Comment être intéressante quand on prend la parole en public

Conseil Coaching professionnel de Chine Lanzmann, mastercoach certifiée experte en leadership au féminin : Comment être intéressante quand on parole en public

Vous avez des choses à dire, mais vous avez peur de ne pas captiver ?

Prendre la parole en public n’a jamais été aussi crucial pour les femmes qui souhaitent affirmer leur leadership, développer leur visibilité professionnelle, ou simplement s’exprimer avec clarté et impact.

Dans cet article, je partage les questions les plus fréquentes que j’entends de mes clientes. Il ne s’agit pas de “parler fort” ou de faire le show. Il s’agit de se sentir légitime, présente, impactante — sans se trahir.

L’une des plus grandes peurs, quand on prend la parole en public : ne pas être assez intéressante…

Dans la prise de parole en public, un des freins qui bloque le plus les femmes pour penser et s’exprimer est : comment s’assurer que ce qu’on dit est intéressant, qu’on est une personne intéressante. 

Je pense à une séance de coaching avec une femme formidable, leader dans son secteur, qui va participer à une conférence internationale de grande ampleur… et pour elle, c’est un challenge. 

Elle arrive en coaching, un peu vulnérable, avec cette peur d’être perçue comme pas intéressante par les autres. En le disant, elle se rend compte que c’est quelque chose d’archaïque. Évidemment elle est intéressante même si l’idée n’est pas d’être la plus intéressante du monde. 

Beaucoup de petites filles ont entendu pendant leur enfance : 

  • « arrête de faire ton intéressante » 
  • « tu n’es pas intéressante » 
  • ou « tais-toi ». 

 

Parfois il suffit d’une fois avec beaucoup de violence, de conviction de la part d’une figure d’autorité quand on est petites, ou de pleines de petites fois. 

Puis, se rajoute l’inconscient collectif, que la parole des femmes vaut moins que celle des hommes, qu’on est moins importantes, qu’on a moins de valeur et moins intéressantes que les hommes. 

Il y a aussi cet élan, cette excitation de la petite fille quand on a quelque chose à dire : 

 – Ah il y a un truc super ! »… 

Et tout d’un coup boum, on entend : 

 – Arrête, tais-toi, tu n’es pas intéressante. 

Parce qu’effectivement, un enfant, quand il est dans l’action, il est joyeux, il peut être aussi un peu agité, puis il n’arrive pas forcément au bon moment. Je comprends les adultes qui disent « tais-toi », j’ai moi-même dû le dire à mes enfants.

Et cela ressurgit après 30, 40, 50, 60 ans, surtout quand il y a de l’enjeu. Pour ma coachée, c’est dans cette grande conférence internationale où elle doit prendre la parole cinq minutes en ayant peur de ne pas être intéressante. 

 

Pour préparer les prises de parole, quel en est l’objectif ?

  • Qu’est-ce qu’on vous demande ?
  • Qu’est-ce qu’on attend de vous ? 

 

Son objectif à elle est clair, c’est juste : d’être présente, de représenter son écosystème professionnel, d’avoir fait le déplacement, et de faire son intervention parmi les 30, 40, 50 autres personnes qui vont intervenir. 

Ce qui fait qu’il n’y a pas un gros enjeu. En général, il y a beaucoup moins d’enjeux que ce qu’on pense même dans les conférences internationales.

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Aller aux conférences pour développer son réseau, s’informer, s’amuser

En continuant notre réflexion, on s’est rendues compte que dans ce genre de conférences, souvent, on s’ennuie. Les conférences en elles-mêmes ne sont pas ce qu’il y a de plus intéressant. C’est rare d’avoir un(e) conférencier(ère) inspirant(e), qu’on écoute pendant une heure en se disant : “ah c’est formidable !”. En revanche, ce qui est le plus sympa, c’est : 

  • D’aller prendre un thé ou un café dans les couloirs et rencontrer du monde. 
  • Les repas peuvent être sympas, surtout si on se donne la permission de changer de tables à chaque fois pour échanger au lieu de prendre les repas avec toujours les mêmes personnes…

 

Et cela tombe bien car ma cliente aime beaucoup être en lien et rencontrer de nouvelles personnes…

 

Se donner la permission de prendre soin de soi pendant les conférences

Dans ces événements de réseautage, de networking, il vaut mieux y aller doucement, y aller moins, mais être en forme, et avec une bonne énergie. Peut-être y aller 2, 3, 4 heures par jour, assister au repas, en étant en forme, plutôt qu’y traîner 12 heures par jour en voulant assister à tout au risque d’être crevée et ne plus avoir une bonne énergie quand on rencontre les personnes. 

Il y a une théorie : Quand on est fatiguée, et qu’on ne va pas bien, il ne faut pas sortir. Ce n’est pas le moment d’aller rencontrer des gens pour développer son activité professionnelle. Il vaut mieux prendre soin de soi, et sortir quand on est en forme.

 

On n’est pas obligée d’être intéressante tout le temps

Il ne sert à rien de se mettre une pression avec cette obligation d’être intéressante. Dans la permission d’être intéressante, il y a la permission d’être ch*ante, la permission d’être enn*yeuse… et ce n’est pas une obligation. 

  • Parfois oui, ce qu’on dit est intéressant, et c’est ok. 
  • Et puis parfois, ça n’a pas tellement d’intérêt, et c’est aussi ok. 

 

Se donner la permission d’être intéressante

Moi aussi, quand je propose ce Flash Coaching hebdomadaire, parfois je me demande si ce sujet va vous intéresser. Évidemment, j’ai envie d’être intéressante, mais si je me mets dans l’obligation d’être intéressante, je n’arrive plus rien tourner du tout.

Quand je me mets dans cette permission d’être intéressante, j’ai aussi la permission de pas l’être tout le temps. Et j’arrive à enregistrer un sujet !

Donc c’était vraiment chouette, ma coachée est repartie avec plein d’énergie, plus de légèreté, et débloquée.

Je vous souhaite aussi d’être dans cette permission d’être intéressante, cette permission de penser, d’avoir une opinion, et aussi la permission de ne pas en avoir, et que ce n’est pas une obligation, et que c’est ok parfois d’être super ennuyeuse.

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Il m’est arrivé de me sentir sans impact, comme si mes mots glissaient sans laisser de trace. Mais souvent, ce sentiment vient d’un décalage entre ce que je ressens à l’intérieur et la manière dont je m’autorise à m’exprimer. Prendre la parole, ce n’est pas réciter un texte parfait, c’est transmettre une énergie vivante.

Je n’ai pas besoin d’être une autre pour être captivante. Je peux être posée, douce, structurée, et pourtant totalement magnétique. L’enjeu, c’est de me connecter profondément à ce que je dis, pas d’en faire trop. Le public ressent quand c’est aligné.

Le silence, je l’ai longtemps fui. Et pourtant, c’est là qu’il se passe quelque chose de puissant. Oser une pause, un regard, une respiration, c’est affirmer ma présence. Quant au jugement, il existera toujours. Mais je peux choisir de ne pas y répondre. En coaching, je travaille souvent sur ce basculement : de la peur d’être jugée à la joie d’exister pleinement.

Je l’ai vécu : vouloir tout dire, tout maîtriser, tout justifier. Et au final, je perds l’essentiel. Parler en public, ce n’est pas expliquer, c’est transmettre un message fort et clair. J’apprends à faire confiance à ce qui veut sortir, à mon corps, à mon souffle. À ce moment-là, je ne suis plus dans le mental, je suis dans l’incarnation.

Oui, mais ce n’est pas une posture figée ou fabriquée. C’est une posture intérieure d’alignement. Je me tiens droite, enracinée, présente. Je regarde, je respire, je parle. Tout part de là.

 

En me connectant à ce qui me touche réellement dans ce que je dis. Ce n’est pas le contenu qui fait la différence, c’est la manière dont je m’y connecte. Quand je parle de ce qui me brûle, ce qui me dérange, ce que j’ai traversé, alors l’autre écoute. Même si je parle d’un sujet « sérieux », je peux y mettre du vivant, de l’engagement. L’intérêt vient de l’authenticité.

Préparer, oui. Mais m’attacher à chaque mot, non. Je prépare pour me libérer ensuite, pas pour réciter. En coaching, je recommande de travailler les points clés, l’intention, le fil rouge. Et ensuite, je fais confiance à ma capacité à improviser. C’est là que je deviens réellement impactante.

Je peux observer les regards, les postures, les respirations. Mais le plus fiable, c’est ce que je réssens dans mon propre corps. Si je suis connectée, fluide, en lien, alors quelque chose passe. L’audience ne peut pas tout capter, mais si je reste en lien avec moi, je reste en lien avec elle.

Je n’ai pas besoin d’artifices. Ce qui tient l’attention, c’est l’énergie que je déploie. Quand je suis présente, connectée, claire, chaque mot trouve sa place. Même une histoire simple, un silence bien placé, un regard, peut devenir des points d’ancrage. Le public a besoin de sentir que je suis là, pleinement.

Être audible, visible, c’est un acte de leadership féminin. Prendre la parole, c’est me positionner, exprimer ma vision, porter une parole qui compte. Ce n’est pas juste technique, c’est politique, existentiel. Que ce soit en entreprise, en tant que dirigeante ou consultante indépendante, ma parole crée de l’impact quand elle est alignée avec qui je suis.

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Les points clés à retenir

1. L’authenticité est la base de l’impact

Être intéressante ne dépend pas de ce que l’on dit exactement, mais de la manière dont on l’incarne. Le public est captivé par une parole alignée et sincère, pas par une perfection glacée.


 

2. Parler, c’est transmettre une énergie, pas un savoir

La prise de parole ne se limite pas à une démonstration intellectuelle. Ce qui touche l’autre, c’est l’intensité émotionnelle, la vérité intérieure, la vibration de la voix et du corps.


 

3. Le silence est un outil puissant

Oser ralentir, respirer, faire une pause, regarder. Ces silences assumés renforcent l’attention, marquent les esprits, et affirment votre présence scénique.


 

4. La posture intérieure précède la technique

Une voix posée, un regard franc, une posture ancrée : ce sont les signaux invisibles du leadership. Avant même les mots, votre présence raconte une histoire.


 

5. La peur d’ennuyer est souvent une illusion

Ce sentiment vient souvent d’un manque de connexion à soi. Quand je parle avec sincerité, je capte l’attention naturellement — même avec des mots simples.


 

6. Préparer, oui – contrôler, non

Préparer une intervention, c’est créer un cadre de confiance. Mais le vrai impact naît quand je lâche le script et que je parle avec le moment présent.


 

7. Mon corps est mon meilleur allié

Le corps ne ment pas. Quand il est tendu, ma parole est bloquée. Quand il est ancré et détendu, ma voix circule. 


 

8. Prendre la parole, c’est un acte de leadership féminin

Ce n’est pas un simple outil de communication. C’est un positionnement fort, un engagement. C’est refuser de se taire, de se diminuer, de s’effacer. C’est choisir d’être visible et audible, en tant que femme, dans tous les espaces.