Comment travailler dans le plaisir ? Un vrai défi !

Woman Impact : Flash Coaching de Chine Lanzmann

Travailler avec plaisir : mythe ou possibilité réelle pour les femmes leaders ?

Et si vous arrêtiez de choisir entre performance et épanouissement professionnel ? Le plaisir au travail n’est pas un luxe, c’est un levier de leadership, d’engagement et de transformation — surtout pour les femmes qui veulent impacter sans s’épuiser.

Une question revient souvent dans mes accompagnements : « Est-ce que je peux vraiment travailler avec plaisir, ou est-ce que c’est une illusion ? »
Car derrière cette aspiration se cache un vrai défi : sortir de la culture du devoir, du sacrifice ou du contrôle permanent pour renouer avec une forme de légèreté, d’enthousiasme, voire… de joie !

Dans cette vidéo, je vous donne des conseils pour travailler dans le plaisir. Je vous propose de regarder en face les mécanismes qui rendent difficile le plaisir dans votre vie professionnelle. Et surtout, de voir comment les déconstruire, petit à petit. Parce qu’on peut être une femme leader, avoir de l’ambition, piloter une équipe ou une entreprise… et éprouver du plaisir à travailler. Oui, c’est possible. Et non, ce n’est pas naïf.

Travailler dans le plaisir : un défi pour certaines femmes dirigeantes

Chaque fois, je suis interloquée de voir chez mes coachées à quel point travailler dans le plaisir, dans le confort et dans leur zone de génie est un vrai challenge. En fait, c’est l’une des permissions que l’on peut se donner pour s’épanouir dans sa vie professionnelle.

Je pense à deux de mes coachées en particulier.

La première est une femme entrepreneure qui a développé son business à partir de zéro il y a quinze ans.

Elle était salariée avant de s’installer à son compte, et travaille actuellement avec une dizaine de personnes dans son équipe et ça marche super bien. Même si tout semble aller bien pour elle, elle vient quand même en coaching pour avoir la permission de travailler avec plus de plaisir.

La deuxième, elle, est en train de démarrer son activité de consultante. Elle se positionne dans un secteur en pleine expansion. Évidemment, cela va se passer super bien, mais comment peut-elle travailler en étant plus dans le plaisir que dans la contrainte  ?

J'ai créé ce quizz pour vous aider à clarifier votre niveau de confiance en vous, c'est tellement indispensable pour les femmes !

Avez-vous assez confiance en vous ?

Cliquez sur le bouton ci-dessous pour pour connaître votre niveau de confiance et avoir des piste pour l’améliorer

Pour réussir, faut-il travailler dans la difficulté ? Ou dans le plaisir ?

Cette première coachée travaille avec moi depuis deux ans déjà. Là, on entame la troisième année. Elle a arrêté de faire tout ce qui l’embêtait, tout ce qui lui enlevait de l’énergie. 

Mais il y a encore des moments où elle se sent tirée vers le bas : quand elle accepte des réunions trop opérationnelles. Là, elle perd de l’énergie et cela lui gâche sa semaine. 

Car elle n’est pas du tout câblée pour l’opérationnel. Elle est plutôt câblée pour réfléchir, pour être en lien, pour créer des stratégies, les développer et les activer…

Or, il y a des personnes câblées pour s’épanouir dans l’opérationnel. Ce sont ces personnes de son équipe qui lui demandent conseils de terrain et la drainent dans les détails. 

Au moment où elle a designé une partie de son emploi du temps pour travailler dans le plaisir : 

  • Elle est venue en Grèce une semaine avec les Woman Impact, 
  • Elle a organisé un voyage d’exploration d’un mois à en Asie, dans son pays de rêve, pour voir s’il y a des opportunités professionnelles…
  • Elle arrive à déléguer 80% de l’opérationnel qu’elle faisait pour se centrer sur les relations et le développement…

 

Bim ! Juste à ce moment-là, elle se laisse happer dans des réunions qui drainent son énergie.

 

Enlever nos blocages pour travailler dans le plaisir

Je vous partage ce que je partageais avec elle : Oui, tant que l’on n’a pas réglé ces problèmes, la vie, l’univers, ou l’inconscient – comme vous voulez ! – nous les renvoie, en nous les servant sur un plateau d’argent ! Jusqu’à ce qu’on puisse les régler.

Une dernière chose à régler, pour elle, est de se donner cette permission de réussir dans le plaisir.

Cela tombe bien parce que je regardais mon agenda, et dans quelques semaines, je propose une journée de “Permission de travailler dans le plaisir”.  

Elle y viendra, et on travaillera profondément, parce que le concret, les outils, ça y est, elle les a intégrés. Ce qu’il y a à débloquer chez elle est archaïque, cela vient de la façon dont elle a été élevée, et peut-être même encore avant… Et honorer tous nos ancêtres qui ont dû travailler dans le labeur pour survivre.

Plus je travaille dans ce que j’aime faire, dans le confort, à lâcher ce qui m’embête, plus je suis dans le plaisir, plus je suis épanouie, plus cela marche, et plus aussi, je peux transmettre cette permission de travailler dans le plaisir à mes coachées.

Photo en portrait de la coach Chine Lanzmann, coaching pour les femmes leaders

Vous connaissez le programme Woman Impact ?

Il s’agit d’un programme de coaching qui permet aux femmes leaders de vivre leurs meilleures années professionnelles.

Parce que beaucoup d’entre nous ont appris à valoriser l’effort, le sérieux, la charge mentale. Je vois souvent des clientes brillantes qui associent le travail à la lutte. Le plaisir est perçu comme suspect ou secondaire, alors qu’il peut devenir un véritable moteur de performance.

Oui, et je dirais même que c’est indispensable. En tant que femme en position de leadership, si je ne ressens plus aucune joie dans ce que je fais, cela finit par me rattraper. Prendre du plaisir, ce n’est pas être légère ou distraite. C’est retrouver de l’énergie, de la clarté et du sens.

D’abord, en déconstruisant cette injonction qui nous pousse à être toujours sérieuses et performantes. Je me demande souvent :

  • Qu’est-ce que je peux rendre plus fluide aujourd’hui ?
  • Où puis-je alléger ?

Cela commence souvent par de petits ajustements, dans la posture ou dans les choix. Et c’est là que le coaching peut m’aider à clarifier ce qui me pèse.

Oui, mais pas seul. Je fais souvent le lien entre plaisir, intuition et clarté. Quand une décision me donne de l’élan, de la légèreté, voire un petit sourire intérieur, je sais que je suis sur la bonne voie. Bien sûr, je vérifie aussi les faits, les contraintes, les objectifs. Mais le plaisir peut être un signal précieux, surtout dans les transitions professionnelles.

Parfois oui, parfois non. Tout dépend du contexte, de ce qui a changé, de ce qui est encore ajustable. Dans mes coaching, je commence souvent par explorer ce qui frustre vraiment et ce qui pourrait être réinventé. Et si rien ne peut bouger, alors peut-être est-ce le signe d’un nouveau cycle à initier.

Je remarque que quand je suis en mode contrôle, je suis tendue, exigeante, coupée de mes ressentis. Travailler dans le plaisir demande de faire confiance : à moi, aux autres, au processus. Cela passe par un désapprentissage, et parfois, par un accompagnement.

C’est une peur fréquente. On croit que si l’on montre qu’on aime ce qu’on fait, on sera vue comme moins sérieuse. Pourtant, ce que je constate chez mes coachées, c’est que le plaisir renforce l’authenticité et donc la confiance. Une femme leader qui rayonne donne envie de la suivre.

Je commence par redéfinir la performance. Est-ce que c’est produire toujours plus ? Ou est-ce avancer avec impact, clarté et équilibre ? Pour moi, la performance durable passe par le plaisir. Je peux créer un rapport au travail qui me ressemble plus.

Non, ce n’est pas une question de secteur, mais de posture. Ce qui compte, c’est ce que je nourris dans mon quotidien : est-ce que je suis connectée à ce qui me fait du bien, ou est-ce que je suis en mode robot ? Le plaisir est une question de présence, pas de fonction.

Je commence par observer ce qui me fatigue et ce qui me nourrit. Ensuite, je me donne le droit de rêver un peu : Et si c’était plus simple ? Et si je n’avais rien à prouver ? Puis j’avance pas à pas. En m’autorisant à ajuster, à tester, à dire non, à dire oui autrement. Et parfois, j’ai besoin d’une boussole. C’est là que le coaching professionnel prend tout son sens.

Les points clés à retenir

Le plaisir au travail est souvent perçu comme un luxe, voire une faiblesse

De nombreuses femmes ont intégré l’idée que le travail doit être difficile, sérieux, voire un peu pénible pour être légitime.


 

⭐ Le contrôle est un réflexe courant qui empêche le plaisir

Quand je contrôle tout, je ne laisse pas de place à la surprise, à la créativité ou à l’enthousiasme. Cela me fatigue et m’éloigne de mon énergie naturelle.


 

⭐ Le plaisir peut être un indicateur fiable dans les choix professionnels

Il peut servir de boussole intérieure pour sentir ce qui me convient, ce qui m’aligne, ce qui me fait du bien.


 

Travailler dans le plaisir n’est pas incompatible avec l’efficacité ou l’impact

Au contraire, le plaisir augmente souvent la qualité de mon engagement, ma créativité, ma motivation… et donc mes résultats.


 

⭐ Sortir du mode “devoir” permet de retrouver de la légèreté dans l’action

Quand je fais les choses parce que je veux, et non parce que je dois, je retrouve une forme de joie simple, même dans les tâches les plus banales.


 

⭐ Remettre du plaisir dans mon travail nécessite de re-questionner mes croyances

Il s’agit souvent de désapprendre ce que j’ai cru vrai : que travailler dur, c’est être une bonne professionnelle, ou que le plaisir vient après l’effort.


 

⭐ Le coaching peut m’aider à identifier ce qui me coupe du plaisir

Un accompagnement me permet de mettre en lumière mes automatismes, mes résistances, et d’oser expérimenter une autre manière d’exister dans mon travail.


 

⭐ Le plaisir est une compétence à cultiver

Il se travaille comme un muscle : en m’autorisant à ressentir, à ajuster, à ralentir parfois, je m’ouvre à une autre qualité de présence au travail.

Quizz Zone de génie

Découvrez où vous vous situez dans votre vie professionnelle aujourd’hui