Surfez-vous sur une vague professionnelle ?

Conseil Coaching professionnel de Chine Lanzmann, mastercoach certifiée experte en leadership au féminin : RSurfez-vous sur une vague professionnelle ?

Et si votre carrière n'était pas en pause… mais en attente de sa prochaine vague ?

Dans cet article, je partage les clés pour comprendre ce que signifie “surfer une vague professionnelle” . À travers mon regard de coach, j’explore ce moment si particulier où une femme renssent que son travail ne l’aligne plus – ou, au contraire, l’élève.

Comment reconnaître qu’on est sur une vague professionnelle porteuse ? Pourquoi certaines femmes avancent avec clarté, alors que d’autres se sentent bloquées ? Et que faire quand on a l’impression de ramer à contre-courant ?


Cette vidéo vous aide à mettre des mots sur ce que vous vivez, à écouter vos ressentis professionnels, et à retrouver une forme de puissance intérieure pour reprendre votre trajectoire en main.

Un parcours professionnel, c’est fait de vagues : ça monte et descend

Je pensais à cette notion de vague dans le parcours professionnel, pendant une séance de coaching où j’ai utilisé l’analogie des vagues. Parfois on est sur une vague, tout nous réussit et c’est vraiment chouette. On a l’impression que la vague va continuer toute notre vie, alors que pas du tout. En fait, ça redescend. À un moment donné, on est au creux de la vague, on a l’impression d’être en échec et ça va moins bien… Puis on peut reprendre une vague après quelques mois ou même quelques années.

Avec cette femme que j’accompagnais, on réfléchissait à ses vagues au travail : 

  • Elle avait pris une première grande vague à 30 ans, elle était devenue la première, une des plus brillantes, une des plus jeunes à faire ce qu’elle faisait et elle a surfé 10 ans sur cette formidable vague.
  • Puis c’est retombé et là, au milieu de la quarantaine, elle a l’impression d’être vieille, dépassée. Elle se retrouve au creux de la vague et ce n’est pas agréable d’y patauger.

 

Alors, quelle vague va-t-elle prendre pour ses 50 ans, 60 ans ? Peut-être qu’il y aura deux vagues ou alors, une très grande, très haute, très longue.

 

Prendre la bonne vague, au bon moment permet une première réussite

Cette personne a plein d’options et c’est génial de l’aider à réfléchir à toutes ses possibilités. 

Elle peut se former à des trucs sexy, attirants : 

  • Est-ce l’intelligence artificielle, 
  • Est-ce la RSE, 
  • Ou d’autres perspectives dans son domaine ?

 

Elle peut aussi prendre une vague à l’extérieur de son entreprise, changer de secteur : 

  • Ça peut être dans l’associatif, 
  • Dans le caritatif, 
  • Dans les réseaux : créer un réseau, un réseau féminin ou autre…

 

Comme le surfeur qui attend sur sa planche entre deux vagues : parfois il y a une petite vague qui passe, il ne la prend pas, puis il en prend une autre, qui ne l’emmène pas très loin et il attend la grande vague.

Photo en portrait de la coach Chine Lanzmann, coaching pour les femmes leaders

Vous connaissez le programme Woman Impact ?

Il s’agit d’un programme de coaching qui permet aux femmes leaders de vivre leurs meilleures années professionnelles.

On peut prendre plusieurs vagues dans sa vie professionnelle

Personnellement, j’ai pris une vague à 17-18 ans en écrivant mon premier roman qui a vraiment bien marché… Je pensais que la vague allait continuer à monter, monter, et pouf, c’est retombé. 

J’ai ensuite pris des petites vagues en écrivant deux autres romans qui ont moins bien marché. 

Après, j’ai pris une vague qui m’a passionné : l’ordinateur connecté au réseau de téléphone et ça donnait les premiers serveurs et les premières connexions internet – avant que ça s’appelle internet.

Et cette vague m’a emmené à mon premier boulot en tant que salariée… Et c’est retombé quand j’ai décidé de partir un an en Californie pour étudier le cinéma: ça, c’était une petite vague de fond qui m’a emmené par loin – mais qui m’a permis de parler l’anglais sans complexes. 

Deux ans plus tard, je suis montée sur une grande vague en entrant à Canal+, qui m’a mené à une vague encore plus haute en créant mon émission Cyberculture qui a duré 4 ans.

La vague suivante, c’était la vague start-up, et là, la retombée a été douloureuse, rapide et brutale avec la chute du Nasdaq. Une vague qui s’écrase, ça fait mal. 3 ans de creux, à essayer de ne pas couler… à attendre les vagues suivantes… à en prendre quelques-unes qui s’échouent sur le rivage et surprise, l’une d’entre elles s’est transformée en super vague : le coaching. Et la vague du leadership au féminin qui commençait à l’époque en France.

Je pourrai ajouter que, dans cette grande vague, il y en a aussi d’autres, plus petites 🙂 Mais bon, je synthétise !

 

Savoir où nous en sommes dans notre vague professionnelle

Quand on est entre deux vagues, ce n’est pas très intéressant, quoique ça peut être reposant. Parfois, on est trop en haut de la vague et c’est épuisant : on n’est pas dans notre zone de génie alors, pouf, on tombe de la vague de burnout… 

Il peut être important d’aller chercher, de regarder où vous en êtes : 

  • Êtes-vous au début d’une vague, mais vous ne savez pas trop où elle va vous emmener ?
  • Êtes-vous au top de la vague et vous en profitez ? C’est trop bon et vous surfez. Là, vous êtes une déesse sur votre planche et tout est facile.

 

Et puis parfois, on tombe : On peut être en burnout où on se fait tomber brutalement. 

Ou au contraire, elle s’arrête et redescend avec douceur, tranquillement. On atterrit, on se repose et hop, on reprend une autre vague.

C’est intéressant d’aller regarder sa vie professionnelle en fonction des vagues. Il y a des vagues qu’on choisit de prendre, des vagues qu’on tente, et des vagues qui nous emmènent loin et vite, ou loin et lentement. D’autres qui peuvent retomber brutalement et on se retrouve dans le tourbillon. Et ce n’est pas très agréable. Ça peut faire mal aussi.

Alors, si c’est le cas, sachez que vous pouvez vous reposer et attendre les prochaines…

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Quand je surfe sur une vague professionnelle, je sens de l’élan. Les choses s’enchaînent avec fluidité. Je me sens alignée, utile, parfois même enthousiaste sans trop savoir pourquoi. Ce n’est pas magique, mais presque : je suis au bon endroit, au bon moment, avec les bonnes personnes.

À l’inverse, si je sens de la lourdeur, de la lassitude, ou que tout semble bloqué, alors je ne suis peut-être plus sur la bonne vague.

 

Oui, et je dirais même : c’est humain. Nos trajectoires professionnelles ne sont pas linéaires. Il y a des phases d’élan, de plateau, parfois de creux.

Le coaching m’a appris à observer ces rythmes sans les juger.

Ce n’est pas parce que je stagne que je régresse. Parfois, je suis simplement en train d’accumuler l’énergie nécessaire pour une nouvelle vague.

Oui. L’élan professionnel, comme l’élan vital, n’est pas constant. Il y a des hauts, des bas et des zones grises. Ce n’est pas un échec : c’est un signal.

Quand je n’ai plus envie, plus d’idées ou plus de clarté, ce n’est pas que je suis « nulle » ou « finie ». C’est simplement que j’ai besoin de redéfinir où je veux aller et comment y aller.

Le coaching est un espace puissant pour faire ça.

Non, ce n’est jamais trop tard. Oui, il y a des vagues que je n’ai pas prises. Par peur, par fatigue, ou parce que je ne me sentais pas prête. Mais d’autres arrivent.

Je peux me préparer, me réaligner, mieux écouter ce qui m’appelle. L’idée n’est pas de courir après la prochaine vague, mais d’être prête à la reconnaître quand elle arrive.

Je me pose souvent cette question. Est-ce que cette proposition me donne de l’énergie, même si elle me fait un peu peur? Est-ce que je sens que je pourrais y exprimer qui je suis vraiment? Est-ce que je dis « oui » pour moi… ou pour faire plaisir, rassurer, ou éviter de décevoir ?

Quand c’est un vrai oui, il y a un ancrage intérieur, même dans le flou.

Je fais une pause. Pas nécessairement une pause longue, mais une pause consciencieuse. Je m’éloigne un moment de la performance, des injonctions, des « il faut ». Je reviens à moi : à ce que j’aime, à ce qui me ressource.

Le coaching aide souvent à recontacter cette force intérieure qu’on oublie quand on s’épuise à vouloir tenir.

Je peux totalement créer ma vague. J’en suis même capable plus souvent que je ne le crois. Créer une vague, c’est initier un mouvement : prendre la parole, proposer un projet sortir d’un rôle figé.

Ce n’est pas forcément spectaculaire, mais c’est souvent un tournant. Et c’est une forme très puissante de leadership féminin.

Parce que je compare leur vitrine à mes coulisses. Les réseaux sociaux, les discussions de couloir… tout ça donne l’illusion que tout est fluide chez les autres. Mais je ne connais ni leurs doutes ni leurs renoncements. Mon chemin est unique. Et ce n’est pas une course.

Je commence par un petit pas : lire un livre, avoir une discussion inspirante, faire une séance de coaching.

Je me reconnecte à ce qui me fait vibrer.

Parfois, ça redémarre doucement. Parfois, une seule prise de conscience suffit à créer un virage. Ce n’est pas magique, c’est vivant. Et je peux faire confiance à ce mouvement intérieur.

Les points clés à retenir

1. Surfer une vague professionnelle, c’est ressentir de l’élan, pas juste du succès

Une vague porteuse, ce n’est pas seulement un bon poste ou une promotion : c’est un ressenti d’énergie, de fluidité, d’alignement dans son travail. Quand je surfe sur une vague professionnelle, je me sens au bon endroit.


 

2. Il est normal de traverser des phases de creux dans sa carrière

Le parcours professionnel n’est pas linéaire. Il comporte des moments de doute ou de diminution. Ce n’est pas un échec, mais une invitation à réajuster sa direction.


 

3. Certaines femmes avancent parce qu’elles osent créer leur propre vague

On n’est pas obligée d’attendre une opportunité extérieure. Prendre une initiative, porter une idée, oser se repositionner : c’est ainsi que beaucoup de femmes leaders construisent leur élan.


 

4. Reconnaître une opportunité alignée demande de l’écoute intérieure

Ce n’est pas parce qu’on me propose quelque chose que c’est bon pour moi. Une vraie opportunité me fait vibrer, même si elle me challenge un peu. Le coaching m’aide à ressentir cette nuance.


 

5. Se sentir bloquée, ce n’est pas être perdue : c’est un point de bascule

Beaucoup de femmes que j’accompagne en coaching à Paris ou ailleurs me disent : «Je me sens à l’arrêt.» Et souvent, c’est là que la bascule commence, avec un simple pas vers ce qui fait sens.


 

6. Comparer sa carrière à celle des autres est toujours piégeux

Les réseaux sociaux ou les conversations professionnelles ne montrent qu’une partie de la réalité. Avancer à son rythme, c’est aussi faire preuve de maturité professionnelle.


 

7. Les sensations corporelles sont souvent les meilleurs indicateurs

Fatigue chronique, tension avant de se connecter à un appel, perte de motivation… Le corps parle. Il est souvent le premier signal d’un désalignement professionnel.


 

8. Le coaching professionnel peut aider à décoder et relancer une dynamique

Prendre un temps pour soi, avec un cadre, permet de mieux comprendre ce que je vis, d’identifier mes blocages et de choisir mon prochain pas professionnel.

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