Vous sentez que votre intelligence est sous-utilisée ? Que vos idées pourraient faire la différence, si seulement on vous laissait contribuer ?
De nombreuses femmes dirigeantes, entrepreneures ou cadres à responsabilité ressentent le besoin de participer activement aux décisions stratégiques de leur entreprise. Ce n’est pas une question d’ego, mais de leadership assumé.
Dans cette vidéo, je vous accompagne pour mieux comprendre ce qui se joue quand vous ressentez ce besoin d’implication stratégique. En coaching au féminin, je vois souvent ce tournant comme une étape clé du développement professionnel et personnel : celle où l’on cesse de seulement exécuter pour enfin co-construire. Vous découvrirez pourquoi ce désir est sain, légitime — et surtout comment le transformer en levier d’influence.
Le manque de considération crée de la frustration !
Une des choses hyper frustrante, quand on est une femme intelligente, ambitieuse et qui a envie de contribuer, est de ne pas être incluse dans la stratégie de l’entreprise ou de celle de ses clients.
Ne pas être prise au sérieux, c’est rageant ! Cela m’est aussi arrivé, et cela arrive à plein d’autres femmes à cause de leur poste, de leur fonction et de leur environnement professionnel.
Notamment les fonctions dites féminines : communication et ressources humaines… Les Dircom et DRH peuvent être au Comex, mais dans la réalité, elles sont moins entendues, moins écoutées que leurs pairs.
Les DAF, les directeurs commerciaux, les directeurs informatiques… et parfois aussi les DG, ne les considèrent pas à leur juste valeur. Et ça peut générer énormément de frustration pour ces femmes qui ont besoin de considération pour tout ce qu’elles peuvent apporter !
Alors, certaines trépignent et se plaignent :
– Je ne suis pas assez dans la stratégie. Cela ne va pas… Vous ne me reconnaissez pas assez…
Et cette plainte – même si elle est légitime – ne les aide pas ! Elle peut même générer de l’agacement chez les autres.
Comment faire quand on a besoin de réfléchir à la stratégie ?
Comme ce sont des femmes intelligentes :
- elles ont une vision,
- elles sont câblées pour réfléchir,
- elles peuvent contribuer d’une manière significative à la stratégie de leur entreprise oud e leurs clients…
Une des astuces à essayer avant de changer d’entreprise est de réfléchir à sa vision, d’avoir de la clarté sur sa vision, au lieu d’être dans la plainte ou dans l’exigence.
En coaching, je les aide à réfléchir à leur vision. Parfois, elles ont juste besoin d’être accompagnées, et de réfléchir pour mettre de la clarté et arriver à exprimer simplement, facilement, en quelques phrases leur vision stratégique.
Une vision claire de ressources humaines – par exemple :
– J’ai envie de faire en sorte que notre entreprise possède l’un des meilleurs services de ressources humaines de France, où les employés sont vraiment bien accompagnés afin de travailler le mieux possible.
Une vision claire dans la communication – notamment :
– Ma vision : devenir l’une des entreprises à communiquer de façon directe, sincère, authentique.
Quand la vision est claire, alors, proposer un plan stratégique
Après, vous pouvez créer un plan stratégique :
- Comment faire pour y arriver ?
- Ce qui fait que l’on va y arriver ?
- Quelles en sont les étapes ?
Et se positionner :
– J’ai réfléchi à une stratégie. Est-ce OK pour vous d’en discuter ?
Et si cela ne suffit pas à être considérée, au lieu de râler, de trépigner, d’être en colère ou de se mettre en rebelle et de faire la tête, il vaut mieux aller voir ailleurs. Et réfléchir, là aussi, stratégiquement pour trouver un endroit :
- Où je vais aller,
- Où je vais être accueillie,
- Où je vais être entendue,
- Où je vais aider à construire la stratégie avec mon expertise, mon intelligence, mes compétences, mon expérience.
Faire le deuil pour partir sereinement
Ce n’est pas facile de quitter une entreprise. Il y a des deuils à faire :
- D’une ou de plusieurs relations,
- De ses équipes : Que vont-elles devenir ?Si je pars, ça va être horrible pour eux… Non, ça ne va pas être horrible, elles ont des ressources, elles sauront faire.
Pour aider au départ, on peut se dire : j’ai fait un pari. ça n’a pas marché, je n’arrive pas à être dans la stratégie autant que j’aimerais. C’est comme ça, je vais aller voir ailleurs, trouver une entreprise et rencontrer des gens qui vont être contents d’avoir mes neurones et d’avoir mes réflexions, d’avoir ma vision pour les prochaines années.
C’est tout ce que je vous souhaite, d’être considérée pour tout ce que vous apportez et que vos prochaines années professionnelles soient les meilleures.

Ateliers à Paris
Ce n’est souvent pas soudain, c’est plutôt que quelque chose en moi est prêt à émerger. Quand ce besoin se fait sentir, c’est que j’ai dépassé la posture d’exécution. J’ai compris comment fonctionne l’entreprise, j’ai des idées, une vision, et l’envie de contribuer à un niveau plus élevé. C’est une étape naturelle de mon évolution professionnelle, souvent révélatrice d’un désir de leadership.
Non, c’est une confusion fréquente, surtout chez les femmes. On m’a parfois appris à « rester à ma place » ou à ne pas déranger. Mais vouloir être actrice des orientations stratégiques, ce n’est pas de l’ego, c’est une posture d’implication, d’engagement. En tant que coach, je vois au contraire que ce désir est souvent le signe d’un sens aigu des responsabilités.
Je peux observer plusieurs signes : une frustration récurrente lorsque les décisions sont prises sans mon point de vue, une impression de plafonnement, ou encore une forte intuition sur ce que l’entreprise devrait faire. Si je réfléchis à cela, c’est probablement que j’ai quelque chose à apporter à plus grande échelle. L’accompagnement en coaching peut m’aider à clarifier ce moment de bascule.
C’est souvent là que le décalage devient douloureux. Quand je sens en moi un élan, mais que l’environnement n’est pas réceptif, je peux douter. Pourtant, il existe des moyens de poser cette envie avec justesse, sans confrontation. Le coaching en leadership au féminin m’aide à formuler ma posture, à poser mes intentions, et à ouvrir le dialogue plutôt qu’à me heurter à un mur.
Oui, et c’est souvent comme ça que tout commence. Même sans un titre formel, je peux proposer des idées, créer des ponts entre les services, observer ce qui coince, ce qui fonctionne. L’influence commence souvent dans les marges, par l’initiative. Ce sont ces petites prises de position qui peuvent ouvrir des portes — et changer ma place dans l’organisation.
Parce que j’ai capitalisé de la compréhension, du recul, une forme de maturité professionnelle. Il y a un moment où je ne me contente plus de bien faire ce qu’on me demande — j’ai besoin de sens, de vision, d’impact. Cette envie de stratégie reflète souvent un changement d’identité professionnelle : je ne suis plus seulement une exécutante, je deviens une leader.
Je ne suis pas la seule à ressentir ça. La question de la légitimité revient très souvent dans le coaching. J’ai appris à ne pas me mettre trop en avant, à attendre qu’on me donne l’autorisation. Mais à ce niveau-là, personne ne va venir me la donner. La clé, c’est d’ancrer ma valeur, de reconnaître mon expertise, et de commencer à me comporter comme celle que je suis déjà en train de devenir.
Oui, même dans les structures de taille modeste, il y a des choix stratégiques : comment se positionner, à qui s’adresser, où investir. Le fait d’être dans une petite organisation peut même faciliter l’accès à ces discussions. En tant que femme entrepreneure ou collaboratrice engagée, je peux souvent avoir une place directe dans les décisions, à condition de me positionner clairement.
Pas nécessairement. Mais c’est un signe qu’un changement intérieur est en cours. Parfois, cela peut mener à une évolution de poste, à la création d’une nouvelle fonction, ou à une reconversion. Mais ce n’est pas automatique. Je peux aussi transformer mon rôle actuel en apportant davantage de vision, de lien, d’initiative. L’essentiel est de ne pas étouffer cette envie
Le leadership au féminin, tel que je l’explore dans mes accompagnements, repose sur l’alignement, l’impact et la vision. Quand je veux m’impliquer dans la stratégie, c’est que je suis prête à jouer un rôle plus large, plus transversal. Cela exige du courage, de l’écoute et une posture claire — exactement ce que je cultive dans mon parcours de développement personnel et professionnel.
Les points clés à retenir
✨ Le besoin de participer à la stratégie est légitime.
Ce désir naît souvent quand on a déjà une solide expérience opérationnelle. Il marque une évolution naturelle vers le leadership et l’envie de contribuer à un niveau plus global.
✨ Ce n’est pas une question d’ego, mais de posture.
Vouloir avoir un impact stratégique, ce n’est pas « en faire trop » — c’est affirmer sa valeur, son intelligence, sa vision. C’est une étape clé dans le développement personnel et professionnel des femmes .
✨ Quand l’entreprise ne suit pas, la frustration est grande.
Ne pas être écoutée, ne pas avoir sa place dans les décisions majeures peut créer un profond décalage émotionnel.
✨ Ce que je sens est souvent un tournant.
Ce moment d’inconfort peut être l’occasion d’oser plus : parler, proposer, demander un espace, prendre sa place en conscience, avec justesse.
✨ Le coaching aide à clarifier ce passage.
Il ne s’agit pas forcément de quitter son poste, mais de repenser sa posture. Le coaching en leadership féminin permet de transformer ce désir en plan d’action cohérent.
✨ Même sans titre officiel, je peux déjà influencer.
En m’impliquant dans des projets transversaux, en initiant des idées, en prenant des responsabilités informelles, je développe mon leadership stratégique.
✨ L’envie de stratégie n’est pas réservé aux grandes entreprises.
En PME, en start-up ou en structure associative, il y a aussi des enjeux de vision, de croissance, de positionnement. Toute organisation a besoin de leadership féminin engagé.