Je me rends compte que ce n’est pas un manque de compétences, mais plutôt une peur du regard des autres. On m’a souvent appris à ne pas “trop en faire”, à rester modeste. Du coup, même quand j’ai des idées, des envies d’évoluer ou de prendre la parole, je me freine. En tant que femme, ce conditionnement culturel pèse lourd. Le coaching en développement professionnel m’a aidée à identifier ces blocages et à les déconstruire.

Oui, malheureusement c’est courant, surtout chez les femmes. Je me suis longtemps demandé si c’était égoïste de viser plus haut, de vouloir être visible, influente, puissante. Avec le temps, j’ai compris que cette culpabilité n’était pas la mienne, mais celle d’un système qui a trop souvent invisibilisé les femmes ambitieuses. Aujourd’hui, je travaille à transformer cette énergie en moteur d’action, grâce à des outils concrets issus du coaching au féminin.

Oui, et c’est même essentiel. Mon ambition n’a de sens que si elle est alignée avec mes valeurs profondes. Il ne s’agit pas de gravir les échelons pour le prestige, mais d’avoir un impact positif, d’être libre, d’être utile. Je rencontre de plus en plus de femmes qui veulent concilier réussite professionnelle, sens et intégrité. C’est tout à fait possible, à condition de clarifier ce qui est vraiment important pour soi.

Je me pose une question simple : est-ce que cette ambition me nourrit ou m’épuise ? Si elle me pousse à me dépasser sans me déconnecter de moi-même, alors elle est juste. Si au contraire elle m’écrase, me met en compétition permanente, ou m’oblige à porter un masque, c’est qu’elle mérite d’être réajustée. Le coaching en leadership m’aide à faire ce tri, à poser des intentions claires.

C’est une peur que je connais bien. On m’a souvent dit de rester discrète, de ne pas “prendre trop de place”. Mais j’ai appris que prendre ma place ne vole rien à personne. Être ambitieuse, ce n’est pas dominer, c’est rayonner. Et je peux le faire avec écoute, intelligence émotionnelle et respect des autres. C’est tout l’enjeu du leadership au féminin : affirmer sa puissance sans reproduire des modèles de pouvoir rigides.

Je commence par choisir mes alliés. Des personnes qui me soutiennent, qui comprennent ma démarche. Ensuite, je pose mes mots avec clarté et confiance : je n’ai pas besoin de me justifier, seulement d’expliquer ce qui m’anime. Beaucoup de mes coachées ont progressé dès qu’elles osaient formuler leurs objectifs. La clé, c’est de sortir du flou et d’oser être stratégique.

Comme si je devais choisir entre réussir professionnellement ou être présente pour les autres. J’ai compris que c’était un faux dilemme. Ce qui compte, c’est l’équilibre que je choisis, pas celui qu’on m’impose. Mon ambition n’efface pas mon humanité. Elle la complète. Et plus je suis alignée avec ce que je veux vraiment, plus je suis disponible et présente.

C’est normal. J’ai commencé par écrire ce que je voulais vraiment, sans filtre. Puis j’ai défini un premier petit pas, une action concrète à faire cette semaine. Ça peut être de prendre rendez-vous avec un coach, d’en parler à une amie, ou de postuler à un projet. Ce sont souvent les petites décisions courageuses qui enclenchent de grands changements.

Ce n’est pas toujours évident. J’ai appris à faire la part des choses : ce que les autres projettent sur moi ne m’appartient pas. Je me suis entourée de femmes qui me comprennent, qui vivent les mêmes défis. C’est pour cela que les communautés de femmes leaders et les ateliers de développement professionnel sont précieux. Ils me rappellent que je ne suis pas seule.

Oui, je suis légitime. Le doute fait partie du chemin. Ce n’est pas un signe de faiblesse, mais une preuve de lucidité. Je peux apprendre à avancer avec lui, pas contre lui. Ce qui compte, ce n’est pas de ne plus douter, c’est de ne plus me laisser paralyser. J’ai ma place, et je choisis, jour après jour, de la prendre.