Et si votre efficacité ne dépendait pas de votre discipline, mais de votre rythme naturel ?
Certaines femmes sont en feu dès l’aube, d’autres trouvent leur flow en fin de journée. Pourtant, peu osent interroger cette norme collective.
Dans mes séances de coaching, je vois chaque à quel point se reconnecter à son propre rythme change tout : la clarté, l’énergie, la créativité, la sérénité.
Dans cette vidéo, je vous invite à écouter ce que votre corps, votre mental et votre énergie vous disent. Pour mieux vous organiser, mieux vous respecter, et travailler selon votre rythme.
Connaissez-vous votre rythme naturel de travail ?
Êtes-vous une personne plutôt diesel, qui démarre doucement, petit à petit, mais une fois lancée, vous pouvez parcourir des kilomètres ?
Ou une personne plutôt sprint, qui démarre très rapidement, au quart de tour, qui court très vite et après, qui s’épuise ?
Êtes-vous plutôt :
- Lièvre ou tortue ?
- Cheval de course ou cheval de trait ?
- Ferrari ou diesel ?
Bien sûr, il n’y a pas une façon de travailler meilleure que l’autre, chacune a ses qualités et ses défauts, mais c’est vraiment important de connaître son propre rythme.
S’adapter au rythme de travail de nos proches
Quand on est câblée d’une certaine façon par rapport à la rapidité à prendre des décisions, on a beaucoup de mal à travailler avec des personnes qui sont éloignées de notre câblage.
Cette note de “rapidité à décider” fait partie de l’un des tests que je fais passer quand je travaille sur la zone de génie.
Moi, je suis hyper rapide : je démarre très rapidement, comme la grande majorité des femmes que j’accompagne. C’est d’ailleurs pour cela qu’on travaille bien ensemble.
Les personnes qui ont un rythme plus lent peuvent m’agacer quand je n’ai pas conscience de cette différence.
Maintenant, je le sais, donc je suis beaucoup plus indulgente. Quand je suis en lien avec une personne dont le tempo naturel est différent, je peux mettre de la vigilance et de l’attention à prendre le temps d’expliquer, à ne pas pivoter au quart de tour, pour ne pas lui faire – trop – peur.
Oui, les personnes “plus rapides” peuvent effrayer les personnes “plus lentes”, et les personnes “plus lentes” peuvent agacer les personnes “trop rapides”.
Vous connaissez le programme Woman Impact ?
Connaître son rythme permet d’adapter notre cadre de travail à ce qui nous convient profondément
Notre monde a besoin des deux rythmes :
- Quand on est trop rapide, ce qui est une des qualités des entrepreneuses, on sait pivoter, mais on rentre dans l’action avant de réfléchir.
- Et quand on est plus lente, on a peut-être plus de mal à aller dans l’action, mais en même temps, on réfléchit plus.
Prend-on de meilleures décisions quand on réfléchit ?
Certaines personnes pensent que oui, c’est mieux de réfléchir… et d’autres pensent que peu importe, de toute façon, bonne ou mauvaise décision, quand on voit cela dans 10 ou 20 ans, cela n’aura pas une énorme importance…
En tout cas, jc’est très important de connaître notre rythme pour pouvoir adapter notre cadre de travail, notre façon de travailler, pour qu’elle nous convienne vraiment.
Moi, je ne suis pas faite pour les projets longs. J’ai compris cela grâce au coaching, quand j’avais 40 ans… Donc, mon métier de coach me va très bien : une ou deux heures de coaching, une journée de formation, même là, un stage en Grèce d’une semaine. Je suis dans mon rythme.
Mais écrire un livre, cela me convient moins, car c’est beaucoup plus long. Si je veux écrire, il faut que je le fasse très, très vite. Et je peux y revenir après. D’ailleurs, c’est en 3 semaines que j’ai écrit mon premier roman, à 17 ans !
Assumer votre propre rythme pour travailler dans votre zone de génie
Plus vous allez vous connaître, plus vous allez assumer votre rythme, plus vous allez pouvoir travailler dans le confort et dans votre zone de génie.
Et c’est vraiment assumer, ne pas s’excuser, ne pas en avoir honte.
Ce n’est pas :
- Oh là là, moi je vais trop vite,
- Je n’ai pas de patience,
- Je n’ai pas de persévérance,
- je suis nulle…
Assumer, c’est :
- La persévérance n’est pas une de mes qualités,
- Mais je sais résister au stress quand il faut être rapide,
- Et quand il faut faire une tâche, un projet très vite, je suis là.
Assumer, c’est aussi :
- Je suis très persévérante,
- C’est formidable pour gérer les projets à long terme,
- Par contre, quand il faut se décider rapidement, ce n’est pas ma zone de génie,
- J’ai besoin de temps pour réfléchir.
C’est génial, car le monde a besoin de personnes rapides et aussi de personnes persévérantes. Le monde a besoin de toute cette gamme de personnes.
C’est très intéressant de savoir où vous êtes, et de pouvoir designer votre façon de travailler pour qu’elle vous convienne vraiment.
Tout en faisant attention aux relations avec les autres car une différence de tempo peut être source de conflits.
J’observe mes pics d’énergie, de concentration et de créativité au fil de la journée.
- Suis-je plus en forme le matin, l’après-midi ou le soir ?
- Ai-je besoin de pauses longues ou courtes ?
Mon corps me donne des indices, mais je dois les écouter sans me juger.
Parce que je me compare souvent à un modèle qui ne correspond pas à mon rythme naturel. Si je suis plutôt du soir, et que mon entreprise valorise les réunions à 8h30, je peux me sentir en décalage. Le coaching m’aide à distinguer ce qui m’appartient de ce que j’ai intériorisé comme “normal”.
Pas forcément. Même dans un cadre fixe, je peux apprendre à protéger mes moments de haute énergie pour les tâches importantes. Il ne s’agit pas toujours de tout changer, mais de réorganiser avec lucidité ce que je peux maîtriser.
Oui, et même bien mieux. Je remarque souvent que lorsque je m’aligne avec mon rythme intérieur, je suis plus concentrée, plus rapide, plus inspirée. C’est une forme de leadership féminin : je choisis de m’appuyer sur mes ressources au lieu de lutter contre elles.
Parce que le monde du travail valorise la linéarité, la performance constante, et une certaine idée du “bon” professionnel. Cela invisibilise la diversité des fonctionnements. Le coaching m’aide à déconstruire ces modèles pour créer le mien.
Absolument. Mon rythme évolue avec mon cycle menstruel, les saisons, mes responsabilités personnelles ou même mon état émotionnel. Il ne s’agit pas de figer un mode de fonctionnement, mais de m’observer régulièrement pour ajuster.
En posant mes besoins avec clarté, et parfois avec des exemples concrets. Par exemple :
- “Je suis plus efficace sur les tâches de fond après 11h”
- ou “Je peux être disponible tôt, mais pas pour du travail de création”.
Qssumer son mode de fonctionnement est un acte de leadership.
Oui, bien au contraire. C’est souvent quand je respecte mon rythme que je suis au maximum de mon potentiel. Le développement professionnel passe aussi par cette écologie personnelle. Ce que je gagne en cohérence intérieure, je le retrouve en impact extérieur.
Je peux commencer par me poser des questions simples :
- À quel moment de la journée je suis la plus concentrée ?
- Quand ai-je envie de fuir mon ordinateur ?
- Quelles plages horaires me paraissent naturelles pour travailler ?
- Je peux aussi tenir un petit carnet d’énergie sur une semaine.
Parce que nous avons souvent appris à nous adapter aux attentes des autres, à surcompenser, à faire plus pour prouver. Se reconnecter à son propre rythme, c’est sortir de cette logique d’épuisement pour retrouver du plaisir, du respect de soi, et de la puissance.
Les points clés à retenir
⭐ Chaque personne a un rythme naturel de travail différent, influencé par son énergie, son attention et sa concentration à différents moments de la journée.
⭐ Le respect de son propre rythme augmente l’efficacité et le bien-être au travail, plutôt que de s’adapter à des horaires imposés ou à des normes collectives.
⭐ Certaines femmes sont plus créatives tôt le matin, d’autres en soirée : il est essentiel d’identifier ces moments et de les utiliser à bon escient.
⭐ Se forcer à travailler en dehors de ses pics d’énergie peut générer de la frustration, de la fatigue et un sentiment d’échec.
⭐ Reconnaître son rythme permet de mieux organiser ses journées, en plaçant les tâches importantes aux bons moments.
⭐ Le coaching en leadership féminin aide à identifier ces rythmes et à poser un cadre professionnel aligné avec soi-même.
⭐ L’environnement professionnel valorise souvent la performance constante, mais celle-ci n’est pas réaliste ni durable pour tout le monde.
⭐ Travailler contre son rythme peut mener à l’épuisement, alors que travailler avec son rythme renforce la confiance et la puissance personnelle.
