Et que, même, vous êtes prête à vous battre pour faire passer votre point de vue ?
Mais parfois, ça ne marche pas du tout ?
Vous n’arrivez pas à être entendue ?
Regardez cette vidéo de Flash Coaching, je vous explique en quoi cela peut être bien plus productif d’en faire moins.
De moins vouloir que l’autre.
Oui, ça parait bizarre, mais ça marche trop bien.
Avec les enfants de 2 ans et aussi avec vos boss et vos clients.
Par exemple : vous lui apportez le fruit de votre travail, vous êtes payé pour cela, et vous avez repéré une superbe entreprise dans laquelle ce serait vraiment bien d’investir, et c’est votre boulot. Lui, il vous dit : “Non, je ne suis pas d’accord.”
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- Que faites-vous à ce moment-là ?
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- Est-ce que vous “fightez” ?
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- Allez-vous au combat ?
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- Faites-vous le bras de fer avec : “Mais si, c’est important, c’est moi qui l’ai fait et aussi, c’est une bonne entreprise.” ?
Que va-t-il se passer en général ?
A faire chaque semaine : un rendez-vous avec vous-même
S’il vous dit non directement, c’est qu’il se met en opposition. Il ne veut pas prendre le cadeau que vous faites. Il ne veut pas prendre le fruit de votre travail.
Donc, vraiment, je ne vous recommande pas d’insister, parce que cela ne peut que renforcer sa résistance.
Que pouvez-vous faire à ce moment-là ?
Soit vous cherchez à le comprendre et vous l’écoutez, vous vous mettez en empathie : “Ah bon ! Qu’est-ce qui fait que vous ne voulez pas ?”
Vous êtes le plus neutre possible, c’est-à-dire que cette posture d’empathie, il ne faut pas le faire en pensant que comme cela, il va ensuite investir. Il va le sentir inconsciemment et cela ne marche pas du tout.
Il faut vraiment être l’explorateur qui part sur Mars et qui découvre ce qu’il se passe.
Lui, c’est Mars et vous allez chercher à comprendre qu’est-ce qui fait qu’il ne veut pas investir. Cela peut prendre du temps, cela ne marche pas forcément, mais en tout cas, au moins, vous gardez la relation et vous n’êtes pas dans le “fight” parce que le “fight” ne fait qu’augmenter sa résistance.
Aussi, il y a cette notion importante : “Est-ce que vous voulez avoir raison ou vous voulez avoir la paix ?”
Votre client vous dit qu’il faut absolument que sa newsletter parte le dimanche parce qu’il pense que c’est le meilleur jour et vous, vous savez que c’est le samedi qui est le meilleur jour, mais il veut que ce soit le dimanche.
Qu’est-ce que vous voulez ?
Que cela parte le samedi ou c’est le client qui décide et que cela parte le dimanche ?
Ce n’est pas votre problème. S’il faut vouloir moins que ses clients, il faut vouloir moins que ses managers.
Si vous voulez plus qu’eux que cela marche, vous allez prendre la responsabilité du fait que cela marche et vous allez lui enlever et il aura moins.
Avez-vous assez confiance en vous ?
Donc, cela risque en plus de vous épuiser.
Pour ne pas vous épuiser, arrêtez le “fight”. Quand on fait un bras de fer, je sais, on peut le faire seul, quand on fait un bras de fer, on peut tenir très longtemps et au bout d’un moment, on est quand même épuisé puisque cela n’avance pas. Si vous lâchez, il n’y a plus de bras de fer. Donc, je recommande vraiment de lâcher.
On s’en moque de qui a tort, on s’en moque de qui a raison.
Pour revenir au premier exemple, si votre patron ne peut pas investir, vous pouvez même y aller en étant encore moins… avoir encore moins envie que lui d’investir : “Voilà ! J’ai fait mon boulot, j’ai repéré cette entreprise, cela a l’air bien. Je pense que si on investit, on aura un retour sur investissement intéressant. Maintenant, c’est vous qui décidez.”
Que se passe-t-il à ce moment-là ?
Le manager, il a plus tendance, comme c’est lui qui décide, à dire : “On le fait !”
C’est comme avec les enfants de deux ans. Quand ils ne veulent pas prêter leurs jouets, et c’est absolument normal qu’ils ne veuillent pas prêter leurs jouets parce qu’à deux ans, c’est eux le roi du monde. Ils sont en posture d’indépendance et vraiment, c’est à eux de décider.
Ce qui a toujours marché avec mes enfants, je ne sais plus où j’avais lu ce conseil, mais je l’ai toujours appliqué quand ils avaient cet âge-là, c’est :
“C’est ta pelle, c’est ton seau, c’est toi qui décides si tu le prêtes ou pas.”
Trente secondes après, ce sont eux qui décidaient de le prêter et ils étaient super contents et il n’y avait pas de “fight”.
Donc, “no fight”, on s’en fout d’avoir raison. Vouloir moins qu’eux, cela marche super bien, c’est tout ce que je vous souhaite, pouvoir avoir de l’influence et de l’impact sans vous épuiser au travail.
Chine
