Faut-il attendre d’avoir plusieurs propositions de poste pour en choisir un ?

Flash Coaching de Chine Lanzmann, mastercoach certifiée experte en leadership au féminin : Faut-il attendre d'avoir plusieurs propositions de poste pour en choisir un ?

Vous attendez la proposition parfaite avant de dire oui à un nouveau poste ?

Dans un monde professionnel où les femmes cadres, dirigeantes et entrepreneures sont de plus en plus sollicitées, la question du choix — ou plutôt de l’attente avant de choisir — revient souvent dans mes séances de coaching.
Faut-il absolument recevoir plusieurs offres avant de s’engager ? Est-ce une stratégie ou un symptôme d’un doute plus profond ? J‘accompagne des femmes brillantes qui hésitent, souvent par peur de se tromper, de renoncer ou de mal faire.

Dans cette vidéo, je vous dévoile s’il faut ou non attendre d’avoir plusieurs de postes pour en choisir un. Je vous éclaire pour vous aider à mieux comprendre ce qui se joue quand vous vous retrouvez à comparer des offres qui ne viennent pas… ou à repousser une décision en attendant un « mieux ».

C’est normal de douter au moment de prendre un nouveau poste

Cela m’arrive souvent en coaching, avec des femmes dirigeantes que j’accompagne, de réfléchir à cela.

Je pense notamment à une femme ayant quitté son poste: elle vient de recevoir une super proposition de travail. Le poste auquel elle souhaite postuler est idéal, il matche avec : 

  • Ses compétences, 
  • Son expérience, 
  • Ce qu’elle aime faire.,
  • Et en plus, son élan, son intuition lui dit d’y aller.

 

Comme elle est une femme raisonable, elle a fait la liste de tous les aspects positifs de ce poste, et elle a coché toutes les cases.

Elle me dit, en séance de coaching : 

“D’un côté, j’ai envie de dire oui, mais de l’autre, j’aurai peut-être d’autres propositions. Encore mieux ! Comme c’est la première, est-ce que je refuse et j’attends la suivante ?”

Ce n’est pas à moi de décider à sa place, mais quand même je lui donne mon avis ! Oui, je sais, il y a des écoles de coaching qui interdisent à leurs élèves coachs de donner leur avis, mais dans mon cadre à moi, c’est OK – alors sans hésiter, je lui ai répondu : 

“Go !”.

Oser sauter le pas vers ce nouveau poste qui correspond à vos attentes

C’est comme choisir un coach ou un consultant : même si certaines personnes le font, je ne le recommande pas du tout : d’aller voir trois, cinq coachs, dix coachs, avant de vous décider ! Vous risquez d’être confuse : 

“Oh là là, lequel je choisis ? Laquelle je prends ? Qui est le mieux pour moi ?”.

Vous allez plutôt voir une personne qui vous est recommandée, qui vous semble bien, vous vous renseignez… et vous prenez une première séance. 

  • Si ça marche, vous continuez. 
  • Et sinon, vous changez.

 

Oui, bien sûr, c’est plus facile de changer de coach que de changer de poste !

Dans le cas de ma coachée :  

  • Elle a rencontré les personnes au board, hyper sympas,
  • L’entreprise est super intéressante, 
  • Son poste est génial, évolutif,
  • Elle partage les mêmes valeurs,
  • Elle est attendue, désirée 🙂
  • C’est pratique pour y aller,
  • Enfin, le secteur est hyper sexy…

 

Alors, pourquoi attendre d’autres propositions ?

Suivre son intuition et sa raison pour choisir un poste

Quand vous allez voir un plombier, il vient, il regarde, il fait son devis, il vous semble bien… Vous n’allez pas en voir cinquante, sachant que les devis sont toujours un peu les mêmes.

Ca l’a rassuré de voir qu’elle pouvait suivre et sa raison et son intuition sans perdre du temps d’attendre d’autres propositions et après, se dire : 

“Mince, laquelle je choisis !?!”, avec le risque d’être confuse.  

C’est tout ce que je vous souhaite, pouvoir choisir votre prochain poste, vos prochains clients, ou votre prochain coach, avec en même temps, votre intuition, et en même temps votre raison. 

Chine Lanzmann, la coach en leadership au féminin, vous parle de la "toute puissance"

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Je remarque que beaucoup de femmes leaders que j’accompagne en coaching ressentent le besoin d’avoir plusieurs options pour se rassurer. Ce n’est pas qu’une question de stratégie : c’est souvent un moyen de garder le contrôle, d’éviter de regretter un choix ou de repousser l’engagement. L’attente peut devenir un refuge confortable… mais parfois coûteux.

Non, ce n’est pas « grave » en soi, mais c’est important d’explorer ce qui vous pousse à refuser. Est-ce de l’intuition ou de la peur ? Est-ce un vrai non, ou un « oui » que je n’ose pas dire ? Je vois souvent que ce flou masque un besoin de clarté sur ses envies profondes et sur ses critères de choix.

Oui, on parle parfois de paralysie décisionnelle, surtout chez les femmes perfectionnistes, exigeantes avec elles-mêmes. Ce phénomène peut ralentir une évolution professionnelle. Il ne s’agit pas de « débloquer vite », mais de reconnecter à sa boussole intérieure.

Une bonne question à me poser est : « Si je savais que cette offre est la seule que je vais recevoir pendant six mois, est-ce que je dirais oui ? » Si la réponse reste floue ou douloureuse, c’est que la peur de l’erreur a pris le dessus sur la lucidité. En coaching, on travaille souvent à nommer les peurs concrètes pour qu’elles n’occupent plus toute la place.

Je ne crois pas. Ce n’est pas la rapidité de la décision qui détermine sa puissance. C’est votre alignement au moment où vous dites oui. Certaines femmes acceptent une proposition de poste dès le premier entretien car elles sentent que c’est juste pour elles, pas parce qu’elles manquent d’options.

Souvent, oui. Parce qu’on nous a appris à ne pas nous contenter, mais aussi à douter de nous. Ce tiraillement est fréquent chez les femmes que j’accompagne dans leur carrière. Le coaching en leadership féminin permet justement de reconstruire la confiance dans ses ressentis et ses décisions, au-delà des injonctions sociales ou professionnelles.

Ce que j’observe, c’est qu’on compare souvent un poste réel à des projections irréelles, idéalisées. Cela rend toute décision impossible. Revenir au concret – à vos besoins actuels, à votre énergie, à votre envie de contribuer – permet de sortir du fantasme pour revenir à l’action.

Dire oui n’empêche pas d’évoluer, au contraire. Accepter une proposition de poste, c’est poser une première pierre, pas sceller son destin. Ce qui compte, c’est la dynamique dans laquelle vous entrez. Une décision assumée ouvre souvent plus de portes qu’elle n’en ferme.

Oui, si c’est fait avec intégrité et clarté, et en respectant les engagements que vous prenez. Ce n’est pas une question de jouer sur plusieurs tableaux, mais de vous autoriser à rester en mouvement, à l’écoute de vous-même et de ce qui vous anime, en conscience.

Absolument. Si vous dites oui à un poste parce qu’il correspond à votre moment de vie, à vos valeurs, à votre ambition, c’est une victoire intérieure. Ce n’est pas le nombre d’offres qui comptent, mais la qualité de votre discernement et la force avec laquelle vous osez avancer, même sans garanties multiples.

Les points clés à retenir de ce texte

Attendre plusieurs offres peut cacher une peur de s’engager, plus qu’un vrai besoin de comparaison

Beaucoup de femmes repoussent leur décision par crainte de se tromper ou de passer à côté de mieux.

 

⭐  Dire oui à une seule offre n’est pas un manque d’ambition, c’est parfois un acte de clarté

Ce qui compte, c’est votre alignement intérieur, pas le nombre d’options.

 

⭐  Comparer une offre réelle à des hypothèses idéales vous éloigne de la réalité

Le fantasme d’une opportunité parfaite peut bloquer l’action et freiner votre évolution professionnelle.

 

⭐  Repousser une décision peut devenir une stratégie inconsciente pour ne pas prendre de risque

Il est utile d’identifier ce qui est vraiment en jeu : peur, doute, besoin de reconnaissance ?

 

⭐  Accepter une offre ne ferme pas les portes, cela peut au contraire relancer le mouvement

Un choix assumé peut créer un élan nouveau, au lieu d’enfermer dans une voie unique.

 

⭐  Votre intuition est une boussole précieuse, même si elle ne vient pas avec un plan rationnel

Elle mérite d’être écoutée au même titre que les critères objectifs.

 

⭐  L’indécision chronique peut devenir un frein à la confiance en soi

Mieux vaut choisir en conscience que d’attendre indéfiniment une meilleure alternative.

 

⭐  Les femmes sont souvent plus exigeantes avec elles-mêmes quand il s’agit de leur avenir professionnel

Cela peut mener à une forme d’auto-sabotage douce mais puissante : l’attente sans fin.

 

⭐  Une décision imparfaite mais alignée est souvent plus puissante qu’un non-choix

Le mouvement permet d’apprendre, de rebondir, d’ajuster — ce que l’immobilité empêche.

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