais vite”, vous pouvez consciemment ralentir lors de décisions importantes.

Si vous êtes “fais plaisir”, vous pouvez vous entraîner à dire “non” à certaines demandes. Petit à petit, ces ajustements renforcent votre équilibre et votre efficacité.

Parce qu’elle vous donne une longueur d’avance. En identifiant vos réactions automatiques, vous développez votre capacité à rester lucide et à agir en leader, même dans l’urgence ou la pression. C’est un levier pour améliorer vos relations, votre confiance et votre performance, tout en préservant votre énergie sur le long terme.

Les points clés à retenir

⭐ Les “drivers” sont des réactions automatiques et inconscientes qui se déclenchent en situation de stress, de fatigue ou de pression.

 

⭐ Les 5 drivers principaux sont : sois forte, fais vite, fais plaisir, fais des efforts et sois parfaite.

 

⭐ Chaque driver a des avantages mais aussi des effets limitants s’il est utilisé de façon systématique.

 

⭐ Identifier ses drivers permet de mieux comprendre ses comportements et de reprendre le contrôle sur ses réactions.

 

⭐ Plus on prend conscience de ses drivers, plus on peut les repérer tôt et adopter des réponses plus adaptées.

 

⭐ Les drivers influencent directement la posture et l’efficacité en leadership.

 

⭐ L’auto-observation et la mise en place d’“antidotes” permettent de mieux apprivoiser ses drivers.

 

⭐ Connaître ses drivers aide à préserver son énergie et à exercer un leadership plus équilibré.

 
Chine Lanzmann, la coach en leadership au féminin, vous parle de la "toute puissance"

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